Le palmier dattier l'arbre des oasis

« chissement de la terre avec de l'engrais ou du fumier et taille des feuilles sèches .

La pollinisation P our que les fruits se for ­ ment sur le dattier femel­ le, il faut que ses fleurs aient été fécondées par le pollen des fleurs du palmier mâle.

Les producteurs de dattes ne se fient ni au vent, ni aux in- sectes, ni à la chance pour ac­ complir cette fécondation, mais appliquent eux-mêmes le pol len sur les fleurs femel­ l es.

Cette technique est con­ nue depuis des millénaires ; des textes mésopotamiens de 2300 avant J.-C.

la décrivent, et !'écrivain latin Pline en avait entendu parler : « On affirme que dans une forêt naturelle, les palmiers fe­ melles privés de mâles n'en- gendrent pas sponta nément, que les dattiers feme ll es en­ tourant à plusieurs un arbre mâle, elles s'inclinent vers lui pour le caresser de leur cou­ ronne de feuillage, tandis que lui dresse et hérisse ses feuilles, et de son souffle, de sa seule vue et aussi de sa poussière, i l les féconde tou­ tes .

Ils possèdent à un tel de­ gré la sexualité, que l'homme a inventé le moyen de les fé­ conder en saupoudrant les pieds femelles avec les fleurs, l e duvet et parfo i s la simp le poussière des pie ds mâ l es.

» En général, on se contente de prélever un rameau fleuri sur le palmier mâle et de l'appli­ quer sur les fleurs femelles, mais on peut aussi extraire le pollen pour le p u lvériser sur les fleurs avec un appareil.

Le pollen déshydraté peut conserver toutes ses proprié­ tés pendant six mois à tempé­ rature ambiante et plus de dix ans s'il est conge l é.

Hababauk, kimri, khalal, rutab et tamr U ne fois la fleur fécondée, le fruit commence à se former ; il grossit, change de couleur, d'aspect et s'enrichit progressivement en sucre.

On distingue traditionnellement cinq périodes de maturatio n.

Hababauk est le tout début. »