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Corbeaux et corvidés (Faune et Flore)

Publié le 22/02/2012

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La famille des Corvidés, dotée d'une intelligence et d'une habileté supérieures aux autres oiseaux, compte une centaine d'espèces. Ses représentants les plus communs sont les corneilles, le grand corbeau, le choucas, le chocard, la pie bavarde et le freux, ainsi que le crave à bec rouge ou le casse-noix. Lorsque les ornithologues ont regroupé les oiseaux en familles, ils ont placé les corvidés au sommet de l'échelle, car ils pensaient qu'en terme d'évolution, ces oiseaux étaient les plus avancés à beaucoup d'égards. On trouve donc dans la famille des Corvidés tous les oiseaux allant de la corneille au corbeau en passant par le geai. On compte une centaine d'espèces de Corvidés et de nombreuses sous-espèces, toutes présentes en Europe. Toutefois, elles n'ont pas les mêmes modes d'alimentation ou de reproduction et ne vivent pas non plus dans les mêmes aires. La particularité commune à tous les corvidés est leur intelligence et leur habileté supérieures aux autres oiseaux, notamment dans la recherche de nourriture. En captivité, ils résolvent plus facilement que les pigeons ou les poules, par exemple, les tests auxquels les soumettent les biologistes. Ils sont aussi plus évolués sur le plan des relations sociales. Les corvidés sont en outre attirés par tout ce qui brille. On peut également apprendre à parler à un choucas si l'on s'y prend lorsqu'il est assez jeune. Il est plus exactement capable de reproduire certains mots, à la manière du perroquet. Les naturalistes ont remarqué certains exemples frappants chez plusieurs membres de la famille des Corvidés qui volent de la nourriture à d'autres animaux plus grands et plus puissants. On a vu des pies bavardes voler des proies à l'aigle royal. La pie réalise cette prouesse en volant en cercles concentriques autour de l'aigle, l'agaçant par ses cris constants et ses fausses attaques jusqu'à ce qu'elle parvienne à le distraire. Le grand rapace laisse tomber le lapin ou l'oiseau qu'il tient dans ses serres. Une autre pie vient alors récupérer la proie et la partage avec la première pie dès que l'aigle a disparu.

« repérer une surface dure et efficace, et son excellente mémoire visuelle lui permet de retrouver aisément cet emplacement.

Cetapprentissage nécessite beaucoup plus de temps chez le goéland. Les corneilles sont généralement considérées comme nuisibles : les jardiniers et les agriculteurs les éliminent pour protéger leursplantations.

À la campagne, on peut voir des colonies de corneilles lors de l'agnelage, surveillant les troupeaux de moutons etattendant de voir un agneau en difficulté pour fondre sur lui.

En ville, des volées de corneilles suivent les promeneurs munis decasse-croûte dans les parcs, dans l'espoir de grappiller quelques miettes.

Elles font également des raids dans les poubelles ou lesdécharges d'ordures. Le corbeau en colonies De la taille des corneilles mais nettement plus minces, les corbeaux freux ( Corvus frugilegus ) ont un plumage entièrement noir, avec des reflets bleutés ou violets.

À l'âge de deux ans leur peau se dénude à la base du bec.

Le corbeau freux a uncomportement totalement distinct.

À l'inverse de la corneille qui occupe le nord et le sud de l'Europe, cet oiseau est encore plusseptentrional.

Il vit à proximité des zones urbaines ou des terres cultivées et construit son nid dans les jardins publics et les cours.Les freux vivent en colonies (corbeautières) de plus de cent individus.

Les communautés de corbeaux freux construisent denombreux nids proches les uns des autres, assez haut dans les arbres.

Longtemps, les agriculteurs les ont considérés comme desoiseaux nuisibles ; ils continuent d'ailleurs à exterminer les petits lorsque ceux-ci quittent le nid. Au mois de mars ou d'avril, la femelle pond de trois à cinq oeufs verdâtres tachetés de brun qu'elle couve pendant dix-sept à dix-neuf jours ; le mâle la ravitaille pendant la couvaison.

Pour leurs petits, les corbeaux freux extirpent patiemment du sol leursaliments préférés, des lombrics et des larves de tipules.

Plus tard dans l'année, les corbeaux freux se nourrissent principalementde maïs et d'autres céréales, ce qui explique l'hostilité des agriculteurs à leur égard. Les corbeaux freux se sont bien adaptés au développement du tissu urbain et de très nombreuses colonies nichent dans lesbanlieues des grandes cités et aux abords des autoroutes, où ils se nourrissent de la multitude d'insectes et de petits mammifèrestués par le trafic.

Les corbeaux freux sont plus sensibles aux changements des techniques agricoles ; leurs populations se sonteffondrées pour ensuite se reconstituer au cours des dernières années.

Comme d'autres oiseaux, ils ont probablement été victimesde l'usage intensif de pesticides dans les années 1950 - 1960. Le choucas Le choucas ( Corvus monedula ) ne s'est pas suffisamment adapté pour survivre dans les grandes métropoles, ce qui est surprenant de la part de cet oiseau hardi.

De petite taille, son plumage et sa tête sont noirs, tandis que son cou et sa queue sontgris.

Il est autant à son aise éloigné que proche des humains.Il n'hésite pas à constuire son nid dans des cheminées, desencoignures d'édifices aussi bien que dans les arbres.

Certains choucas s'établissent même sur des falaises. Comme la corneille noire, on le rencontre partout en Europe.

Il est très facilement identifiable à son cri ().

Il semble cependantque le choucas préfère occuper des zones où le bétail est toujours en pâturage.

On l'aperçoit quelquefois glanant des parasitessur le dos des moutons : par la même occasion il arrache un peu de laine pour garnir son nid, le plus souvent grand et disgracieux.Il utilise également à cet effet des touffes de poils de cerf.

De ce fait, le choucas élira domicile dans un endroit où il trouvera desanimaux à pelage consistant. La femelle couve seule ses quatre ou six oeufs pendant une vingtaine de jours.

Les deux adultes nourrissent les petits qui sontcapables de voler au bout de cinq semaines.

En automne, les choucas rejoignent les bandes de corbeaux freux. La pie bavarde Reconnaissable par sa longue queue, la pie bavarde ( Pica pica ), dont le plumage est noir et blanc, s'est également très bien adaptée.

Elle vit dans toute l'Europe, dans une grande partie de l'Asie et au nord-ouest de l'Afrique.

La pie a la réputation d'êtrevoleuse.

En effet, elle dérobe volontiers des objets brillants qu'elle rapporte au nid.

Elle file d'autres animaux lorsqu'ils sont enquête de nourriture pour l'hiver, enregistre l'endroit où les aliments sont enterrés et vient les dénicher un peu plus tard.

On aobservé des pies faisant ce petit manège avec des écureuils gris qui enterrent des noix pour les consommer en hiver. Les pies construisent de très grands nids, qui sont complètement fermés à l'exception d'un trou d'entrée.

Faite de racines, laconstruction repose sur une base de branches sèches et sur une couche de terre ; elle est abritée par un petit toit de branches. »

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