La Famille des ratons laveurs
Publié le 17/09/2013
Extrait du document
Les ratons laveurs et leurs cousins descendent des canidés (la famille des chiens) et sont apparus il y a plus de 20 millions d'années, quand l'Europe et l'Amérique du Nord étaient encore réunies. À l'exception du petit panda, tous les membres de la famille des ratons laveurs habitent le continent américain.
L
es membres de la famille des ratons laveurs sont tous des mammifères à fourrure, au corps allongé et de taille petite ou moyenne. La couleur de leur pelage varie, mais ils possè¬dent tous une longue queue, arborant souvent des anneaux de couleur foncée. Beaucoup d'es¬pèces présentent un masque facial caractéris¬tique, le plus célèbre étant celui du raton laveur lui-même, dont le masque ressemble à celui de Zorro. Ces animaux sont de bons grimpeurs. Ils sont plantigrades, c'est-à-dire «ils se déplacent sur la plante des pieds, comme les ours ou les humains. Chaque pied possède cinq doigts dont les griffes sont repliées vers l'arrière. •
Ces espèces appartiennent au grand groupe des carnivores; cependant, la plupart sont en fait des omnivores et ont des dents adaptées à un régime alimentaire varié.
La plupart des membres de la famille sont nocturnes et passent la journée à l'abri d'un trou d'arbre ou camouflés dans les branches. Quand les arbres sont rares sur leur territoire, ils s'abritent dans des terriers ou dans des cavités rocheuses.
«
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•
Au xtx siècle, le raton laveur était l'espèce
la plus importante d'animal à fourrure aux
États-Unis.
La Famille des ratons laveurs
LE SAVIEZ-VOUS?
•
Le raton laveur commun est le principal vec-
teur de la rage dans le sud-est des Etats-
Unis.
•
Le nom latin du raton laveur est
Procyon
Iotor.
Lotor signifie « celui qui lave ', faisant
ainsi référence à son comportement, observé
en captivité, de lavage de la nourriture.
En
fait, lé raton laveur ne lave pas véritablement
sa nourriture, mais, en se mouillant les
pattes, il augmente leur sensibilité tactile.
•
Les coatis ont un pelage de couleur très
variable.
Il a été observé dans une portée
des individus rouges, gris ou bruns!
•
Le kinkajou occupe la nuit la même niche
écologique que celle occupée le jour par les
singes du Nouveau Monde à la queue préhen-
sile.
•
Les bassaris sont considérés comme les
plus primitifs des procyonidés.
Les espèces
actuelles sont presque identiques aux fossiles
d'espèces ayant vécu il y a des millions d'an-
nées.
•
Quand ils sont en colère, les bassaris font
bouffer le pelage de leur queue à l'instar des
chats, le diamètre de celle-ci pouvant alors
excéder celui du corps.
•
Les olingos peuvent manger jusqu'à un
tiers de leur poids en une seule nuit.
•
Lorsqu'il recherche de la nourriture, un
coati creuse des trous avec les griffes de ses
pattes antérieures, ce qui lui permet ensuite
de fourrager le sol à la recherche de larves à
l'aide de son museau allongé.
•
La chasse aux ratons laveurs avec des
chiens est un sport populaire dans certaines
régions des Etats-Unis à la fin de l'automne.
Les ratons laveurs sont repoussés aux sommets
des arbres par les chiens, puis tirés par les
chasseurs.
Si un chien poursuit un raton laveur
dans l'eau, ce dernier peut noyer son assaillant
en le maintenant sous l'eau.
Le raton laveur est omnivore.
Il est très pré-
cautionneux et ne manque jamais d'examiner
longuement sa proie avant de la déguster.
Il
mange des végétaux, des raisins ou des fruits
sauvages, des noix, de l'herbe et toute une varié-
té
arié
té de feuilles.
Ses proies comprennent des larves,
des criquets, des sauterelles, des petits mammi-
fères (écureuils, campagnols ou souris); il se
nourrit également de vers de terre, de crustacés,
d'escargots, de reptiles comme les tortues et
leurs oeufs, de grenouilles, d'oeufs et de nichées
d'oiseaux.
Une espèce, le raton laveur mangeur
de crabes, est plus spécialisée, mais, en dépit de
son nom, les crabes ne constituent nullement
son plat principal puisqu'il se nourrit plus géné-
ralement
éné
ralement de diverses proies aquatiques.
Le milieu
Généralement, le raton laveur se met à l'abri
dans les trous d'arbres, de rochers, ou dans un
terrier abandonné par un autre animal.
Il peut
aussi occuper des cabanes ou des granges.
Au
nord de son aire de répartition, il devient inactif
pendant les plus grands froids de l'hiver et reste
dans son abri pendant des jours, vivant sur ses
réserves de graisse accumulées pendant l'autom-
ne.
Cependant, il n'hiberne pas véritablement
car son rythme cardiaque ne ralentit pas, sa tem-
pérature corporelle ne chute pas et son métabo-
lisme n'est pas modifié.
La reproduction
Le raton laveur commun se reproduit fin janvier-
début février et les mâles partent alors à la
recherche de femelles, parfois sur un grand
territoire.
Le mâle passe quelques jours avec la
femelle dans son terrier pour l'accouplement,
puis il se met en quête d'une nouvelle femelle
s
A
Ce raton laveur commun se régale
d'un lapin.
Les pattes antérieures
sont adaptées à la manipulation des objets,
alors que les pattes postérieures supportent
l'essentiel du poids du corps.
Y
Cette femelle raton laveur surveille
son petit.
Les mâles ne s'occupent
pas des jeunes..
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