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Arbres d'Égypte le mûrier

Publié le 03/01/2015

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sables de l'Égypte. Il tolère bien la sécheresse et présente une faculté de régénération remarquable : un sujet abîmé, brûlé, malade, vieux ou muti¬lé donne souvent de nou¬veaux arbres à partir des ra¬cines ou des bourgeons situés à la base du tronc. Ses bourgeons s'ouvrent très tardivement au printemps, mais il pousse ensuite très vite, comme l'avait noté Pline, non sans exagération : « De tous les arbres cultivés, le mûrier est le dernier à débourrer, ce qu'il ne fait jamais avant que les froids ne soient passés ; il est pour cela nommé le plus sage des arbres. Mais quand il démarre, il accomplit tout le travail en une nuit, et ce avec tant de force qu'on peut mê¬me cherchée par les cultivateurs qui en utilisent les feuilles pour l'élevage du ver à soie. Chez les deux espèces, le mê¬me arbre a des fleurs mâles et femelles mais portées par des rameaux séparés. Une fois fé¬condées, les fleurs femelles, réunies en grappes allongées, se transforment en petites baies, dont l'ensemble — le syncarpe — forme le fruit, qui ressemble à une framboise al¬longée. Le mûrier blanc don¬ne des fruits plutôt ronds, blancs, roses ou noirs selon les variétés. Mais ils sont fa-des et tout juste mangeables, alors que ceux du mûrier noir sont juteux, sucrés et acides à la fois, d'une saveur compa¬rable à celle du raisin. Leur goût n'est plus guère appré¬cié aujourd'hui en Europe, mais les enfants égyptiens en raffolent encore.

« sables de l'Égypte.

Il tolère bien la sécheresse et présente une faculté de régénération remarquable : un sujet abîmé, brûlé, malade, vieux ou muti­ lé donne souvent de nou­ veaux arbres à partir des ra­ cines ou des bourgeons situés à la base du tronc.

Ses bourgeons s'ouvrent très tardivement au printemps, mais il pousse ensuite très vite, comme l'avait noté Pline, non sans exagération : « De tous les arbres cultivés, le mûrier est le dernier à débourrer, ce qu'il ne fait jamais avant que les froids ne soient passés ; il est pour cela nommé le plus sage des arbres.

Mais quand il démarre, il accomplit tout le travail en une nuit, et ce avec tant de force qu'on peut mê­ me l ' entendre craquer.

» A l'inverse, le mûrier blanc est un arbre précoce, qualité re-cherchée par les cultivateurs qui en utilisent les feuilles pour l'élevage du ver à soie.

Chez les deux espèces, le mê­ me arbre a des fleurs mâles et femelles mais portées par des rameaux séparés.

Une fois fé­ condées, les fleurs femelles, réunies en grappes allongées, se transforment en petites baies, dont l'ensemble - le syncarpe - forme le fruit, qui ressemble à une framboise al­ longée.

Le mûrier blanc don­ ne des fruits plutôt ronds, blancs, roses ou noirs selon les variétés .

Mais ils sont fa­ des et tout juste mangeables, alors que ceux du mûrier noir sont juteux, sucrés et acides à la fois, d'une saveur compa­ rable à celle du raisin.

Leur goût n'est plus guère appré­ cié aujourd'hui en Europe, mais les enfants égyptiens en raffolent encore.

Une tonne de feuilles pour 25 g de chenilles L e ver à soie, chenille d'un petit papillon de nuit, se nourrit exclusivement de feuilles de mûrier.

Il tolère le mûrier noir, mais la soie qu'il produit est alors de mauvaise qualité .

Les chenilles, extrê­ mement voraces, n'arrêtent jamais de manger, et pour 25 grammes d'œufs (c'est-à-dire 35 000 chenilles) il faut récol­ ter une tonne de feuilles.

Une fois la chenille arrivée à matu­ rité, elle s'arrête de s'alimen­ ter et tisse un cocon pour se protéger pendant qu'elle se transforme en papillon.

Ce co­ con est fait d'un seul fil de soie d'environ 1 km de longueur, que l'on dévide en le plon­ geant dans l'eau bouillante .. »

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