LES BELETTES
Publié le 04/02/2019
Extrait du document
XIXe siècle, elles avaient disparu de nombreuses régions. Les zibelines de Russie possèdent une fourrure à la fois douce et épaisse, en raison du climat froid dans lequel elles vivent. Les plus belles peaux sont originaires des régions les plus froides de Sibérie. Elles furent quasiment décimées avant même que les Russes n’aient découvert qu’ils pouvaient les élever dans des fermes, exactement comme les visons.
Les trappeurs apprécient spécialement la fourru-
re blanche de l’hermine et de la belette de Sibérie. Si cette fourrure offre un excellent camouflage dans la neige, elle constitue surtout un extraordinaire rempart contre le froid en limitant les pertes thermiques. L’hermine change de couleur après la mue d’automne: son pelage brun cède alors la place à une belle livrée d’un blanc pur. Seul le bout de sa queue reste noir en été comme en hiver.
Dans certaines régions d’Europe septentrionale, les belettes communes deviennent également blanches en hiver. Ce changement de couleur est le fruit d’un déterminisme génétique. Mais l’apparition de la fourrure blanche pourrait être liée au raccourcissement des jours ainsi qu’à la baisse des températures. La chute de la vieille fourrure serait provoquée par une soudaine montée du froid. Dans des conditions extrêmes, la transformation serait capable de s’opérer en trois jours seulement.
Quoiqu’il en soit, toutes les hermines ne changent pas de couleur. Dans les zones méridionales de l’aire de répartition de l’espèce, ce blanchissement est plus ou moins prononcé, et dans certaines régions, même, l’hermine reste marron toute l’année. Ce qui tend à prouver que certaines populations ont perdu le facteur génétique qui leur permet de développer une belle fourrure blanche.
FICHE BIOLOGIQUE
La belette, l’hermine, le vison, la martre, le putois et le furet sont des carnivores appartenant à la famille des Mustélidés. Il existe 64 espèces de Mustélidés et 34 espèces de Mustélinés. Taille: de 17-23 cm (belette) à 60-80 cm (martre de Pennant)
Belette commune (Mustela nivalis) Belette pygmée (Mustela n. rixosa) Belette à longue queue (Mustela frenataj Hermine (Mustela erminea) Vison d’Europe (Mustela lutreola) Vison d'Amérique (Mustela vison) Martre commune (Martes martes) Martre à gorge jaune (Martes flavigula) Martre d’Amérique (Martes americana) Martre de Pennant (Martes pennanti) Putois commun (Mustela putorius) Putois marbré (Vormela peregusna) Putois d’Eversmann (Mustela euersmanni) Furet (Mustela putorius furo) Furet à pattes noires (Mustela nigripes) Fouine (Martes foina) Zibeline (Martes zibellina)
«
Les
belettes
Les zibelines vivent essentiellement en Asie
septentrionale, où elles occupent la même niche
écologique que la martre commune.
Parmi les
autres espèces, on compte la martre à gorge
jaune, qui vit dans l'est et le sud-€St de l'Asie.
On
rencontre la martre d'Amérique surtout au Cana
da, bien qu'elle se soit acclimatée jusqu'en Alas
ka, au nord, et en Californie, au sud; c'est le plus
arboricole de tous les mustélidés et elle descend
rarement au sol.
La martre de Pennant est la plus
grande de.
toutes; elle vit essentiellement au
Canada, comme la martre d'Amérique, mais son
aire d'expansion est plus limitée.
La martre ainsi
que la zibeline sont des animaux très prisés en
pelleterie.
Les putois vivent dans la plupart des pays d'Eu
rope, à l'exception des îles méditerranéennes et
du sud des Balkans.
Le putois commun se ren
contre surtout en Europe, alors que ses parents
proches, le putois marbré et le putois d'Evers
mann (ou putois des steppes), habitent certaines
régions de l'Asie méridionale.
Le putois commun
est remarquable par la variété des habitats dans
lesquels il prolifère.
Il vit tout aussi bien dans les
fourrés et les haies que dans les terrains rocheux
ou les bois, et n'hésite pas à se réfugier dans les
La martre commune est aisément �
reconnaissable à son pelage châtain
et à la tache jaune qui recouvre sa gorge.
..
! En
hiver, dans a de nombreuses
régions du monde,
la fourrure brun rouge
ou brun jaune
de l'hermine devient
blanche comme
la neige.
Seule l'extrémité de
sa queue reste noire.
� Le vison
d'Amérique
est un peu plus grand
que son cousin
européen.
maisons
inhabitées.
Le putois marbré se dis
tingue de ses congénères, car il creuse lui-même
son terrier à l'aide des larges griffes de ses pattes
antérieures.
Le furet est une forme albinos (blanc, avec les
yeux rouges) et semi-domestique du putois.
On
l'utilise pour chasser de petits animaux comme
les lapins et les rats, qu'il fait sortir de leur terrier.
Il dérive soit du putois européen, soit du putois
d'Eversmann.
Il aurait été apprivoisé au Moyen
Orient en l'an 1000 avant notre ère, puis introduit
en Europe à partir de l'Afrique du Nord par les
Romains.
Le furet à pattes noires est une espèce
nord-américaine rare, davantage apparentée aux
belettes qu'aux putois .
De redoutables chasseurs
Les belettes et leurs parents proches sont tous
d'excellents chasseurs.
Tenaces, ils poursuivent
leurs proies dans les fourrés les plus épais, et n'hé
sitent pas à traquer leurs victimes à l'intérieur
même de leurs terriers.
La belette d'Europe chas
se les rats, les souris, les campagnols, les taupes,
les grenouilles, les petits oiseaux et même les
poissons.
Opiniâtre et courageuse, elle capture
souvent des animaux plus gros qu'elle.
Elle est
capable de nager pour attraper des proies comme
le campagnol amphibie, mais aussi de grimper
aux arbres pour dénicher des œufs ou des
oisillons.
En Amérique, la belette à longue queue
est considérée par les agriculteurs comme une
alliée précieuse, car elle élimine les rongeurs.
Les hermines chassent volontiers sous terre,
dans les galeries creusées par les campagnols ou
les rats.
Les lapins constituent une part non négli
geable de leur régime alimentaire; elles chassent
aussi les oiseaux et volent leurs œufs.
Il leur arrive
de s'attaquer aux volatiles domestiques.
Les visons chassent le long des rivières, où ils
capturent des campagnols amphibies, des rats
musqués, des canards, des poules d'eau, des
écrevisses, des grenouilles et même des poissons
(truites ou saumons) -ils peuvent en effet rester.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓