LE MONDE DES INSECTES

« Le monde des insectes cerveau labium labre métatarse .......

! Pattes antérieure a et postérieure de la sauterelle.

Les pattes des insectes sont formées d'éléments constants : hanche (ou coxa), fémur (celui de la sauterelle est développé et pourvu de muscles puissants qui permettent le saut), tibia et tarse.

jabot glande chaîne caecum pylorique salivaire nerveuse ventrale tubes de Malpighi ainsi que de pattes articulées, le terme « arthr o­ pode » (embranchement d'invertébrés dont font partie les insecte s) signifiant « membr e articu lé».

!.:exosquelette est formé d'une substance cor­ née flexible, la chitine qui n'est, à l'origine, ni par­ ticuli èrement rigide ni imperméable.

C'est une proté ine, la sclérotine, qui assure la rigidité de la cuticule.

Une couche cireuse lui conf ère son imperméab ilité.

Bien abrités sous leur carapace, souple et solide à la fois, les insectes s'adaptent et résistent à tou tes sortes de conditions clima­ tiques ; c'e st pourquoi ils sont répandus sur les cinq continents et peuplent aussi bien les milieux terrestres qu'aquatiques.

La cuticule hermétique est toutefois soumise à quelque s contraintes : elle n'est pas évolutive comme une peau ; elle doit être abandonnée - à mesure de la croissance du corps de l'insecte - ! Tête de sauterelle a de face.

On peut distinguer les deux yeux composés et les trois ocelles.

Les pièces buccales sont constituées des mandibules, des maxilles et des lèvres.

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Organes internes de la sauterelle.

La nourriture est absorbée au niveau orifice de l'intestin moyen, génital l'excrétion étant ovipositeur assurée par des glandes tubulaires.

puis remplacée.

C'est le phénomène de la mue ou de la métamor phose.

Lors des mues succes­ sives, une nouvelle cuticule se forme sous l'exo­ sque lette, dont les parties les plus dures s'amin­ cissent, se fragilisent, la chitine que celui -ci contient étant progressive ment digérée par des enzymes : l'a ncienne cuticule rejetée est extrê­ mement mince et se rompt linéairement sur sa partie dorsale et l'in secte qui vien� de muer s'en extr ait, en principe, facilement.

A ce stade, la nouvelle cuticule qui enrobe l'animal est encore blanche et molle.

Mais elle ne tarde pas à brunir et à durcir sous l'action de la sclérotine.

L'insecte a lui -même la capacité de se go nfler d'air et d'eau de mani ère à ajuster sa cuticule à ses nouvelles dimensions.

La taille corporelle Le stade de la mue représente un réel trauma­ tisme pour les insectes.

Beaucoup d'entre eux meurent en tentant de se débarr asser de leur cuti­ cule ; d'au tres sont dévorés par des prédateur s al ors que la cuticule, encore molle, ne peut les protéger .

La mue est aussi, a cont rario , une méthode de limitation de la croissance des insectes : cette derniè re ne saurait être illimitée, puisque les insectes atteindraient une taille trop imp ortante et risqueraient de s'effondrer sous leur propre poids avant le dur cissement de la nouvelle cuticule.

Le plus grand insecte vivant sur la Terre est un scarab ée : il pèse 100 grammes.

Véritable mastodonte pour un insecte, il n'e st, en fait, guère plus lourd qu'une souris.

Ma is un autre facteu r lim ite la taille des insectes : leur système respiratoire.

!.:air pénètre dans les nombr eux orifices latéraux du corps, les .......

La sauterelle-cra paud doit son nom à son aspect étrange.

stigmates, et se dirige directement vers tous les organes grâce à un im portant réseau de petits tubes rigides, les trachées, qui se ramifient dans l'ensemble du corps.

Ce syst ème fonctionne parfaitement chez les in sectes de petite taille: le s trach ées sont cou rtes et la circulation d_e l'air dans le corps s'ef fectue parfaitement.

A l'in verse, chez les insectes de taille supérieur e, les trachées s'allon­ gent et l'air tend à y stagner .

Bien que l'inspi­ ration et l'expiration semblent s'effectuer de façon normale, la longueur du système trachéen ne permet pas d'assurer une ventilation efficace des organes : la capacité d'inspiration de l'air des grands insectes demeur e limi tée.

Les in sectes géants de la période carbonifère - notamment une libellule de 68cm d' envergure -, qui vivaient il y a 290 millions d'années envi­ ro n, ne survécur ent pas aux reptile s et aux mammif ères, bien mieux adaptés qu'eux aux conditions de la vie terrestre.

En reva nche, leur petitesse leur procure quelques ava ntages : ainsi les insectes minuscules, tels les moucherons qui n'atteignent pas un demi-milli ­ mètre, ont-ils des besoins en nour riture et en oxy­ gène extrêmement réduits.

Dès lors, ces insectes sont en mesure de coloniser les endr oits les plus inacc essibles et de sélectionner le «m icro­ habitat » le mieux adapté.

Une larve aquatique de moustique, par exemple, élit domicile au sommet d'un arbre, pourvu qu'au creux d'une branche, CLA SSIFIC ATION DES INSEC TES Les insectes constituent une classe de l'embr anchement des Arthr opodes.

Le nombr e des espèces répertoriées croît d'e nvir on 70 00 par an et s'approche du million.

La classe est divisée en deux sous-classes.

Les apté rygotes sont dépou rvus d'ai les et incluent 4 ordres : Thysanoures (lépismes) Di plo u res (cam poeles) Protoures ( acer entomons) Podures (collemboles) Les ptérygotes sont les insectes ailés.

Ils incluent 28 ordres : Plectoptères (éphémères) Odonates (libellules) Dictyoptères (mantes) Isoptères (termites) Zoraptères ( zorotypus) Plécoptères (peries) Chéleu toptères (phasmes) Notoptères (grylloblattes) Orthop tères (crique ts, grillons) Embloptères (embies) Psocoptères (psoques) Mallop hages (poux d'oiseaux) Anoploures (poux) Homoptères (pucerons, cigales) Hétéroptères (punaises) Thysanoptères (thrips) Dermaptères (forticules) Mégaloptères (sialis) Raphldl optères ( raphidie) Planlpennes (fourmis-lions) Mécop tères (panorpes) Trlchoptères (phryganes) Lépidoptères (papillons) Diptères (�stiques, �ches) Aphanip tères (puces) Coléoptères (scarabées) Strepslptères ( st ylops) Hyménoptères (abeilles, fourmis). »