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Les animaux utiles (Exposé – SVT – Collège/Lycée)

Publié le 11/05/2016

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Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

sous forme de « tortillons » visibles en surface. Le ver de terre est hermaphrodite - à la fois mâle et femelle -, mais la reproduction nécessite la rencontre de deux individus qui se fécondent mutuellement. En hiver, il s'enfouit à deux mètres de profondeur et s'enduit de mucus pour se protéger du froid. Le ver de terre est doté d'un grand pouvoir de régénération : coupé en deux, il donne naissance à deux nouveaux vers de terre.

 

Le lombric joue un rôle fondamental dans la biologie des sols. Il creuse des galeries qui assurent l'aération de la terre et facilite son drainage. Ses tunnels favorisent la croissance des racines

 

et leur alimentation en eau. Le ver de terre assure également le mélange de la terre. Il emporte en profondeur des éléments de surface - des débris de végétaux morts - et remonte des oligoéléments comme le fer ou le souffre. L'abondance de vers de terre témoigne d'une bonne qualité du sol.

Sans doute à cause de leur allure et de leur supposée venimosité, les araignées inspirent la frayeur, ou tout au moins la méfiance, à bien des personnes. Pourtant sur les quelque 50 000 espèces répandues dans le monde, seule une demi-douzaine sont vraiment dangereuses pour l'homme. Sur les 800 espèces présentes en France, seules 12 ont des crochets assez longs pour percer notre peau et créer une légère irritation avec leur venin - sous réserve d'un éventuel choc allergique.

« LA ZOOTHhAPIE • La thérapie assistée par un animal (TAA) n'est pas récente, mais sa pratique est en forte croissance .

• Dans le passé , les infirmières des hôpitaux ont souvent eu recours aux animaux comme « adjoint thérapeute ».

• L'intérêt des animaux dans ce domaine est devenu plus évident grâce aux travaux du psychiatre américain Boris M.

Levinson , père de la zoot hérap ie.

Dans les années 1950 , il a clairement mis en évidence l'importance des animaux de compagnie dans le traitement des troubles psychiatriques .

• À présen~ la zoothrr11pie est utilis ée comme thérapie adjuvante dans le cadre de pathologies psychiatriques (retard mental.

autisme , d épressio n, anorexie, dyslexie , phobie ...

), neuropathologiques (syndrome de Rett, hyperactivité , cécité , surdité, troubles moteurs ...

) ou somatiques (cancer , mucoviscidose ...

).

• Dan s ce cadre thérapeutique , l'animal peut faciliter la communication entre le thérapeute et le patient.

Il peut également servir d'instrument de projection afin de réduire le stress.

L'objectif de la zoothérapie n 'est pas de guérir une pathologie , mais plutôt de réduire l'importance de certains symptômes, de créer un mieu x être favorable au rétablissement de la santé ou encore de créer des conditions favorables à un travail thérapeutique plus profond .

• Les activités assistées par l'animal (AAA} ne constituent pas des thérapie s et leurs objectifs sont d 'ordre plus général.

Ces technique s sont destinées à améliorer la qualité de vie en augmentant la motivation et la participation à des activités éducatives ou récréa tives chez les personnes âgées.

les jeunes en difficulté , voire les détenus en prison.

LES ANIMAUX À LA GUERRE • Les chevaux -ainsi que les ânes et les mulets -sont certainement les premiers animaux à avoir secondé l'homme dans ses activités guerrières.

Ils ne sont pas les seuls : des chiens et des pigeons ont été employés pour porter des messages et des dauphins sont aujourd 'hui dressés pour poser des mines ou aider à la détection radar.

LES MillAUX unLES DUIAIDIN • Divers animaux du jardin , sauvages ceux -là, peuvent se révéler utiles pour l'homme en dévorant ou en parasitant des espèces indésirables, en permettant la pollinisation des plantes ou encore en enrichissant le sol.

L E VER D E TERRE • Le ver de terre ou lombric (Lumbricus terrestris) appartient à la branche des annélides et à la famille des lumbricidés .

• Il se nourrit en avalant de la terre pour en extraire les débris organiques et rejette ses déchets sou s forme de « tortillon s » visible s en surface.

Le ver de te"e est hermaphrodite -à la fois mâle et femelle -, mais la reproduction nécessi te la rencontre de deux individus qui se fécondent mutuellement.

En hiver , il s'enfouit à deux mètre s de profondeur et s'enduit de mucus pour se protéger du froid .

Le ver de terre est doté d 'un grand pouvoir de régénération : coupé en deux, il donne naissance à deux nouveaux vers de terre.

• Le lombric joue un rôle fondamental dans la biologie des sols.

Il creuse des galeries qui assurent l'aération de la terre et facilite son drainage .

Ses tunnels favorisent la croissance des racines et leur alimentation en eau.

Le ver de terre assure également le mélange de la terre .

Il emporte en profondeur des éléments de surface -des débris de végétaux morts -et remonte des oligo­ éléments comme le fer ou le souffre.

L'abondance de vers de terre témoigne d'une bonne qualité du sol.

LA COCCINELLE • Les coccinelles sont des insecte s de l'ordre des coléoptères et de la famille de coccinélidés qui compte 3 000 espèces dans le monde.

Les plus courantes sont la coccinelle à deux points (Coccinella bipundata) et la c oc cinelle il s ept points (Coccinella Septempundata).

• Les femelles pondent des grappes de 10 à 50 œufs qu'elles fixent sous les feuille s.

Les larves se nourrissent de pucerons- jusqu'à cinquante par jour.

Elles subissent une métamorphose au bout de 20 à 35 jours .

Les pucerons constituent encore 60% de la nourriture des adultes -jusqu 'à cent par jour.

La coccinelle se nourrit également de chenilles , d'aca riens et de divers éléments végétaux (spore de champignons , nectar ...

).

• Les coccinelles sont donc très utiles au jardinier du fait de leur régime alimentaire .

On les emploie souvent comme insecticides biologiques.

LES GUlPES • Les guêpe s sont des insectes appartenant à l'ordre des hyménoptères .

• On en connaît quelque 16 000 e spèces dans le monde.

Elles sont réparties dans deux superfamilles : les g uêpes sociales , comme la guêpe germanique, et les guêpes solitaires ou guêpe s fouis seuses, comme les pompiles, les eunèmes ou le frelon .

• Plusieurs espèces de guêpes solitaires , qui sont carnivores , pondent leurs œufs dans le corps des chenilles, des pucerons , des charançons ou d'autres insectes (pas tous nuisibles ) pour que leurs larves s'en nourrissent.

Les guêpes sociales nourrissent leurs larves avec des substances animales , régurgitation d'insectes qu'elles ont dévorés.

• Les guêpes sont donc de grands consommateurs d'insectes nuisible s.

Toutefois , la piqûre de quelques e spèces peut provoquer de graves réactions allergiques chez certaines personnes .

LE SCARABEE DORt • Cet insecte (Carabus auratus) de l'ordre des coléoptères est de couleur bronze ou vert doré .

Il mesure généralement moins de deux centimètres et ne vole pas.

C'est un grand amateur de larves et de chenilles .

• D 'autres coléoptères de morpho logie assez voisine ont un régime alimentaire semblable .

LEs PUNAISES • Les punaises sont des insectes appartenant à l'ordre des Hétéroptères .

• La majorité de ces espèces se nourrit de matières végétale s et comptent parmi les insectes les plus nuisibles, d'où leur mauvaise réputation.

• Toutefoi s, certaines espèces qui dévorent les acariens, les pucerons, les chenilles et bien d'autres petits ravageurs se révèlent des auxiliaires précieux des jardiniers .

Des larves de punaises de la famille des miridés comme la punaise tran slucide Hyaliodes vitripennis , par exemple , dévorent jusqu'à 1 000 acariens par individu ; des punaises de la famille des Anthocoridés s'attaquent indifféremment aux acariens et aux pucero n s ; la punaise biocul ée (Peril/us bioculatus) est aussi un prédateur efficace , tout comme Macrolophus caliginosus qui dévore les aleurodes ou mouches blanches ; enfin, la punaise géocorine (Geocoris bu/lotis) s'attaque à la nocive punaise des grains.

• Le forficule (Forficu/a auricu/oria) , appelé à tort perce -oreille , est un insecte de l'ordre des dermaptère s.

De moeurs plutôt nocturnes , c'est un omnivore qui se nourrit d'insectes et de divers végétaux .

Malgré sa consommation de feuilles , qui peut -être la cause de désagrément s'il vit en colonies trop nombreuses , c'est un animal utile qui contribue à la pollinisation des fleurs , s'attaque aux acariens et dévore les pucerons .

LE HhiSS ON • Ce petit mammifère (Erinaceus europaeus) de l'ordre des insectivores qui mesure jusqu 'à 30 centimètres a des mœurs essentiellement nocturnes .

• Le hériss on se nourrit de lombrics , de coléoptères et d 'oeufs d'oiseau x, ce qui n'est pas très utile à l'homme , mais il consomme également des chenilles , des escargots , des limac es, des charognes et des fruits tombés au sol, ce qui est plus intéressant.

• En hiver , il vit au ralenti grâce à ses réserves de graisse et hiberne dans un nid, situé généralement sous un tas de bois ou un arbuste et capitonné d 'herbe s, de mousses et de feuilles .

• La must1r11igne est un mammifère de la famille des soricidés qui pèse entre 8 et 15 grammes pour 5 à 8 centimètres de long.

Elle est très prolifique : une femelle peut avoir jusqu ' à quarante petits par an.

On en connaît cinq espèces en France dont la must1r11ign e commune (Sorex araenus) et la musarai gne étrusque (Suncus etruscus) qui est le plus petit mammifère connu.

• La musaraigne se nourrit d'insectes (oeufs , larves , adultes}, d 'escargots, de vers de terre , d'araignées , parfois de fruits.

Son appétit est féroce : elle consomme chaque jour son propre poid s en aliments .

• C'est un animal aux mœurs nocturnes qui se confectionne un nid de feuill es sèches dans le terrier abandonné , dans une crevasse , sous les branches d 'un buis son ou sous un tas de pierres .

L ES OISE A UX • De très nombreuses espèces d'oiseaux sont utiles à l'homme car elles se nourrissent d 'insectes ou de mollusques, ennemis jurés des cultures.

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• La grive musicienne est la plus petite et la plus fréquente des grives .

C'est un omnivore très friand d'escargots dont elle brise la coquille sur une pierre .

Elle consomme aussi des insectes , des vers , des baies et des fruits.

La grive musicienne vit en sédentaire , faisant son nid dans les conifères ou les haies.

• Il existe plusieurs espèces de mésanges (bleue , charbonnière , à tête noire ...

) , toutes friandes d 'insectes et de chenilles .

Elles peuvent en manger jusqu'à leur propre poids chaque jour.

• Très répandus, les moineaux, robustes et omnivores, font également une très grande consommation d'insectes .

• Les merles dévorent énormément d'insectes.

S'ils sont trop nombreu x, ils peuvent toutefois mettre à mal la production des arbres fruitiers.

LES ANIMAUX UTILES PERSÉCUTÉS lACHOUmE • Dans la Grèce antique , la chouette était un symbole de clairvoyance et d'intelligence .

Avec le temp s, elle est devenue oiseau de mauvais augure .

Il n'y a pas si longtemps , les paysans superstitieux la clouai t à la porte des granges pour éloigner le mauvais sort.

• Pourtan~ cet animal pacifique et nocturne se montre d 'une grande utilité en pourchassant diverses espèces de rongeurs comme les campagnols ou les mulots .

L'ARAIG NEE • Sans doute à cause de leur allure et de leur supposée venimosité , les araignées inspiren t la frayeur , ou tout au moins la méfiance , à bien des personnes .

Pourtant sur les quelque 50 000 espèces répandues dans le monde , seule une demi -douzaine sont vraiment dangereuses pour l'homme .

Sur les 800 espèces présentes en France , seules 12 ont des crochets assez longs pour percer notre peau et créer une légère irritation avec l eur venin -sous réserve d 'un éventuel choc allergique.

• Les araignée s méri tent d'autant moins cette mauvaise réputation que ce sont des anim aux très utiles pour l'homme car ils sont gros comsommateurs d'insectes volants ou rampants .

Les épei res diadème , par exemple, détruisent plus de 2 kilos d'insectes à l'hectare.

LA CHAUVE-SOURI S • La chauve-souris est le seul mammifère capable d e voler véritablement grâce à ses ailes membraneuses .

Animal nocturne , il s'oriente sans problème dans l'obscurité grâce à son sonar.

On compte plus de 900 espèces de chauves-souris dans le monde , dont une vingtaine vit en France .

• Les chauve-souris consomment de grandes quantités de pyrales , de noctuelles ou de phalènes , des papillons crépusculaires dont les chenilles sont particulièrement nuisibles .

Longtemps persécutées, car symbolisant le mal dans les sociétés occidentales, les chauves -souris sont maintenant proté gées même si les peurs qu'elles inspirent n'ont pas totalement disparu .. »

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