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AGRICULTURE : Les semences Reproduction Choix Amélioration Commercialisation Préparation Conservation

Publié le 29/10/2011

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Au moment de la fécondation, les grains de pollen germent. Chacun d'eux forme un tube pollinique qui va pénétrer à l'intérieur de l'ovule et du sac embryonnaire. Le noyau végétatif dégénère, tandis que le noyau reproducteur se divise en deux, ainsi que le cytoplasme qui l'entoure, et il se forme deux cellules reproductrices mâles à n chromosomes ou anthérozoïdes. L'un des deux s'unira à l'oosphère pour donner l'oeuf plantule. tandis que l'autre, s'unissant avec la cellule accessoire à 2 n chromosomes, formera l'oeuf albumen, ou oeuf accessoire.

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« Ce que nous appelons le grain de blé n'est en réalité pas un grain mais un fruit; Il en est de mime pour l'orge et l'avoine.

(Photo Lanceau-Jacana).

future semence.

Celle-ci va rester un certain temps, variable selon les espèces, à l'état de vie ralentie, et ne germera que lorsque les conditions seront favorables.

Les graines constituent très souvent la semence des végétaux supérieurs, mais il arrive que cette semence soit constituée par le fruit.

Nous rappelerons brièvement que ce dernier est cons­ titué par l'ensemble ovaire et ovules, auquel peuvent s'ajouter réceptacle, étamines, pétales et sépales.

Pour ne citer qu'un exemple très connu, ce que nous appelons le grain de blé n'est en réalité pas un grain, mais un ·fruit ou cariopse ; il en est de même pour l'orge et l'avoine (fruit avec sépales et pétales).

Dans le cas de la reproduction végétative ou asexuée, c'est une partie de la plante mère qui sera utilisée et mise dans le sol.

Nous citerons en particulier le cas d'une culture faite par bouturage, celle de la pomme de terre ; la semence est constituée par un tuber­ cule ou tige, et ce sont en fait des pommes de terre que l'on met dans le sol.

Pour les arbres fruitiers, lorsqu'il veut faire pousser un arbre, l'agriculteur ne sème pas une graine en proven -ance d'un fruit.

Dans ce cas, la reproduction s'effectue p·ar greffage : on plante un « porte-greffe » sur lequel on insérera un « greffon », qui constituera par la suite la partie aérienne de l'arbre.

Le porte­ greff ·e peut d'ailleurs être d'un genre différent de celui du greffon ; ainsi.

on greffe couram­ ment des poiriers sur des cognassiers.

Bouturage et marcottage peuvent également être effectués en arboriculture fruitière, mais les arbres obtenus par ce procédé de repro­ duction présentent un très net retard dans la mise à fruit, d'où leur non-utilisation par l'agriculteur qui recherche avant tout le ren­ dement.

Quant à la vigne, autre culture très impor­ tante de notre pays, sa reproduction s'effectue essentiellement par greffage, _mis à part quel­ ques producteurs directs de qualité médiocre.

Les semences utilisées en agriculture sont donc constituées par des organes de plantes, tels que les graines et les fruits, ou des parties de végétaux, que l'on · met dans --le sol en vue d'obtenir de nouveaux individus.

CRITERES D'UNE BONNE SEMENCE Considérons le cas des graines de semences, dont l'utilisation est très répandue en agri­ culture, .

en particulier pour les ·céréales, les graminées fourrag ères et les cultures marai­ chères.

Celles-ci contien .nent nécessairement un embryon, ainsi que des substances de réserve, qui constituent l'albumen, ou bien sont conte­ nues dans les cotylédons.

Il existe en effet des graines qui n'ont pas d'albumen ; celui-ci a disparu, absorbé rapi­ dement par l'embryon, qui a accumulé des réserves dans les cotylédons.

Ce sont les graines dites sans albumen.

D'autres fois, celui-ci per­ siste et ne sera absorbé qu'au moment de la germination.

Ce sont les graines dites à albumen.

Pour qu'une graine puiss 'e germer, c'est-à­ dire qu'elle puisse servir de sémence, plusieurs conditions sont nécessaires.

En particulier.

il faut que sa constitution ne présente pas d'ano­ malies, et qu'elle soit mûre physiologiquement.

Il va sans dire qu'une graine dépourvue d'embryon ne germera pas.

Ces graines stériles se rencontrent parfois chez les graminées four­ ragères et l'avoine.

Si l'embryon doit être en bon état et ne présenter aucune altératibn, ayant pour cause les manipulations ou les insectes, il en est de même des téguments ; sinon la germination sera retardée et parfois même annulée.

Quelquefois, le tégument des graines est im­ perméable à l'eau (trèfle, luzerne), ou bien à l'entrée de l'oxygène.

Ce sont les graines dures ; elles sont incapables de germer, même si les conditions sont favorables.

Pour les· rendre aptes à la germination, on doit leur faire subir un traitement qui correspond à un séjour plus ou moins long, mais n'excédant pas trois mois, dans la terre froide et humide (strati­ fication).

La maturité physiologique des graines diffère souv .ent de la maturité apparente.

Chez cer­ taines, il peut s'écouler un temps assez long entre ces deux états.

Cette période est quel­ quefois interrompue par l'action du froid (grai­ nes des arbres fruitiers).

La dormance correspond à un état de repos de la graine qui ne germe pas, même si les conditions semblent être favorables .

Dans le groupe des céréales, 1a dormance peut aller de quelques jours à quelques semaines.

Les graines potagères présentent également un retard de germination ; il est préférable de les utiliser. »

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