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Le Babouin

Publié le 11/09/2012

Extrait du document

Dès lors, il n'est pas surprenant que les babouins coexistent pacifiquement avec de nombreuses espèces. On les voit côtoyer des antilopes, des zèbres, des girafes ou des buffles. Une coexistence bénéfique pour les deux partis: ainsi, dans les plaines dégagées, les babouins restent souvent à proximité des impalas, tandis qu'en forêt ils recherchent les guibs harnachés. En effet, ces deux espèces se servent de leur odorat pour repérer les prédateurs, tandis que le babouin fait confiance à sa vue aiguisée. C'est pourquoi il regarde tout Je temps autour de lui lorsqu'il se nourrit. Dès qu'il détecte un ennemi, Je babouin pousse un cri d'alarme qui alerte tous les animaux. De même, il s'enfuit lorsqu'il entend le signal de danger lancé par un impala ou un guibharnaché. Cette aide mutuelle est particulièrement utile près des points d'eau où la visibilité est limitée en raison de la végétation. Lorsqu'une troupe de babouins se repose ou mange, les individus se séparent en plusieurs petits groupes. Ceux-ci comprennent généralement deux femelles et leurs petits, ou un mâle adulte avec une ou plusieurs femelles et des jeunes qui lui font sa toilette....

« 1 Le Babouin gie est bien adapt ée à la vie au sol.

À la diffé­ rence des singes arboricoles et des autres singes v ivant au sol , comme par exemple les chimpan- · zés et les gorilles , leurs quatre membres sont d 'égale longueur, leurs pieds et leurs mains sont larges et épais, et leurs pouces très développés.

La plupart des singes marchent le plus souvent sur leurs pattes arrière, tand is que les babouins utilisent fréquemment leurs quatre membres pour se déplacer.

Autre différence par rapport à de nombreuses espèces simiesques , les babouins n 'ont pas de queue préhensile, c' est-à-dire qu'i ls ne peuvent pas l'enrou ler autour des branches pour grimper plus facilement aux arbres.

La nuit dans les arbres Bien qu'ils passent toutes leurs journées au sol, les babouins choisissent toujours des territoires plantés d'arbres.

En e ffe t, ils peuvent y grimper afin de surveiller l es alento urs et, parfois, afin d 'échapper à un prédateur.

La nuit , lorsque l es prédateurs en général et les serpents en particu­ lier sont plus actifs , les babouins s'installent au sommet de l'arbre le plus haut pour y dormir.

Comme ils s'assoien t sur des branches très fines , un groupe entier de babouins tient sur quelques arbres seulement.

On pense qu'ils s'assoupissent à tour de rôle.

Ainsi , il y a toujours un membre de la communauté pour surve iller le territoire.

La seule exception à cette règle est l'hamadryas (Papio hamadryas) , qui vit dans l es rochers.

A la différence de la plupart des grands ani­ maux sauvages, l es babouins vivent fréquem­ ment à proximité des habitations humaines.

Les champs et les plantations consti tuent en e ffet pour eux une source abondan te et facile de nourri ture.

Les babouins sont des animaux intelli­ gents qui tirent profit de leurs expériences.

Ainsi, si une personne tire au fusil sur un babouin, 736 ! Lorsqu'un babouin fait la toilette de a l'un de ses congénères, il ne se contente pas de nettoyer sa fourrure et de le débarrasser des tiques et autres parasites.

En effet, ces gestes sont aussi destinés à assurer la cohésion sociale du groupe.

' Les babouins d'un groupe restent toujours ensemble , même lorsqu'ils mangent ou se déplacent.

Ils partagent souvent leur vaste territoire avec d'autres animaux comme, par exemple, les buffles et les antilopes.

ce lu i-d se tiendra désormais hors de portée de toute personne portant une arme à feu.

Dans cer­ taines régions , les babouins causent parfois d'im­ portants dommages aux cultures.

Pourtant la faute en incombe en fait aux hommes .

En effet, l e principal prédateur du babouin est le léopard.

Or dans l es zones où cet animal a été massive­ ment chassé -soit pour sa fourrure, soit parce qu ' il s'attaquait aux animaux domestiques -, tl l'équilibre écologique a été bouleversé et le nombre de babouins a rapidement augmenté.

Les babouins sont des animaux très sociaux qui vivent en group es fortem ent hiérarchisés.

Il s se rassemblent dans des communautés comp­ tant de quarant e à soixante individus de tous l es âges , qui se regroupent parfois pour former une troupe plu s important e.

Chaque individu ne se sent en sécurité qu'au se in de sa communauté.

Aucun d'entre eux ne vivrait isolé.

Ces groupes sont structur és s e lon des interdépendances sociales fort complexes.

Au sein d'entre eux, on peut distinguer différents types de personna lit é.

Un vaste territoire Le territoire naturel occupé par un groupe de babouins s'étend sur une superficie variant de 5 à 15 km '.

Plusieurs communautés partagent géné­ ralement le même territoire .

Si la nourriture et l'eau sont suffisamment abondantes, elles se ren­ contrent rarement.

Lorsque cela arrive - par exemp l e, à la fin de la saison sèche, autour de l'un des derniers points d' eau-, les groupes ne se mélangent ni ne s'affrontent.

Ils montrent cepen­ dant un intérêt réciproque .

En général, l es petits groupes évitent les plus grands.

Bien que cela ne soit pas évident à première vue , les groupes de babouins, lorsqu'ils se dép la­ cent , sont structurés selon un ordre tr ès précis.

L es mâles non dominants , mais au ssi parfois l es mâles adu ltes les plus forts ouvrent la marche, suivis des petits et des femelles âgées.

Au centre du groupe se trouvent les autres femelles , les bébés , les jeunes et les mâles dominants.

Ainsi, l es feme lles et les petits seront efficaceme nt défendus en cas d'attaque.. »

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