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LES ANGIOSPERMES

Publié le 25/10/2011

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Les Aulnes (ou Aunes), tout comme les bouleaux ont des fleurs mâles pourvues d'un périanthe tandis que les fleurs femelles sont nues. Le Verne ou Aulne glutineux (A/nus glutinasa) se rencontre fréquemment dans notre pays, en particulier à proximité des cours d'eau. C'est un arbre qui peut atteindre une taille assez élevée, et dont les feuilles, de couleur verte, sont arrondies au sommet.

L'Aulne vert ou Aunatre (Alnus viridis) habite les sommets alpins. Assez petit, il ne dépasse généralement pas 5 mètres de haut. Dans le Jura et les Alpes vit l'Aulne blanchâtre (Alnus incana); ses feuilles de couleur blanchâtre ou grise sont recouvertes d'un léger duvet. Quant à Alnus cardata, on le reconnaît facilement à ses feuilles en forme de coeur. Il est commun en Corse et en Italie; dans de nombreuses régions, on le cultive comme un arbre d'ornement.

« s'insère sur la tige .

Quelquefois Je pétiole est absent; on dit alors que les feuilles sont sessiles (œillet).

Les feuilles sont de types variés.

Certaines sont simples , à limbe entier (lilas, capucine), à limbe denté ' (châtaignier, lierre), à limbe lobé (chêne).

D'autres sont 'composées, comme les feuilles du marronnier et du noyer.

Sur ce limbe s'observent des nervures qui correspondent aux faisceaux libéro-ligneux (tissus où circule la sève) .

Lorsque le limbe ne comporte qu'une nervure principale d'où partent de part et d'autre des rangées de ner ­ vures secondaires, on dit que la nervation est pen­ née (chêne, lilas, châtaignier).

Lorsque plusieurs nervures principales divergent à partir d'un point commun situé à la base de la feuille, on dit que la nervation est palmée (figuier, lierre).

Chez un cer­ tain nombre de plantes, les nervures sont dispo­ sées parallèlement entre elles, on parle de nervation parallèle; c'est la nervation typique des monocotylédones (tulipe, maïs) tandis que chez les dicotylédones, on ne l'observe que très rarement (buplèvre ).

Quelquefois la gaine porte à sa base deux sti­ pules, parfois très grands et comparables à un limbe comme chez Je pois, d'autres fois de taille réduite (prunier).

Les feuilles sont disposées sur la tige d'une façon régulière mais variable selon les espèces; on parle de disposition phyllotaxique (du grec phyl­ lon, feuille et taxis, arrangement) .

La distance qui sépare deux feuilles porte Je ·nom d'entre-nœud; ceux-ci peuvent être longs, ou quelquefois très courts, les feuilles sont alors réunies à la surface du sol en rosette (pissenlit).

Le plus souvent la dis­ position des feuilles sur la tige est alterne .

Quel­ quefois elles sont opposées par deux (lilas).

Lorsque plusieurs feuilles sont insérées à la même hauteur sur la tige, on dit qu'elle sont verticillées (laurier-rose, aspérule odorante).

0 Les racines sont en principe souterraines.

II arrive toutefois que, chez certaines espèces, des racines de taille assez petite apparaissent sur les organes aériens, en particulier sur les tiges ram­ pantes; on leur donne le nom de racines adven­ tives .

Chez le fraisier par exemple, les tiges plagiotropes ou stolons portent un certain nombre de racines adventives; celles-ci permettent un mar­ cottage naturel.

On trouve également de telles raêines sur les tiges rampantes du lierre.

Chez cer­ taipes plantes, on peut provoquer l'apparition de racines adventives en pratiquant le bouturage : on sectionne un rameau et on l'enfonce dans la terre .

Les racines sont pour les plantes des organes de fixation, mais aussi d'absorption et de mise en réserve.

La racine principale résultant de la germi- nation de la plantule émet des racines secondaires, qui peuvent elles-mêmes donner naissance à d'au­ tres racines, et ainsi de suite.

On distingue deux types de racines.

Celles du type pivotant comme la carotte, où la partie comestible , assez grosse, porte des ~;acines secon­ daires apparaissant comme de fins filaments .

Celles du type fasciculé, chez qui racines princi­ pales et secondaires sont sensiblement de la même taille ( dalhias).

Organes reproducteurs Les fleurs sont très variées.

Certaines sont fort belles et ont des couleurs éclatantes, d'autres sont très simples; quelquefois leur discrétion est telle qu'elles passent presque inaperçues, comme celles du platane et du frêne.

Les fleurs sont parfois isolées, d'autres fois groupées en inflorescences.

Celles-ci sont souvent complexes .

Une inflorescence simple comprend un axe principal portant des rameaux secondaires situés à l'aisselle d'une bractée et terminés par une fleur.

Ces inflorescences sont de types divers : grappe (épinette-vinette, chou), épi (glaïeul), épil­ let (blé , millet), chaton (chêne), ombelle (lierre, carotte), capitule (marguerite, tournesol), corymbe (poirier), cyme (grande mauve, iris).

Normalement, lorsqu'elles sont complètes, elles sont constituées par un pédicule floral dont l'ex­ trémité renflée, le réceptacle, porte les pièces flo­ rales.

Parmis celles-ci certaines sont stériles, ce sont la corolle et le calice, d'autres sont fertiles, ce sont l'androcée (organe reproducteur mâle) et le gynécée (organe reproducteur femelle).

L'ensemble calice et corolle constitue le périanthe.

Le calice, qui est le cycle le plus externe, est formé par les sépales, tandis que la corolle est formée par les pétales.

Pétales et sépales ont une origine foliaire, ils sont en nombre variable selon les espèces.

Généralement les sépales sont de cou­ leur verte .

Quelquefois cependant, ils peuvent être totalement colorés comme chez les anémones; ce sont les sépales pétaloïdes.

Quant au nénuphar blanc, il possède des sépales verts à l'extérieur, tnais blancs à l'intérieur.

Chez un certain nombre d'angiospermes la corolle est constamment absente, ce sont les apétales.

II arrive également que le périanthe entier fasse défaut, c'est le cas des plantes faisant partie de la famille des Salicales.

Chez certaines espèces les sépales ou les pétales sont soudés entre eux, il s'agit de fleurs gamosé­ pales ou gamopétales.

D'autres fois, sépales ou pétales sont totalement libres, ce sont des fleurs dialysépales ou dialypétales.

L'androcée est constituée par les étamines.

Cha­ cune d'elles comprend généralement 4 sacs pollini-. »

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