Le Cerveau des animaux

« podes -les poulpes, les calmars et les seiches.

Simultanément, leurs tentacules ont acqu is une grande adresse qui en fait des chasseurs de pre­ mier ordre au sein de l'univers mar in.

Chez les céphalopodes, l es gang lions fusionnent et for ­ ment un centre de commande disposé en anneau autour de l'orifice buccal.

À l'intérieur de ce centre, différents gang lions contrô l ent des zones correspondant aux fonctions de l'orga ­ nisme.

Même si chez les invertébrés , animaux dépourvus de colonne vertébrale , le système ner­ veux peut être très comp lexe - la mouche domes­ tique possède par exemp le pl us d 'un million de cellules nerveuses- , le développement de grands cerveaux ne sera réa lisé que chez les vertébrés.

Le cerveau des vertébrés Les premiers vertébrés sont apparus il y 500 mil­ lions d'années.

C'étaient des poissons dépourvus de mâchoires , les agnathes.

Ils étaient dot és d'une épine dorsale, une série d'os qui protègent le cordon nei'Veux.

Chez les vertébrés, un sys tè­ me nerveux central, formé du cordon dorsal et du cerveau, est connecté aux organes sensoriels qui constituent le système nerveux périphérique.

Le cerveau des vertébrés est divisé en trois parties: le cerveau antérieur, le cerveau intermé­ diaire ou moyen et le cerveau postérieur.

Chez les poissons , les trois sens majeurs, c'est-à-dire l'odorat, la vue et l'ouïe correspondent chacun à une de ces parties.

Chez les poissons primitifs et les amphibiens , les lobes optiques du cerveau moyen sont les plus développés car la vue est le sens le plus sollicité .

bE SAVIEZ-VOUS ? • Chez les mammifères, chaque neurone peut être relié à 1 000 autres neurones.

• Certains reptiles sont capables d'interpré­ ter les signaux chimiques en provenance de leur environnemen t grâce à des récepteurs sensorie ls situés sur les côtés de leur tête.

• L'homme ne détecte pas les c hamps magné­ tiques, contrairement à certains ma mmifères et aux oiseaux, qui semblent dépendre de ce sens pour leurs migrations.

Les baleines peu­ vent elles aussi probablement percevoir ces forces terrestres.

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Ce chimpanz é utilise un bâton pour rechercher sa nourriture dans l'eau , ce qui est un signe indéniable d'intelligence .

Ces animaux sont nos parents les plus proches .

Cependant , leur cortex cérébral est infiniment moins développé que celui des humains .

Les vertébrés ont développé l'une ou l'autre partie de leur cerveau en fonction de leur envi­ ronnement et de leur mode de vie.

Les oiseaux par exemple n'ont pas besoin d 'un sens puissant de l'odorat , aussi les centres olfactifs qui siègent dans le cerveau antérieur sont-ils faiblement déve­ loppés.

À l'inverse, les centres qui contrôlent les comportements instinctifs, comme la construc­ tion du nid, le sont.

Si chez les oiseaux le cerveau moyen est relativement bien développé, il ne revêt jamais la même ampleur que chez les mam­ mifères.

Chez certains vertébrés , il devient la région la plus importante du cerveau et les lobes optiques sont par comparaison moins importants.

Chez quelques proches parents du crocodile, le cerveau se subdivise en deux moitiés appelées les hémisphères cérébraux .

Ces derniers attei­ gnent chez les mammifères un développement extrême .

Ils sont recouverts pour la première fois de fines nappes de neurones qui forment le cor­ tex cérébral.

Chez nombre de mammifères , le cortex cérébral est constitué de plusieurs couches repliées sur elles-mêmes et creusées de sillons: c'est ce qu'on appelle les circonvolutions.

Cela permet à l'animal d' accroître ses capacités de traitement de l'information.

Dans certains Aigle chauve d 'Amérique du Nord .

..,.._ Les cerveaux des oiseaux sont de taille moyenne mais très efficaces.

Les zones contrôlant l'instinct sont bien développées et capables de détecte r les champs magnétiques.

! Petit caïman A des marécages de Trinidad .

C'est probablement chez une espèce similaire que le cortex cérébral , qui devait permettre des comportements plus sophistiqués , est apparu .

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Poisson-papillon des récifs coralliens.

Les poissons dépourvus de mâchoires ont été les premiers à apparaÎtre.

C 'est d'eux que dériveront les vrais poissons ou gnathostomes .

Leur cerveau se subdivise en trois part ies égales.

groupes, comme les primates et les mammifères marins, les couches et les circonvolutions de la "matière grise " sont nombreuses et complexes.

La taille des hémisphères cérébraux et la densité des circonvolutions sont en rapport direct avec l'intelligence de l'animal.

S'il est possible de prévoir la réaction d'un animal à la stimulation d'une région de son cerveau, il est difficile de prévoir la réponse à une stimulation du cortex cérébral.

En effet, les possibilités de choix dans cette zone cérébrale sont bien plus nombreuses.. »