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Le grand désert paléoarctique

Publié le 26/03/2012

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Au sud de la région paléoarctique, entre la zone éthiopienne et la zone orientale, se trouve une bande de transition. On y rencontre des animaux aussi bien de l'est que de l'ouest, mais seules quelques espèces s'y établissent réellement. Il n'en va pas de même des provinces au nord-est de la Chine qui se caractérisent par une population dense et des cultures introduites depuis plusieurs siècles. Mais, outre ces provinces et la chaîne de l'Himalaya, ...

« Ci-dessus: Comm e la plupart des reptiles du désert , la vipère cornue peut s'enterrer dans le sable dans un temps extrêmement bref et échap ­ per ainsi aux chaleurs torrides du soleil.

A gauche: Au Maroc, les chèvres montent dans les arganiers pour man­ ger les feuilles .

Comme les caprinés broutent l'herbe d'u n territoire très vaste et nettoient le sol de toute végétation, ils contribuent à étendre le désert .

Ci-dessous : Même si le fennec avec sa fourrure jaune fauve est le plus petit de tous les renards, il a les plus grandes oreilles.

Ce petit carnivore est capable de viv re à une grande distance des oasis .

exemple est l'addax ou antilope de Mendès, également très rare, qui est une proche parente de l'oryx d'Arabie avec lequel elle ne partage cependant pas la férocité.

Les fennecs ont une autre manière pour trouver 1 'humidi­ té nécessaire à leur corps.

En effet, tout comme d'autres espèces, ils sucent le sang et la lymphe des petits rongeurs qu'ils attrapent.

Le fennec a une nourriture plus variée que les autres renards.

Il mange des rongeurs, des lézards, des insectes, des dattes et d'autres fruits.

Tout comme d'autres espèces animales, les fennecs ont plus d'une façon pour régulariser leur température.

La première consiste à se cacher le jour dans leur tanière et à n'en sortir que la nuit pour chasser.

La seconde est physiologique.

Leurs grandes oreilles, dont les vaisseaux sanguins apparaissent à la surface des pavillons auriculai­ res, permettent en effet une déperdition de la chaleur cor­ porelle dans l'air ambiant et ainsi une régularisation de leur température interne.

Leurs grandes griffes dégagent également de la chaleur et lui sont très utiles pour creu­ ser.

Les grandes oreilles présentent encore une autre utili­ té, celle d'entendre parfaitement chaque bruit.

Pour un carnassier vivant dans une région aussi pauvre en ani­ maux de proie, cet élément constitue un grand avantage.

Les petits mammifères du désert tels que les renards et les rongeurs ont élaboré des méthodes spéciales pour conser ­ ver au maximum l'eau contenue dans leur corps.

Nombre d'entre eux ne transpirent jamais et leurs reins sont telle­ ment bien adaptés à ce climat qu'ils éliminent un maxi­ mum d'excrétions et un minimum d'urine.

Les rats du désert ont même, à l'intérieur de leurs conduits nasaux, un système de refroidissement grâce auquel l'humidité contenue dans l'air chaud expiré par l'animal est conden­ sée et retenue dans le corps.

Les onagres du désert persique ont également de grandes oreilles qui réduisent la chaleur corporelle.

Mais ces ani­ maux possèdent encore un autre moyen pour survivre dans le désert: la vitesse.

Pour trouver de l'eau, ils sont capables de parcourir de grandes distances en un temps extrêmement bref.

Ils sont également capables de boire de grandes quantités d'eau dans un minimum de temps.

Certains boivent l'équivalent d'un quart du poids de leur corps en quelques minutes seulement.

Les onagres sup­ portent une déshydratation de 30 pour cent sans subir des conséquences fâcheuses pour leur équilibre corporel.

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