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Le tigre de Sibérie (Faune et Flore)

Publié le 22/02/2012

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Sous ses allures de gros chat, le tigre de Sibérie est avant tout un prédateur inégalable, capable de venir seul à bout d'une proie qui aurait nécessité, chez d'autres espèces, l'intervention de plusieurs individus. Cependant, sa puissance naturelle ne lui suffit plus pour assurer sa survie face à l'acharnement des braconniers et à la destruction de son habitat. De couleur plus claire que ses congénères, le tigre de Sibérie arbore de larges taches parfaitement blanches sur le ventre, en plus de la fourrure fauve et des stries noires propres à tous les tigres. Pendant l'hiver, sa fourrure s'épaissit et devient plus longue.Les mâles sont reconnaissables à leur collier entourant la gorge, plus fourni que chez les femelles. Les forêts d'Oussouri, à 4000 km à l'est de la Russie, sont, avec la Mandchourie, le dernier habitat du tigre de Sibérie. On le rencontre, dans le bassin du fleuve Amour et dans les régions situées entre la Chine et la Corée du Nord. Les montagnes y sont enneigées pendant quatre ou cinq mois de l'année ; durant l'hiver les températures ne remontent que très rarement au-dessus de - 20 °C et descendent parfois bien au-dessous (jusqu'à - 40 °C). Les tigres de Sibérie se protègent des rigueurs hivernales en accumulant, notamment sur leur ventre et sur leurs flancs, une couche de graisse dont l'épaisseur atteint environ cinq centimètres. Cette graisse stockée est un isolant efficace et représente en même temps une réserve énergétique très utile lorsque la nourriture se fait rare. Le tigre de Sibérie mène une existence essentiellement solitaire, parcourant ses territoires de chasse à la recherche de nourriture.

« Le Tigre de Si bérie Sous ses allures de gros chat, le tigre de Sibéri e est avant tout un prédat e ur inéga labl e, capable de ven ir seul à bou t d' une proie qu i aurait né ces sité, che z d' autres espèce s, l'intervention de plusieurs individu s .

Cependant , sa puissance na turelle ne lui s uffit plus pour assurer sa sur vie fa ce à l'a c harnement de s braconniers et à la dest ruction d e s on habitat.

D e couleur plus claire que ses congénères, le tigre de Sibérie arbore de larges taches par­ faitement blanches sur le ventre, en plus de la fourrure fauve et des bandes noires propres à tous les tigres.

Pendant l'hiver, sa fourrure s'épais­ sit et devient plus longue .

Les mâles sont recon­ naissables à leur collier entourant la gorge, plus fourni que chez les femelles.

Les forêts d'Oussori , à 4 000 km à l'est de la Russie, constituent, avec la Mandchourie, le der­ nier habitat du tigre de Sibérie.

C'est là qu'on le rencontre, dans le bassin du fleuve Amour et dans les régions situées entre la Chine et la Corée du Nord.

Les montagnes y sont enneigées pen­ dant quatre ou cinq mois de l'année ; durant l'hiver les températures ne remontent que très rarement au-dessus de -20 oc et descendent par­ fois bien au-dessous Gusqu'à- 40 oc).

Les tigres de Sibérie se protègent de la rigu eur des hivers en accumulant, notamment sur leur ventre et sur leurs flancs , une couche de graisse dont l'épaisseur atteint environ 5 cm.

La graisse ainsi stockée constitue un isolant efficace et représente en même temps une réserve éner­ gétique qui peut leur être très utile lorsque la nourriture se fait rare .

Les énormes et puissantes mâchoires du .....

tigre ainsi que ses dents acérées en font un terrible prédateur.

Sa force est telle qu'il est capable de briser les vertèbres et même le crâne de ses victimes.

Le tigre de Sibérie mène une existence essen­ tiellement solitaire, parcourant tout seul ses terri­ toires de chasse à la recherche de nourriture .

La nourriture et la chasse Les mammifères à sabots, essentiellement des cervidés tels que les isubres , les chevreuils de Sibérie, les sambars ou encore des nilgauts constituent la base de son alimentation.

Toute­ fois , son mets préféré est le sanglier sauvage, un mammif ère qui peut peser jusqu 'à 340 kg, armé ......

Le tigre de S ib é rie est un e xcellent nag eur et on le rencont re souvent aux abords des lacs ou des fle uves .

de terribles canines en forme de défense.

Le tigre n'hésite pas à l'attaquer en s'approchant prudem ­ ment , avant de se jeter sur son dos et de le mordre au cou.

Les crocs du tigre sont suffisam­ ment puissants pour briser la nuque de sa proie, rompant la veine jugulaire et la moelle épinière.

Cependant la victime est bien souvent morte avant, par simple étouffement.

Après la mise à mort , le tigre traîne généralement sa proie sous des fourrés où il pourra la cacher.

En effet, il se met rarement à la dévorer immédiatement, préfé­ rant la manger sur plusieurs jours.

La déforestation de la région de l'Oussouri a entraîné la disparition de nombreux chênes et cèdres.

L'équilibre de la chaîne alimentaire s'en. »

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