Le vampire (Faune et Flore)

« Le V ampire 1 mpopulaire dans le monde entier pour s on habitude de «sucer le sang », la chauve-souris vampire a contribué à la mauvaise réputation de toutes les autres chauves-souris.

En r é alit é, ce n 'est pas tellement la p e rte de sang qui est dangereuse pour les victimes du vampire , mai s plutôt les maladies qu 'il peut transmettre, en particulier la rage.

C' est au centre de l'Amérique du Sud que l'on r encon tre les trois espèces de chauves-souris vampires, la plus cou rant e étant le vampire vrai.

Régulièrement assoc iées à la famille des phyllostomaridés , e lles s'en distin­ guen t par l'absence de «fe uill e nasale»: la protu­ bérance qui caractérise certaines chauves-so uris.

On reconnaît l e vam pir e à ses ore ill es poin­ tues, celles des autres chauv es-souris é tant plus arrond i es.

Il est recouvert d' un pelage doux , entre roux et gris marron, plus clair sur les parties moins exposées.

Il est dépourvu de queue mais possède un pouce particulièrement développé dont il se sert presque comme d'un pi d, utilisant l e coussin e t en g uis e de semelle.

Ce pouce est éga le m e nt dot é cl' une g riffe court e et reco urb ée.

Le régime a lim enta ire spécialisé du vampire a e u comme conséquence de réduire le n o mbr e d e ses dents par rapport aux autres chau ves -sou­ ris.

Il n'en poss è d e e n e ffet que vin gt a lors que le s espèces ins ectivores, par exemp le.

e n o nt trente­ six.

D e plus , seules les incisives supérieures et les canin es sont comp lè te m e nt développées.

Elles resse mbl ent à une faucille et sont très coupant es.

Les mol air es sont pet ites et n 'offr e nt pas un e g r and e surface pour la masti cation , ce qui est inutile compt e te nu elu comport e m e nt alimentai­ re cie l'anim a l.

Un habitat varié Le vampire vrai colonise diff ére nts types d 'hab i­ t ats, tant arides qu'humides.

C'es t pourquoi on le rencontre dans les fo rê ts t rop icales ou subtropi­ cales, les bois tempé rés et clans les déserts.

Pen­ dant la journée, il s 'install e généra le m e nt dans des gro ttes où il s'acc roche, la t ê t en bas.

mais a ussi dans des arbr es c re ux, des v ie ux tunn e ls e t les galeries de min es.

D e mani ère généra le.

tous les é difi ces abando nnés représe ntent pour le vamp ire de parfaits gîtes .

Il c hange de temps e n ~ temps d'endroit a fin de rester le p lus près pos- z sible des animau x, de préférence le béta il, qui constitu ent sa principale source de sang.

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Les chauves- souris vampires passent leurs journées pendues la tête en bas dans des grottes ou des arbres creux.

Elles se regroupent en colonies qui peuvent compter 2 000 individus.

Une étude menée au Costa Rica a révélé qu'une colonie de 100 à 150 vampires se nourrissait sur 1200 têtes de b é tail .

' Une chauve­ souris vampire en train de sucer le sang d 'une truie.

Elle utilise ses incisives tranchantes pour couper la peau de ses victimes .

On a observé jusqu 'à quarante vampires se nourrissant en m ê me temps sur un cheval .

Un vampire absorbe environ 7 litres de sang par an.. »