Des parentés établies au sein des vertébrés

« D. La construction d'un arbre phylogénétique C'est une figure arborescente exprimant les liens de parenté sous forme d'une succession de branchements.

Les ancêtres communs sont hypothétiques et possèdent l'ensemble des caractères dérivés partagés par toutes les espèces qui leur sont postérieures (c’est donc un arbre généalogique sans ancêtre identifié). On utilise souvent un organisme de référence extérieur au groupe car ne possédant que des caractères primitifs. E. Apport de l'embryologie et des données moléculaires 1.

Embryologie : permet de définir l'existence d'homologie pour certains caractères (positionnement de la colonne vertébrale, des membres..) et montre de nombreuses similitudes dans le développement de différents groupes (amnios chez les reptiles, oiseaux, mammifères; placenta chez les mammifères). 2.

Séquences moléculaires: Deux séquences nucléiques ou polypeptidiques sont homologues si présentant une ressemblance importante: ces séquences dérivent alors d'une molécule ancestrale possédée par le plus récent ancêtre commun aux espèces envisagées. Les différences sont dues à des mutations apparues sur le gène au cours du temps.

Le taux de mutation étant constant, on peut dire que le degré de similitude renseigne sur le degré de parenté (horloge moléculaire). II. La place des fossiles dans les arbres phylogénétiques En 1860, des ouvriers découvrent dans des carrières en Allemagne l'empreinte d'une plume dans des calcaires datés de 150 millions d'années.

En 1861, le premier exemplaire du fossile auquel appartenait cette plume est découverte dans les mêmes calcaires.

L'animal fut nommé Archæoptéryx.

En tout, six exemplaires ont été découverts. Les fossiles sont placés comme les autres êtres vivants sur les arbres phylogénétiques. Les ancêtres communs sont hypothétiques, possédant l'ensemble des caractères dérivés partagés par des espèces apparues postérieurement et ne peuvent correspondre à des espèces fossiles précises.. »