Devoir de Philosophie

vitrail.

Publié le 14/12/2013

Extrait du document

vitrail. n.m., panneau fait de pièces de verre diversement colorées, serties dans une armature de métal ou de pierre et disposées de manière à composer un dessin, figuratif ou non. La technique du vitrail est la suivante : l'artiste dessine un « carton », dont le verrier se sert pour découper ses verres. Ceux-ci sont de deux sortes : les verres colorés dans la masse et les verres doublés qui sont des verres colorés sur la surface (une seule face ou les deux), essentiellement pour les rouges. Le verrier procède ensuite à une « mise en plomb provisoire » lui permettant de peindre les traits du carton sur les verres assemblés. Puis il démonte le vitrail et procède à la cuisson des verres, qui fixera la couleur sur ceux-ci. Après la cuisson, le verrier fait la « mise en plomb définitive » et soude les baguettes de plomb entre elles. Évolution de l'art du vitrail. Le vitrail était connu dès l'Antiquité, à Byzance, à Rome, à Ravenne et en Gaule, mais ce fut seulement à l'époque romane que la technique de cet art se fixa et que son usage se répandit. Les premiers vitraux peints proviennent d'Allemagne (de Lorsch, dans la Hesse, et de Magdeburg) et semblent dater du Xe siècle. À peu près à la même époque, il existait des vitraux en Champagne et en Bourgogne. C'étaient des verres épais, pleins de bulles, teintés dans la masse et sertis dans de larges plombs ; les bleus et les rouges dominaient ; plusieurs couches de peinture noire, de « grisaille », servaient à rendre le modelé des formes. Les panneaux étaient maintenus par des barres de fer appelées « barlotières », formant un cadre géométrique d'une certaine lourdeur. Le XIIe siècle fut celui de l'évolution du vitrail roman aux verrières gothiques grâce aux réalisations allemandes (Augsbourg), anglaises (Canterbury), mais surtout françaises (Saint-Denis, grand centre artistique, Chartres, Reims). C'est au XIIIe siècle que l'art du vitrail atteignit sa plus grande perfection. L'architecture gothique, avec ses grandes surfaces ajourées, permit aux maîtres verriers de déployer tout leur savoir-faire. Deux types de vitraux apparurent : d'une part, des « médaillons » aux formes très variées, représentant des scènes aux personnages multiples, empruntés à la Bible, à la vie des saints ou à l'histoire contemporaine. Véritable livre, comme la sculpture, où les illettrés pouvaient s'instruire, ces médaillons étaient répartis dans les fenêtres basses. D'autre part, de grandes verrières allongées, représentant les principales figures de la Bible, furent installées dans les fenêtres hautes. Les plus beaux vitraux de cette époque sont ceux des cathédrales de Chartres, Sens, Bourges, Laon, Beauvais. Vers 1260, un nouveau style se fit jour avec les vitraux en médaillon de la Sainte-Chapelle, tout à la fois plus sombres et plus colorés, et ceux de l'église Saint-Urbain de Troyes, tandis que le vitrage incolore, peint à la grisaille, issu des églises cisterciennes du XIIe siècle, venait contrarier cette tendance. Le style français se répandit en Angleterre, où se constituèrent d'excellents ateliers à Canterbury, à York et à Lincoln, puis en Allemagne et, de là, en Scandinavie. Vers le milieu du XIVe siècle, en raison notamment de la découverte de nouvelles peintures émaillées qui permettaient d'obtenir une grande variété de tons juxtaposés sans qu'il fût besoin d'employer une pièce de verre pour chaque couleur, un nouveau style apparut, plus réaliste et plus proche de la peinture. En même temps, l'invention du « jaune argent » donna au vitrail une tonalité plus éclatante, plus riche, et compléta harmonieusement la « grisaille ». Mais l'art du vitrail perdit ses qualités distinctives et cessa de se développer selon ses lignes propres, malgré l'originalité, au XVIe siècle, de quelques grands maîtres (Van Ost, à Rouen, Engrand Leprince, à Beauvais). Il n'a retrouvé son indépendance et sa puissance d'expression qu'à l'époque contemporaine, avec des artistes tels que Georges Braque, Marc Chagall, Max Ingrand, Henri Matisse et Fernand Léger, et, plus récemment, avec Jean-Pierre Raynaud à l'abbaye de Noirlac (1976). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bourges Braque Georges Chartres Cousin Jean France - Arts - Beaux-arts - Synthèse et humanisme médiéval gothique - Architecture - Le gothique rayonnant (1250-1400) et flamboyant (13801540) gothique - Sculpture et vitrail - Des débuts à l'âge d'or (1140-1250) gothique - Sculpture et vitrail - Le gothique rayonnant et flamboyant (1250-1540) Notre-Dame de Paris Saint-Denis Vence verre verre - L'art du verre - Introduction verrière York Les livres Chagall Marc, page 964, volume 2 Chartres, page 1000, volume 2 vitrail - Notre-Dame-de-la-Belle-Verrière, vitrail du déambulatoire de la cathédrale de Chartres, page 5562, volume 10 vitrail - détail de la verrière de l'Histoire de la Vierge, dans la basilique de Saint-Denis, page 5563, volume 10 vitrail - la Vierge à l'enfant, église des Dominicains, Fribourg-en-Brisgau, page 5563, volume 10 vitrail - Saint Jean écrivant l'Apocalypse, vitrail exécuté dans un atelier parisien vers 1350, page 5563, volume 10

« Leprince, à Beauvais).

Il n'a retrouvé son indépendance et sa puissance d'expression qu'à l'époque contemporaine, avec des artistes tels que Georges Braque, Marc Chagall, Max Ingrand, Henri Matisse et Fernand Léger, et, plus récemment, avec Jean-Pierre Raynaud à l'abbaye de Noirlac (1976). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bourges Braque Georges Chartres Cousin Jean France - Arts - Beaux-arts - Synthèse et humanisme médiéval gothique - Architecture - Le gothique rayonnant (1250-1400) et flamboyant (1380- 1540) gothique - Sculpture et vitrail - Des débuts à l'âge d'or (1140-1250) gothique - Sculpture et vitrail - Le gothique rayonnant et flamboyant (1250-1540) Notre-Dame de Paris Saint-Denis Vence verre verre - L'art du verre - Introduction verrière York Les livres Chagall Marc, page 964, volume 2 Chartres, page 1000, volume 2 vitrail - Notre-Dame-de-la-Belle-Verrière, vitrail du déambulatoire de la cathédrale de Chartres, page 5562, volume 10 vitrail - détail de la verrière de l'Histoire de la Vierge, dans la basilique de Saint-Denis, page 5563, volume 10 vitrail - la Vierge à l'enfant, église des Dominicains, Fribourg-en-Brisgau, page 5563, volume 10 vitrail - Saint Jean écrivant l'Apocalypse, vitrail exécuté dans un atelier parisien vers 1350, page 5563, volume 10. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles