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Le climat et la végétation

Publié le 16/11/2011

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Chaque plante se développe dans un environnement fait de conditions climatiques, pédologiques et biologiques. La scie.nce des relations entre les organismes vivants et le milieu géographique est l'écologie. Chaque plante exige, pour réaliser son cycle végétatif, un environnement favorable, mais elle peut s'adapter à des excès et à des manques. Les signes de l'adaptation des plantes marquent la prépondérance de tel facteur climatologique et leur étude se révèle d'un grand intérêt.

« Blé eoue la neige (Martlnerle-Fotogram).

SI les céréale~ del réglons tempéréee eont vemalls6e1 par le froid, la neige le1 protège de1 températ\jree exce11lve1.

· Lee longues et large~ feuilles du bananier, déchirées en lanlé·.

ree par le vent, facilitent l'évaporation de l'eau qu'li pulle abondamment.

(Holmès-Lebel).

absolument nécessaire pour que les fonctions vitales s'accomplissent pendant les jours chauds : c'est pendant cette période que se fait « le processus de la mise à fleur )) ou vernalisation.

La plupart des céréales de nos régions sont · vernalisées par le froid, mais, si on sème les céréales au printemps, il faut provoquer artificiellement la vernalisation pour pouvoir récolter en été les épis.

Les plantes sont sensibles aux températures extrêmes une température excessive peut entraîner la mort de la plante mais avant que cette tem­ pérature soit atteinte, elle a tenté de réagir pour en limiter les effets (par exemple le cactus géant du Sud-Ouest des Etats-Unis ré­ siste à une température de - 8°3 pendant .

15 heures mais meurt si elle dure 25 heures).

Les plantes s'adaptent pour passer la mau­ vaise saison et changent d'aspect dans les parties qui dépassent du sol.

On classe les plantes en fonction de leur adaptation à cette mauvaise saison et si on calcule, pour une région, le pourcentage de chaque catégorie de plantes, on obtient le spectre biologique, image globale des adaptations des plantes à la saison défavorable du climat.

Le rôle de l'eau La plante s'intègre dans le gigantesque cycle de l'eau de la nature; mais l'eau ne peut être étudiée seule, nous retrouvon s toujours ce même binôme : température-précipitations.

Plu­ sieurs mesures (indice d'aridité, diagramme ombrothermique de Gau ssen (1), bilan hy­ drique) tentent de cerner ces rapports et de présenter un bilan entre l'eau reçue par une région et les pertes subies par évaporation ou transpiration .

Les plantes s'adaptent aux condi­ tions créées par ce bilan températures, préci­ pitations, mais à partir d'un certain seuil ce­ pendant.

Adaptat ion à la sécheresse plantes xéroph iles Certaines plantes s'adaptent à la température excessive en réduisant leur transpiration : elles perdent peu d'eau , transpirent moins et pré­ lève .nt grâce à une forte pre ssion osmotique une eau peu abondante.

La plante développe son système racinaire en profondeur et latéralement , pour profiter au maximum de l'eau infiltrée.

Elle adapte son système foliaire pour limiter la transpira­ tion : les feuilles sont petites, ré·duites à des écailles ou transformées en épines et la cuticule, épaisse, s'imprègne de gomme, de cire, de résine, (1) Etablis par le botaniste Gaussen, ces diagrammes met­ tent en rapport les précipitations et les températures men ­ suelles d'un lieu en utilisant une échelle deux fols plus grande pour les to• que pour les pluies (par ex.

: si 1 cm = 10, 0,5 cm = 10 mm de pluie) .

Lorsque la courbe des températures passe au-dessus de celle des pluies, on estime que les plantes manquent d'eau.

Voir exemples sur les cartes de climats.. »

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