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LA MÉDECINE VÉTÉRINAIRE

Publié le 08/11/2011

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Dès la préhistoire, les hommes ont essayé de soigner les animaux, la découverte d'un certain nombre de restes fossilisés le prouve, on a entre autres pu observer des os portant des traces de fractures qui auraient été soignés et se seraient ressoudés. Les Egyptiens, chez qui les animaux occupaient une place importante, ne nous ont laissé aucune trace écrite sur les méthodes qu'ils employaient pour les soigner. Toutefois, il est certain qu'ils pratiquaient des actes chirurgicaux, notamment les opérations de cataractes. Une certaine superstition se mêlait à ces traitements, et avant d'opérer l'animal malade on faisait des incantations.

« esclaves affranchis qui auparavant s'occupaient du bétail et avaient acquis un certain nombre de connaissances en ce domaine.

Il faut noter égale­ ment que chez les Romains la profession de méde­ cin était surtout réservée à d'anciens esclaves et n'était pas du tout considérée par la société riche.

L'Empire romain disparu on assiste progressive­ ment au déclin de la médecine vétérinaire.

Au cours du Moyen Age, seuls les Arabes s'intéressent aux soins à donner aux animaux, et notamment aux chevaux.

Non seulement ils recou­ rent aux connaissances médicales de l'Antiquité, mais ils recherchent des soins nouveaux · et des médicaments utiles.

En France, au XIIIe siècle, les soins sont donnés aux animaux et en particulier aux chevaux par les « mareschaux ».

Ils appliquent des traitements rela­ tivement simples.

Au XVIIe siècle ils sont rempla­ cés par les « écuyers •, et ce n'est qu'au XVIIIe siè­ cle que la médecine vétérinaire prend son essor.

En 1762, Claude Bourgelat fonde à Lyon la première école vétérinaire qui s'appelle tout d'abord Ecole royale vétérinaire ~t d'économie rurale.

En 1765, est fondée l'école de Maisons­ Alfort; celle de Toulouse ne le sera qu'en 1828.

Mais déjà de nombreux savants s'intéressent aux maladies animales.

COMMENT DEVIENT-ON VETERINAIRE ? En France, la formation des futurs vétérinaires est assurée par trois écoles, celles de Maisons­ Alfort (région parisienne), de To\llouse et de Lyon.

Une quatrième devrait ouvrir prochainement à Nantes (1979-1980).

Ces trois établissements dépendent du ministère de l'Agriculture.

Le recru­ tement a lieu par concours et les candidats admis sont affectés dans l'une des trois écoles en fonction de leurs préférences et de leur rang d'admission.

La préparation au concours d'entrée dure un ou deux ans, parfois trois.

Elle peut se faire dans quel­ ques lycées (18 en tout), parmi lesquels nous cite­ rons le lycée Saint-Louis à Paris et le lycée du Parc à Lyon.

Quelques candidats préparent ce concours dans une faculté de sciences ou bien dans un éta­ blissement privé.

Il semble toutefois que les meil­ leures chances de réussite s'obtiennent dans un lycée.

Si le nombre de candidats désireux de prépa­ rer ce concours d'entrée est important, peu sont en fait admis dans ces lycées et le choix se porte sur­ tout sur les bons élèves en mathématiques et en physique.

Quant au concours d'entrée lui-même, il est très sélectif, et seulement 1 candidat sur 6 est admis, soit environ 400 chaque année, répartis sur les trois écoles.

Après quatres années d'études sanctionnées chacune par un examen, les étudiants doivent pour obtenir le titre de docteur vétérinaire soutenir une thèse devant une faculté de médecine (Paris, Lyon ou Toulouse).

Ce n'est qu'à partir de ce moment-là qu'ils peuvent exercer.

Certains, pour obtenir une spécialisation en médecine vétérinaire tropicale, accomplissent une année d'études supplémentaire à l'Institut d'élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux à Maisons-Alfort.

Cet institut, créé en 1948, a rem­ placé l'Institut vétérinaire exotique, lui-même créé en 1921.

Tous les vétérinaires exerçant en clientèle doivent obligatoirement être inscrits au tableau départemental de l'ordre des vétérinaires.

L'ordre lui-même est assez récent, créé par une ordonnance du 18 février 1942.

Ce n'est que depuis 1938 qu'il est obligatoire, pour exercer la profession de vétérinaire, d'être pourvu du diplôme de docteur vétérinaire ou du diplôme d'Etat de vétérinaire (diplôme octroyé avant la création du doctorat).

LES VETERINAIRES ET LEUR TRAVAIL A leur sortie de l'école, les vétérinaires ont le choix entre plusieurs orientations.

Le plus grand nombre d'entre eux deviennent praticiens soit en milieu rural, soit en ville.

D'autres, une minorité, s'orientent vers des emplois administratifs.

Quelques-uns choisissent l'enseignement ou la recherche ou bien encore travaillent dans l'indus­ trie ou dans l'armée.

Actuellement, on compte 5 150 libéraux sur un total de 6 000 vétérinaires en exercice.

Il faut noter qu'en Europe la France est le pays doté du plus fort pourcentage de vétérinaires libéraux.

Dans l'ensemble, les étudiants en cours d'études affirment, certainement avec sincérité, qu'il ont choisi ce métier par amour pour les animaux et aussi pour vivre plus près de la nature.

Au début de leurs études, un grand nombre d'entre eux pré­ voient de s'installer par la suite à la campagne.

Or à la sortie de l'école, on constate que la plupart ont changé d'idée et deviennent des vétérinaires cita­ dins, des « canins • comme on les appelle dans la profession.

On peut, semble-t-il, expliquer ce com­ portement par le fait que pour la plupart ils igno­ rent, lorsqu'ils rentrent à l'école vétérinaire, les réa­ lités du monde rural.

Rares sont ceux qui ont pensé auparavant aux servitudes qu'impliquent les soins à donner aux animaux, et notamment les déplace­ ments à la campagne à toutes les heures de la jour­ née et de la nuit.

D'autre part, la profession de « ca-. »

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