AGRICULTURE, AVICULTURE, ZOOTECHNIE

« Poule du type • fermier • à vocation mlxta chair at ponte (Atlas Photo).

le 1" jour et retirée après le départ de la bande à 1 'abattoir.

L'équipement intérieur doit comprendre des abreuvoirs et des mangeoires adaptés au nombre et à l'âge des poulets.

Les installations les plus importantes (plus de 4 000 poulets par bâtiment) peuvent s'équiper valablement avec une chaîne d'alimentation automatique.

Les normes de production actuellement rete- nues dans les bons élevages sont les suivantes - âge moyen à l'abattage : 60 jours, - poids vif moyen à l'abattage : 1 650 g, - poids net moyen à l'abattage : 1 350 g, soit un rendement de 82 ·%, nombre annuel de bandes par bâtim ent d'élevage : 4 à 5, la période de repos et de désinfection entre deux bandes consé­ cutives étant de 3 semaines, main-d'œuvre : un homme à plein temps pour 1 200 m2 de bâtiments, soit pour une production annuelle de 97 200 l{g de poulets.

Alimentation Les poulets reçoivent en général 3 types suc­ cessifs d'aliments : - un aliment « démarrage », distribué pendant 1 ou 2 semaines, qui est supplémenté avec un certain nombre de facteurs de protection : vitamines, antibiotiques, produits de lutte contre certaines maladies; - un aliment « cr:.jssance », distribué jus­ qu'à 5 semaines; --'- un aliment « finition », plus énergétique, distribué jusqu'à l'abattage.

Cette alimentation est offerte en permanence et à volonté, ce qui est d'ailleurs le cas géné­ ral en avicultu•·e, à l'exception parfois des jeunes poulettes avant leur entrér en ponte.

Les poulets sont d'excellents transformateurs puisque, par exemple, l'indice de consommation (nombre de kg d'aliments nécessaires pour faire 1 l{g de poulet) d'animaux abattus à 9 semaines entre 1,8 et 2,2 kg est actuellement de 2,2.

Problèmes sanitaires Les problèmes sanitaires sont actuellement assez bien maîtrisés, et c'est ceci qui a d'ailleurs permis l'élevage des poulets dans les conditions précédemment décrites.

Les points sur lesquels il faut faire porter l'attention sont les sui­ vants : maladies parasitaires : coccidiose remède : distribution de produits coccidios­ tatiques en permanence dans l'alimenta­ tion.

maladies infectieuses : à virus :bronchite infectieuse.

Vaccination à 3 semaines.

à mycoplasmes : maladie respiratoire chronique MRC réalisation d'une antibio­ prophylaxie.

maladies transmises par l'œuf : pullorose ou diarrhée blanche : éradication chez les reproducteurs avant leur entrée en ponte .

encéphalomyélite à virus : vaccination des reproducteurs avant leur entrée en ponte.

La mortalité moyenne survenant sur une bande de poulets de chair correctement élevés est de l'ordre de 3 ·%.

PRODUCTION DE L'ŒUF DE CONSOMMATION La production de l'œuf de consommation est, elle aussi, assez bien normalisée .

Elle se réalise en deux étapes : l'élevage de la jeune poulette , qui dure de 20 à 22 semaines, et l'exploitation de la poule ainsi produite durant un cycle de ponte, soit pendant 11 à 13 mois; ce qui fait que le temps qui sépare l'éclosion de la jeune poulette de la réforme de la poule en fin de ponte est de 16 à 17 mois.

Elevage de la poulette, future pondeuse L'élevage de la jeune poulette ressemble beau­ coup, jusqu'à huit semaines, à celui du poulet de chair .

Passé ce stade , la poulette est très peu exigeante et elle est élevée le plus économi­ quement possible jusqu'à 20-22 semaines, âge à partir duquel commence la ponte .

Il faut d'ailleurs signaler que l'âge d'entrée en ponte, ou précocité sexuelle, est sous la dépendance des variations quotidiennes de l'éclairement, les poulettes élevées en jours croissants étant beaucoup plus précoces que celles élevées en jours décroissants.

On cherche , en règle générale, à retarder la date d'entrée en ponte afin de permettre à la poulette d'atteindre un dévelop­ pement corporel suffisant lorsqu'elle pond ses premiers œufs, ce qui lui permet de mieux se comuorter et de donner, dans les premières se-. »