Le Squelette des oiseaux et des reptiles

« comme les caméléons, se sont adaptés à la vie arboricol e: ils sont dotés d'une queue préhensile et de pattes en forme de pinces qui le ur permet­ tent de saisir les branches .

La locomotion Chez les serpents, le sque lette autorise quatre modes de reptation différents.

Le plus classique est celui par mouvements horizontaux ondula­ toires.

Le deux i ème est la locomotion rectiligne, sans serpe ntem ent , observée chez les serpents venimeux courts et massifs : la colonne vertébra le res te droite et plusieurs groupes de côtes, aux­ quels sont rattach és des muscles puissants, se sou­ lèvent alternativ ement , parcourus par un mouve­ ment ondu latoire qui rappell e celui d es mill e­ pattes.

Le troisièm e mode d e reptation est la loccr motion par points d'appui successifs: l e serpent prend app ui sur le sol avec la parti e antérieure de son corps , rappro che la partie post érieur e en la faisant adhérer au sol à son tour , puis propulse vers l'ava nt la partie antérieure, et ainsi de s uite.

Le dernier mode de déplacement , plus rare, est la locomotio n par ondulation laté rale, où les ver­ tèbres forment d es anneaux qui ne tou ch e nt le sol qu'à certains endroits , laissant sur le sol une ~ Radiographi e d ' un serpent ayant avalé une grenouille .

Les os du crâne du serpent sont mobiles , ce qui lui permet d'engloutir des proies beaucoup plus grosses que lui.

Le squelette des serpents est doté d'une structure très souple qui autorise plusieurs modes de reptation.

La forme .....

du corps de l'autruche rappelle celle de certaines petites espèces de dinosaures munies de longues pattes.

Les reptiles sont de lointains ancêtres des oiseaux .

trace perpendiculaire à la direction du corps du serpent.

L'ondulation la téra le est utile sur l es sur­ faces lisses, comme le sab le du désert.

La princi­ pale caracté ristique du squele tte des serpents r ésid e t oute fo is dans l a s tru c tur e de le ur crâne, formé de huit pièces osseuses reliées par un tissu lâche, qui peuvent a insi s'éca rter les unes des a utr es.

Il e n est d e m êm e d es deux branches de la mâchoire inf é rieur e, qui se désarticulent de façon à agrandi r l'ouverture de la bouche l orsque le serpent engl o utit de grosses proi es.

Les oiseaux Les oiseaux sont issus d e l éza rds a rboricoles dont les écai lles cornées recouvrant le corps se sont trans formées e n plumes.

Leur squelette présente don c plusi eurs points communs avec celui des reptiles: leur crâne est relié a u cou de la m ême m a nière, et l'articulation e ntr e le c râ n e e t la mâchoire infé rieur e est iden­ tiqu e.

Les osse lets de l'o re ill e moyenne ont une stru ctu re semblable c hez les deux groupes d 'ani­ maux , ainsi que les côtes et l es articulations de la h anc h e.

L es os de la plupart des oiseaux et de cer ta in s r eptiles sont cre u x, et l es pattes des oiseaux sont reco uvertes d'éca illes reptili e nnes.

Les animaux qui r éalisère nt la tran s iti on entre l es reptiles et les oiseaux étaient des lézards dotés ., de côt es mod ifi ées portant d es membranes ~ alair es qui le ur permettaient de planer.

Puis ~ vinrent l es ptérosauriens, ou reptiles volants , qui ~ utilis ère nt le ur me mbran e alaire à la manière des ~ c h a uves-so uris , pour pratiquer le vol battu.

La ! Squelette a de pigeon .

Les os des membre s antérieurs se sont soudés pour former les ailes , tandi s que le bréchet du sternum s 'est consolidé pour fournir un robuste point de fixation aux muscles alaires .

~ Squelette fossilisé d'archéoptéry x, l'ancêtre de l'oiseau .

Il était couvert de plumes , mais son squelette présentait encore de nombreuses caractéristiques reptiliennes .

différenciation ext erne s' acheva avec l'appa rition des plum es, t andis que le squelette deva it e ncore connaît re d'autres modifications.

L'archéoptéryx est co nsid éré comm e le tout premier o iseau à proprement parler.

Co ntrair eme nt aux o iseaux act ue l s, il n' ava it pas de bréchet et les os de ses membres antérieurs n 'é taient pas soudés.

C h ez les oiseaux actuels, les appuis osseux du corps et des muscles son t plus solidemen t soudés e ntr e e ux qu e ch ez les reptiles, nota mm ent au niveau de la poitrin e, du bassin et d es points d 'in­ sertio n des ailes sur la colonn e vertébra le.

Cette consolid ation du squelette , a lli ée à sa plus grande légère té, constitu e une adaptation au vol essen- tielle .

La disparition de la mâchoire reptilienne garn ie de dents, enco re présente chez l'archécr ptéryx, au profit d' un bec lége r et l a r égression des os sans utilit é dans la pratique du vol vont dans le même sens.

Ainsi , le sque lette ne repré­ sente que 10% du poids total d e l'ois eau capable de vole r, t out en éta nt d'une remarquable robus­ tesse , puisqu 'un os c re ux est en fait plus résistant qu'un os plein d e m êm e poids.. »