Ecologie
Publié le 04/01/2012
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L'étude de l'environnement naturel a pris une grande importance avec l'avènement de l'ère atomique et l'explosion démographique mondiale. L'homme peut agir désormais avec une puissance sans précédent sur un milleu vivant dont il ignore la plupart des mécanismes. Cette ignorance a déjà entraîné de nombreuses erreurs (pollution, dégradation des sols, disparitions d'espèces, etc.). Pour y remédier, il s'est créé une nouvelle division fondamentale de la biologie: l'écologie, qui étudie les conditions d'habitat des êtres vivants.

«
L'ÉCOLOGIE
I.
Des symboles, des chiffres et des paradoxes
Le 26 avril 1986, le réacteur n° 4 de la centrale nucléaire de
Tchernobyl explose.
Des centaines de tonnes de particules
radioactives, notamment du césium 137, contaminent le sol et
l'atmosphère.
Le bilan des victimes humaines est toujours
incertain, au gré de débats contradictoires entre les États,
les organisations internationales, les institutions défendant
l'énergie nucléaire et les organisations écologistes : entre
40 000 et 560 000 morts.
Cette catastrophe a pris la dimension
d'un symbole : celui des risques écologiques considérables que
fait peser sur notre planète en général et sur la vie humaine
en particulier le mode d'existence moderne des sociétés
industrielles.
Moins spectaculaires, mais tout aussi graves, de multiples
accidents, du naufrage d'un pétrolier à une explosion dans une
industrie chimique, rappellent régulièrement, parfois de façon
dramatique, l'ampleur des risques qui sont attachés à l'essor
technologique et aux difficultés que nous rencontrons pour
tenter de réguler celui-ci.
Mais les accidents ne sont que la
partie émergée de l'iceberg.
L'accélération de la
transformation de notre planète au cours du dernier siècle se
mesure à de très nombreux facteurs, qui se révèlent également
très complexes dans le détail de l'analyse.
L'Organisation des
Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO)
estime par exemple que les forêts, qui couvrent 3,8 milliards
d'hectares, soit un tiers des surfaces émergées, ont diminué
de 2,4 % depuis 1990.
Selon plusieurs organisations
environnementales, 40 % des forêts anciennes et primaires
auront disparu dans moins d'une génération.
Or la perte et la
fragmentation des habitats que sont les forêts, les zones
humides et les marais de palétuviers (mangroves) ont encore
accru les pressions qui s'exercent sur la faune et la flore
sauvages mondiales.
Près d'un quart des espèces de mammifères,
soit 1 130, et 12 % des espèces d'oiseaux, soit 1 183, sont
actuellement considérées comme menacées d'extinction dans le
monde.
Toute diminution du nombre des espèces vivantes sur
terre est une atteinte à ce que l'on appelle la biodiversité.
L'exploitation des ressources naturelles et la pollution sont
des facteurs de risque cruciaux pour la biodiversité.
Le
changement climatique, dont il est plus difficile d'affirmer
dans quelle mesure exacte il relève de la responsabilité des
activités humaines sur terre, est aussi un facteur clé.
Même des actions parfois apparemment bénignes peuvent avoir
des conséquences catastrophiques : l'introduction par exemple,
fût-elle parfois accidentelle, d'espèces allogènes d'une
région du monde dans une autre est devenue une menace réelle,
puisque ces espèces peuvent l'emporter sur les espèces locales
et bouleverser complètement l'écosystème.
L'un des exemples
les plus connus est celui de l'invasion de plusieurs régions
de la Méditerranée par l'algue tropicale Taxifolia.
On estime
qu'en 1939, 497 espèces allogènes habitant les eaux douces ou
les mers avaient été introduites dans des environnements
aquatiques de par le monde.
Durant la période 1980-1998, ce
chiffre, selon les estimations, avait grimpé à 2 214.
0002000010DB00000C7F effet de serre », attribué aux émissions
1.
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