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Les Bovins et les Produits laitiers

Publié le 17/09/2013

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Depuis des millénaires, les bovins, vaches et boeufs, ont acquis une importance économique qui dépasse largement celle des autres animaux domestiques - comme source alimentaire et énergétique, voire, dans certaines sociétés, comme symbole de richesse.

S

i les bovins étaient autrefois considérés comme une richesse, il semble qu'aujour¬d'hui les scientifiques en viennent à les considérer comme une menace pour l'équilibre écologique de la Terre. Selon eux, les modes d'alimentation et d'élevage modernes du bétail gaspillent inconsidérément les ressources du sol.

Les bovins domestiques, tels que nous les connaissons aujourd'hui, se divisent en deux espèces: le boeuf sans bosse ou taurin (Bos tau-rus), qui regroupe toutes les races d'origine euro¬péenne, et le boeuf à bosse ou zébu (Bos indi-cus), qui comprend les divers bovins brahmanes ou zébus du sud de l'Asie et de l'Afrique. Les buffles, pour leur part, constituent un groupe dis¬tinct d'animaux robustes, bien adaptés aux cli¬mats chauds et humides, capables de vivre dans des régions marécageuses et d'y trouver leur sub¬sistance. Le lait de bufflesse ayant une composi¬tion voisine de celui de la brebis est utilisé pour la production fromagère. En revanche, sa viande est peu consommée car grossière et peu persillée (peu parsemée d'infiltrations graisseuses).

« C Jo nes/ The Env ironm e n ta l L ibra ry J ,, E A Janes/ NHPA 128 Les Bovins et les Produits laitiers Dans tout l'Ouest des États-Unis, on estimait la richesse des propriétaires de ranchs à l'impor- tance de leur bétail dont on comptait les trou- peaux en milliers de têtes.

Les différentes races de bovidés Les races de bovins réparties dans le monde se divisent essentiellement en deux groupes: les vaches laitières et les bêtes élevées pour leur viande.

Certaines races remplissent les deux fonc- tions.

Les plus productives en matière de lait sont les races frisonnes et holstein.

Très répandues en Europe, elles constituent notamment en France, 45 % du cheptel.

Elles sont généralement pie (blanc et noir), avec quelques exceptions à robe rouge et blanc.

Ces vaches produisent plus de lait que toutes les autres races.

Toutefois, il semble que ce cheptel ait subi les effets de la standardi- sation généralisée de l'agriculture, en France comme dans les autres pays d'Europe.

En France, vingt-trois races bovines sont reconnues officiellement, mais les principales (française, frisonne, normande, charolaise, mont- constitue vraisemblablement l'ancêtre du bovin domestique moderne.

Il disparut au xvir siècle environ.

Le bovidé blanc sauvage de Chillingham, dans le Northumberland (Royaume-Uni), lui était probablement apparenté.

Le fait qu'ils soient devenus des objets de culte religieux prouve l'importance prise par les bovidés dès le début de l'histoire humaine.

C'est tout particulièrement vrai des taureaux, qui furent longtemps vénérés pour leur force extraor- dinaire par plusieurs civilisations de l'Antiquité.

Les Égyptiens identifiaient l'animal à plusieurs de leurs déesses, notamment Hathor, Isis, Nephtys et Nut.

En Egypte, les vaches étaient momifiées comme les pharaons.

D'anciennes légendes irlandaises évoquent, pour leur part, l'existence de vaches et de taureaux féeriques.

Ces légendes s'inspirèrent peut-être de traditions égyptiennes.

Encore aujourd'hui, les Hindous vénèrent la vache comme un animal sacré, dédié à la déesse Shiva.

Ils considèrent comme un crime de tuer une vache.

Certaines religions antiques utilisaient toutefois les vaches comme animaux de sacrifice et, pour certaines, estimaient que les vaches blanches étaient plus pures que les noires ou celles à robe colorée: En Espagne, la tauroma- chie (ou art de combattre de diverses façons les taureaux) est issue de très anciennes traditions, et se rattache sans doute au sport quasi religieux pratiqué dans l'empire minoen de l'ancienne Crète, le saut du taureau.

A En Espagne, les courses de taureaux (ou corridas) demeurent un spectacle très apprécié, malgré les protestations de diverses sociétés protectrices des animaux dans le monde.

La frisonne, originaire des Pays-Bas est une vache laitière.

Son lait contient peu de matières grasses, et bien adapté à l'homogénéisation.

Dans de nombreuses sociétés, posséder des bovins est un signe de richesse.

C'est particulière- ment vrai dans les communautés paysannes res- tées au niveau de l'agriculture de subsistance, où l'on mêle exploitation des terres arables et éleva- ge de bovins.

En Afrique australe dans certaines tribus bantous, un homme s'attache une femme en donnant en paiement à son père un certain nombre de bovidés, qui portent le nom de lobola.

béliarde) représentent plus de trois quarts des effectifs.

Certaines races sont spécialisées pour la production laitière (la jerseyaise ou la holstein- friesian par exemple), d'autres pour la produc- tion de la viande (la charolaise, la limousine, la blonde d'Aquitaine); d'autres ont conservé une double orientation lait et viande, notamment la normande.

Les herefords sont aussi à l'origine des vaches élevées pour leur viande en Angleterre, en Amé- rique du Nord, en Argentine, en Australie et en Nouvelle-Zélande.

Elles ont le corps rouge, la tête blanche, se développent bien en pâturages et n'exigent qu'une surveillance minimale.

L'aberdèen-angus, une race écossaise à la robe noire, fournit l'une des meilleures viandes du marché.

Autre race européenne très répan- due, la simmental, d'origine suisse, est encore uti- lisée comme bête de somme, mais aussi pour sa viande et son lait.

Elle peut être rouge, blanche, ou pie rouge et blanche.

Le charolaise, une race à viande massive, représente 15 % du cheptel Au xviii' siècle, dans l'île de Jersey afin de préserver la pureté de la race bovine locale, une loi fut votée limitant l'importation de ruminants.

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