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La Pollution des rivières

Publié le 26/10/2011

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L'incidence la plus évidente et la plus directe est l'absorption par la faune aquatique des produits chimiques entraînant des malformations chez certaines espèces, voire leur disparition. Le cadmium est un métal lourd présent en solution en eau douce. Il est absorbé par les poissons mais également par les hommes.

« considérable de la teneur en nitrates des nappes phréatiques.

Selon la norme en vigueur, pour que toute eau soit potable , il faut qu'elle en contienne moins de 50 mg par litre; ce taux est souvent dé­ passé au nord de la Loire, en Alsace et en Poitou­ Charentes, régions fortement agricoles.

En Grande-Bretagne et au pays de Galles, l'agriculture occupe presque 80 % des terres.

Chaque année elle donne lieu à l'épandage de deux millions et demi de tonnes d'azote , de phos­ phore et de potassium sur les terres.

Il s'agit de composés organiques qui subsistent dans l'envi­ ronnement pendant plusieurs années, s'inscrivant dans les chaînes alimentaires dont le dernier consommateur est souvent l'homme.

Une grande partie de ces fertilisants finissent par s'infiltrer dans les nappes phréatiques qui alimentent les rivières .

Il en est de même pour les nitrates et les phos­ phates qu'utilisent les agriculteurs pour améliorer le rendement des cultures de céréales.

Ils produi­ sent des liquides toxiques que l'on retrouve aux endroits où les fourrages sont ensilés, et à proximi­ té des élevages de porcs et de volailles qui les consomment.

De plus, les excréments des ani­ maux ayant absorbé des substances toxiques le sont encore plus.

Ces derniers contiennent en outre des produits pharmaceutiques administrés au cours de l'élevage tels que les antibiotiques , les hormones et les désinfectants.

Les bains anti­ parasites appliqués aux moutons contiendraient quelque 450 agents actifs appelés biocides pour leur action destructrice sur les organismes vivants.

La pisciculture fait peser une menace crois­ sante sur les eaux des rivières et des fleuves en raison des grandes quantités de produits qu'elle utilise afin de prévenir les maladies et d'assainir les eaux d'élevage.

Les effluents provenant des égouts et des eaux domestiques charrient des substances sem­ blables, notamment des solutions hormonales contenues dans certains traitements et rejetés avec les urines.

Le déversement des effluents ur­ bains et industriels a donc sa part de responsabi­ lité dans la pollution des eaux.

La présence de substances chimiques et de métaux lourds tels que le cadmium, le plomb et le zinc dans les ! Encore trop A de personnes ne manifestent aucun respect pour ta nature , comme en témoignent ces déchets abandonnés au fil de l'eau.

Leur décomposition engendre des dégâts considérables sur tes espèces animales et végétales.

~ Ce poisson mort flottant à ta surface de t 'eau est une preuve évidente du haut degré de pollution de son habitat .

De très nombreuses espèces disparaissent empoisonnées par des substances toxiques .

eaux rejetées directement dans les rivières par l'in­ dustrie est souvent lourde de conséquences pour la faune et la flore.

En outre , la combustion des hydrocarbures fossiles provoque des pluies acides qui polluent de nombreux écosystèmes dont les réserves d 'eau douce.

On distingue deux formes de pluies acides, selon qu'elles sont provoquées par des particules (suie, poussière) ou par des va­ peurs liquides et des gaz (dioxyde sulfurique et oxyde nitreux).

Lorsque ces gaz s'associent aux gouttes de pluie, il se forme des concentrés acides, sulfureux ou nitreux.

Plus récemment est apparue la pollution thermique .

Elle provient des centrales thermonucléaires qui, en déversant dans les rivières les eaux qui ont servi au refroidis­ sement des condenseurs, provoquent une forte élévation de la température de l'eau.

La filtration On utilise le terme de filtration ou lessivage pour désigner le processus de migration des agents polluants de la surface du sol vers les réseaux aquifères souterrains, qu'il s'agisse de polluants li­ quides ou solides.

Lorsque les déchets se dépo-. »

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