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Le mouvement continuel des océans

Publié le 26/03/2012

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Les marées et les vagues sont les manifestations les plus évidentes des mouvements de la mer. Les marées comptent parmi les phénomènes océaniques les mieux connus. Il faut dire que leur observation n'est pas récente. Le voyage que Pythéas entreprit en 325 avant notre ère, de la Grèce à la Grande-Bretagne, lui permit plus tard de démontrer la relation qui existait avec les phases de la Lune entre les pleines mers de syzygie, ou de vive-eau, et les marées de morte-eau. Les exigences du commerce et de la guerre obligèrent les premiers marins à étudier la succession des marées....

« Ci-d ess us: La position ré ciproqu e du Sol eil et d e la Lune par rappor t à la Terre ex erce une action sur le ni ve au des mar ées.

A ux q uadra tur es, lor sque le Soleil et la Lune sont à angle droit par rapp ort à la Terr e (e n haut) , le Soleil compens e parti ell em ent l'attra ctio n g ravitationn ell e de la Lune , et l'amplitude des mar ées est la plu s faibl e.

A ux syzyg i es, lors­ que le Soleil et la Lune sont sur le m ê me axe par rapport à la Terre , soit d 'un mêm e côté (au centr e), s oit des d eu x côtés (e n ba s), le ur s attra c­ tions sont plus importantes , et l'amplitud e des mar ées est ma ximal e.

A g auche: Ancie nn e g alère g r ecque.

L es peupl es de l 'Antiquit é de vaient beau coup d e leu rs co nnai ssan ces de l'océ an et d es mar ées à des explorateur s et sa vant s in­ tr é pid es com me Pyth éas .

deux après la nouvelle ou la pleine lune.

En un point donné , ces marées ont toujours lieu au voisinage d'une certaine heure (appelée autrefois l'établissement du port et correspondant à l'heure temps vrai de la pleine mer (P .M.), le jour d'une marée de syzygie équinoxiale).

Pour expliquer l'action de la Lune sur une Terre qui se­ rait entièrement recouverte d'une couche uniforme d'eau, il suffit d'admettre que, l'attraction de la Lune se faisant sentir au centre de la Terre pour la masse totale, la partie qui est visible de la Lune s'en trouvera rappro­ chée, tandis que la partie invisible s'en trouvera éloignée d'autant.

En .plein océan (cas des petites îles), les amplitudes des marées sont de l'ordre du demi-mètre.

En France, les plus fortes amplitudes se font sentir dans la baie du mont Saint-Michel avec 13 mètres, à cause de la brusque ren­ contre du Cotentin, qui s'oppose à la progression de l 'onde marée.

Les plus fortes du monde, avec environ 17 mètres, se font sentir dans la baie de Fundy au Canada.

La publication du premier annuaire des marées fut faite en France par l'ingénieur hydrographe Chazallon.

Cet ouvrage permet d'obtenir à un instant quelconque les hauteurs au demi-décimètre près et les heures de pleine ou de basse mer à la minute de temps.

Il s'y ajoute une autre donnée , purement française d'ailleurs, qui est le "coefficient de la marée", bien connu des pêcheurs, des navigateurs et même des touristes côtiers.

Il indique l'im­ portance de la marée et s'exprime en "centièmes" par des nombres compris entre 20 centièmes pour les marées les plus faibles et 120 pour les plus fortes.

Pour être plus précis, il faut ajouter (ce que tous les utilisateurs igno­ rent) que les coefficients ne sont volontairement calculés que sur l'onde primordiale, c'est-à-dire la semi-diurne.

La raison en est très simple: seul le coefficient semi-diur­ ne est applicable à toutes les marées de ce type, tandis que le coefficient diurne varie pour chaque port, mais dan s une faible proportion considérée comme négligea­ ble, par ex emple pour calculer une hauteur d'eau par la méthode, également approximative, dite des "douziè­ mes" .

Il peut donc arriver que, dans l'annuaire, une pleine mer (P .M.) de 108, par ex emple, corresponde à une plus 55. »

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