Yuan Che-k'ai (Yüan Shih-k'ai)
Publié le 22/02/2012
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Homme politique chinois né dans la province du Ho-nan (1859-1916). Il remplit d'abord d'importantes fonctions en Corée et au Tche-li. En 1898, lors du coup d'Etat qui mit fin à la période de réforme des Cent Jours, l'empereur Kouang-siu l'avait chargé d'arrêter l'impératrice douairière Ts'eu-hi; mais Yuan Che-k'ai, trahissant sa confiance, révéla ces projets à l'impératrice, qui fit séquestrer le souverain. En récompense de ces services, il fut nommé gouverneur du Chan-toung au cours de la révolte des Boxers; il y maintint l'ordre et protégea les étrangers. En 1901, vice-roi de Tche-li, il forma les premières divisions de l'armée chinoise entraînée« à l'européenne Tombé en disgrâce en 1907, il fut rappelé en 1911 quand la révolution menaça la dynastie mandchoue, et comme vice-roi du Hou-pei-Hou-nan chargé de réprimer l'insurrection. Peu après, l'empereur abdiqua (12 février 1912). Les révolutionnaires avaient nommé Sun Yat-sen, président provisoire de la République, mais celui-ci, soucieux de gagner à la cause de la République «l'homme fort» du moment, offrit la présidence à Yuan Che-k'ai; dès lors Yuan nourrit l'ambition de rétablir l'Buspire à son profit; il supprima le Parti Kouo-min-tang (1913), fit dissoudre le Parlement (1914), et sans doute serait-il arrivé à ses fins si la révolte du Sud ne l'en avait empêché. Le vice-président Li Yuan-hong, qui lui succéda, rétablit le régime parlementaire.
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