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Bébés animaux.

Publié le 21/10/2012

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Bébés animaux. Les tout jeunes animaux ne laissent aucun observateur indifférent; ils provoquent autant d'amusement que d'attendrissement par leur attitude souvent primesautière et leurs ébats aussi vifs qu'imprécis. Nous voulons surtout parler des animaux domestiqués ou pensionnaires des zoos, car s'il est une chose difficile entre toutes c'est bien l'observation d'une famille animale dans la nature. Seuls quelques spécialistes patients et avertis sont à même de photographier de tels sujets, et encore grâce à l'emploi d'un matériel perfectionné. L'élevage des jeunes, dès leur venue au monde, est conditionné par un ensemble de réflexes impératifs, enracinés chez toute forme animale, en vertu d'une loi fondamentale de la Vie: la perpétuation de l'espèce. De même que l'acte de l'accouplement est as...

« Les tout jeunes animaux ne laissent aucun observa­ teur indifférent; ils provoquent autant d'amusement que d'attençlrissement par leur attitude souvent primesautière et leurs ébats aussi vifs qu'imprécis.

Nous voulons surtout parler des animaux domestiqués ou pensionnaires des zoos, car s'il est une chose difficile entre toutes c'est bien l'observation d'une famille animale dans la nature.

Seuls quelques spécialistes patients et avertis sont à même de photographier de tels sujets , et encore grâce à l'emploi d'un matériel perfectionné.

L'élevage des jeunes , dès leur venue au monde, est conditionné par un ensemble de réflexe s impératifs, enracinés chez toute forme animale, en vertu d'une loi fondamentale de la Vie: la perpétuation de l'espèce.

De même que l'acte de l'accouplement est assorti de rituels spécifiques , la naissance des petits provoque chez les parents -souvent chez la mère seule -une série d'actions précises qui ont pour but la nutrition, les soins, la protection et l'élevage de la portée ou de la nichée.

Chez les mammifères autant que chez les oiseaux, les modalités spécifiques de la mise au monde et de l'élevage des petits offrent une gamme immense de variantes .

Cela n'est pas pour surprendre, les impératifs de survie tenant compte d'une quantité de facteurs de tous ordres : conditions climatiques , disponibilités alimentaires et, problème redoutable, mise à l'abri temporaire de l'action des prédateurs.

Toute espèce a ses prédateurs, qui en vivent et en conséquence ont multiplié les astuces pour s'emparer des sujets les moins aptes à se défendre, les jeunes principalement.

Dans la règle la plus générale, portées ou nichées naissent dans un abri aménagé par les parents, qui peut être un nid aérien , accroché aux branches des arbres, un nid souterrain, dans une chambre au fond d'un terrier, ou plus sommairement un simple creux du sol, au sein d'un fourré.

Le lieu de la naissance est la plupart du temps tapissé douillettement, de matériaux tels que brins d'herbe , feuilles, mousses, poils ou plumes , suivant ce que peut offrir J'environnement .

En ce premier temps de leur vie, les nouveau-nés sont ainsi protégés des dangers extérieurs et achèvent leur développement .

La durée de celui-ci varie en de larges proportions: chez les mammifères à gestation prolongée, les petits naissent bien développés et sont aptes à se déplacer très rapidement, alors que chez ceux à gestation brève les nouveau -nés sont souvent nus, aveugles et sourds, n'étant capables que de téter leur mère; ils resteront plus longtemps au gîte .

Un exemple peut illustrer ces variations, celui du lapin et du lièvre , qui appartiennent tous deux au même ordre des Lagomorphes : les lapereaux naissent nus et aveugles au fond d'un terrier, dans un nid douillet, après moins de trente jours de gestation; les levrauts viennent au monde dans un abri sommaire sur le sol, revêtus d'un chaud pelage et les yeux grands ouverts, mais après plus de quarante jours de gestation .

Les oiseaux, comme chacun sait, doivent couver leurs œufs pour en déclencher le processus de développe­ ment.

Quelques espèces cependant ont imaginé un système beaucoup plus original : certains mégapodes, sortes de grosses poules sauvages fréquentant les jungles de la région australienne, se mettent à plusieurs pour ériger de vastes tumulus de sable mêlé de débris végétaux, dans lesquels les femelles creusent des tranchées pour y pondre .

La chaleur dégagée par la fermentation végétale assure l'incubation ...

Et que dire du coucou? Ayant perdu tout sens maternel, il laisse Je soin à autrui d'élever sa progéniture.

C'est là un cas de parasitisme hautement élaboré: la femelle coucou, avant de déposer son œuf dans un nid de passereau, prend la précaution d'en ôter un de ceux qui s'y trouvent déjà.

Le jeune coucou vient au monde très vite et sa force lui permet d'envoyer par- dessus bord les œufs ou nouveau-nés de ses parents adoptifs, lesquels n'en nourrissent pas moins l'intrus jusqu'à maturité.. »

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