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Coraux et éponges

Publié le 26/03/2012

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Il est difficile d'imaginer que les coraux et les éponges sont des animaux, mais c'est pourtant le cas. La grande barrière de récifs qui borde l'Australie est constituée des squelettes de millions d'animaux. L'éponge qui sert à notre toilette est également une substance animale. Assez bizarrement, les coraux appartiennent aux coelentérés, le même groupe qui englobe les siphonophores, comme la physalie. Dans les eaux froides septentrionales, les coraux ne construisent pas de récifs, mais forment sur le fond de vastes buissons très denses qui s'étendent parfois sur plusieurs kilomètres.

« photosynthèse.

Comment les atolls se forment-ils? Char­ les Darwin, lors de son fameux voyage sur le Beagle entre 1831 et 1836, abandonna momentanément sa théorie ré­ volutionnaire de l'évolution humaine pour émettre quel­ ques idées sur la formation des atolls.

Sa théorie était re­ marquablement simple -peut-être trop simple aux yeux de nombreux scientifiques puisqu'elle souleva une con­ troverse qui devait durer plus d'un siècle.

Elle peut se ré­ sumer comme suit.

Un volcan éteint se soulève d'abord sur plusieurs centai­ nes de mètres, pour apparaître finalement à la surface.

Des colonies de coraux s'accrochent sur les flancs du vol­ can, à partir de 600 mètres jusqu'à affleurer à la surface.

Le volcan s'enfonce alors à nouveau dans la croûte ter­ restre, mais, la croissance du corail étant plus rapide que la subsidence du volcan, un certain nombre de coraux vi­ vants demeurent toujours à la surface.

Ils sont supportés par une couche de coraux morts, épaisse de plusieurs centaines de mètres.

Par la suite, le volcan disparaît au­ dessous du niveau de la mer, ne laissant qu'un cercle de corail comme trace de son passage.

Les éponges ne construisent pas de récifs.

En fait, les éponges ne font pas grand-chose.

Elles comptent parmi les plus simples des animaux marins, dépourvus d'orga­ nes sensitifs, de système nerveux et d'appareil digestif.

L'éponge que nous utilisons dans notre baignoire, lorsqu'elle n'a pas été remplacée par une variété synthéti­ que, est le squelette de l'animal, composé d'une substan­ ce appelée spongine.

Les éponges de toilette proviennent généralement de la Méditerranée, du golfe du Mexique et des Caraïbes.

L'éponge dépense son énergie à produire dans son corps un courant d'eau suffisant pour filtrer les matières orga­ niques, les bactéries et le plancton.

Il s'agit essentielle­ ment d'une pompe, mue par des cellules pulsantes qui aspirent l'eau par des pores vers leurs collerettes proto­ plasmiques, qui recueillent la nourriture.

L'eau passe alors dans une cavité centrale et est rejetée par quelques orifices plus importants.

Les cellules qui composent une éponge sont souvent indépendantes les unes des autres, de sorte que, si l'on arrache un morceau d'une éponge, elle se reconstitue pour former un "nouvel" organisme.

Cette caractéristique implique qu'il est relativement faci­ le de cultiver les espèces commerciales, en découpant simplement un grand animal et en "cultivant" les mor­ ceaux ainsi obtenus.

Lorsque le sectionnement est effec­ tué sur des bases scientifiques, il est possible d'obtenir des éponges dans les formats les mieux adaptés à leur uti­ lisation commerciale.

Ci-dessus : Un vendeur d'éponges à Athènes.

Les éponges de toilette proviennent généralement des éponges de l'espèce Spongia .

Elles ne vi­ vent que dans les mers chaudes et à de faibles profondeurs .

L'industrie des éponges est surtout localisée dans les îles grecques.

Ci-dessous : L 'éponge tubulaire des eaux des Caralbes.

Il existe aussi d 'autres éponges , dont la forme rappelle celle d'un buisson, de doigts, ou d'arbres .

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