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Le vol des oiseaux (Faune et Flore)

Publié le 22/02/2012

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Les oiseaux forment une classe de vertébrés qui se distinguent par leur plumage. Grâce aux particularités de leur squelette et de leur musculature, leurs membres antérieurs se sont transformés en ailes au fur et à mesure de leur évolution. Cette adaptation leur a permis de voler, la marche étant assurée par les membres postérieurs. Les oiseaux sont les rois incontestés de l'aérodynamique. Le condor des Andes, qui pèse quelques fois plus de 14 kg, plane pendant des heures au-dessus des montagnes sans presque aucun effort musculaire, en utilisant les divers courants ascendants qui se forment dans les airs. Le colibri se maintient au-dessus des fleurs dont il suce le nectar, se déplaçant par fractions de millimètre à l'aide de battements d'ailes : jusqu'à 78 mouvements par seconde. Le martinet se nourrit, s'accouple et dort même en vol. Il peut lui arriver de passer près de trois ans dans les airs sans se poser, entre le moment où, oisillon, il quitte son nid, et celui où, adulte, il élève sa propre couvée. De tels exploits sont possibles car l'évolution des espèces a transformé le corps des oiseaux pour leur permettre d'utiliser de façon unique et judicieuse les courants de l'air. Comme l'eau, l'air est fluide. Il circule autour du globe en formant de grands courants tourbillonnants qui s'engouffrent dans les vallées et tournent autour des pics montagneux. Lorsque la pluie déversée par un nuage le refroidit, le vent s'abat sur la terre et balaie la surface du sol. Si on s'aperçoit de sa présence à cet instant, le vent n'en est pas moins présent même quand il ne semble pas souffler. Un motocycliste qui roule à grande vitesse par temps calme le sait très bien : il se sent pris par un vent violent alors qu'en bordure de la route, les feuilles des arbres demeurent immobiles. Qu'il soit en mouvement ou non, l'air exerce toujours une profonde influence sur les objets en mouvement.

« arbre.

Dans ce cas, les oiseaux auraient commencé par planer.Leurs ailes se seraient développées pour s'adapter ensuite au volramé.Bien que le débat ne soit pas tranché entre les partisans de l'une et de l'autre théorie, le passage du vol plané au vol raméparaît le plus plausible.En effet, ce scénario correspond mieux aux caractéristiques de l'archéoptérix : les griffes de l'ancêtre desoiseaux sont semblables en tout point à celles des animaux grimpeurs, comme les pics ou les écureuils volants. L'anatomie de la plume Produite par une papille, petit anneau de cellules mi-dermiques, mi-épidermiques, la plume est entièrement constituée de kératine,comme les poils des mammifères.Toutefois, sa structure est bien plus complexe.Une plume d'oiseau ou penne est formée d'untuyau central, le rachis, qui porte des rangées de filaments dentelés appelés barbes.Celles-ci sont disposées comme les tuiles d'untoit de façon à offrir une plus grande résistance à l'air.

Les barbes s'écartent facilement, mais l'oiseau les remet non moinsaisément en place en les lissant de son bec. Les plumes raides qui garnissent les ailes et la queue des oiseaux constituent un ensemble profilé qui donne au corps de cesanimaux une forme aérodynamique.

Chez la plupart d'entre eux, une couche sous-jacente de duvet fait de petites plumes douceset floconneuses, dont les barbes ne sont pas imbriquées, joue le double rôle d'isolant thermique et de rembourrage. Si les plumes qui ornent le corps de l'oiseau servent à lui donner la forme appropriée, ce sont celles des ailes ou rémiges qui luipermettent de voler.

Il en existe trois sortes, les primaires, les secondaires et les tertiaires.

Les premières sont attachées àl'extrémité de l'aile, aux os qui forment le poignet et la main chez les humains, les secondes à ceux de "l'avant-bras" - radius etcubitus - et les troisièmes à l'humérus.

La base des rémiges et la partie charnue de l'aile sont couvertes de petites plumes appeléestectrices. Cette disposition rend le bord de l'aile situé le long de l'os - le bord d'attaque - beaucoup plus épais que l'autre - le bord de fuite-, qui consiste en une seule couche de rémiges.

Les plumes tectrices forment en outre un bourrelet à l'arrière du bord d'attaque. Une fois poussées, les plumes sont des appendices morts et donc soumis à l'usure.Les oiseaux doivent donc les remplacerrégulièrement.Dans la plupart des cas, la mue s'opère d'une façon progressive.Mais certaines espèces - canards, alcidés -perdent provisoirement la faculté de voler. Les ailes Les ailes sont mises en mouvement à l'aide des muscles pectoraux qui forment deux couches sur le poitrail de l'oiseau.

L'une, faitede muscles très puissants et rattachée à la face inférieure de l'aile, tire celle-ci vers le bas ; l'autre, reliée à un point situé sur la facesupérieure par l'intermédiaire d'un tendon qui passe sur l'omoplate, la tire vers le haut. Les muscles pectoraux sont très développés et ils s'insèrent sur un os non moins massif, le bréchet, crête osseuse médiane portéepar le sternum (il était absent chez l'archéoptéryx, ce qui explique que cet oiseau n'ait pas été capable de véritables vols).

Lebréchet s'appuie sur de grosses apophyses, excroissances situées sur les omoplates, ce qui permet au corps de l'oiseau desupporter la tension provoquée par les muscles pectoraux. Pour réduire le poids du corps et limiter la quantité d'énergie à dépenser, les autres os du squelette sont de plus petite dimension ;ceux des ailes sont gros, creux et renforcés à l'intérieur par des étais ; ceux, massifs, des mâchoires sont remplacés par des becscornés, légers mais très efficaces, et les dents par un gésier, qui broie les aliments une fois qu'ils ont été avalés. La forme et la taille des ailes varient bien sûr selon les espèces.Chez le colibri, elles sont presque rigides, ce qui permet à l'animalde voler verticalement.

En revanche, les ailes des oiseaux qui pratiquent le vol plané en utilisant les courants ascendantsthermiques sont plus grandes et plus souples.Elles présentent également une structure particulièrement complexe.

Très larges afinde capter les courants d'air chaud, elles ont un bord dentelé dû à l'écartement des rémiges.

Les fentes qui séparent celles-ci ontpour rôle de limiter les turbulences qui, en se produisant à l'extrémité des ailes, sont une des causes de la résistance àl'avancement.

Cette disposition donne aussi aux ailes une souplesse extrêmement utile à l'oiseau lorsque il s'élève en décrivant descercles. Les ailes de la plupart des oiseaux sont dotées d'un dispositif qui intervient dans la stabilisation du vol.

Ce dispositif, appelé alule,est constitué d'une aile bâtarde, elle-même formée par les plumes insérées sur le pouce.

L'alule modifie le profil du bord d'attaquede l'aile à basse vitesse afin de réduire les turbulences.

L'oiseau peut ralentir et contrôler parfaitement son atterrissage.. »

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