Vian Boris, 1920-1959, né à Ville-d'Avray (Hauts-de-Seine), écrivain français.
Publié le 14/12/2013
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Vian Boris, 1920-1959, né à Ville-d'Avray (Hauts-de-Seine), écrivain français. Figure majeure du Saint-Germain-des-Prés de l'après-guerre, Vian fut autant marqué par la culture américaine (depuis le jazz jusqu'au roman noir) que par le surréalisme et l'absurde. Mais, du fait de sa formation d'ingénieur (il fut reçu à l'École centrale en 1939), il donna une précision mathématique aux rythmes de l'imaginaire. Musicien, poète et romancier. Critique et trompettiste de jazz (En avant la zizique, 1958 ; Écrits sur le jazz, recueils de ses articles publiés de façon posthume en 1981 et 1982), auteur-compositeur, voire interprète de ses chansons, traducteur de romans noirs américains (en particulier de James Cain), peintre et sculpteur, il multiplia les activités comme si les rythmes effrénés et les brusques changements de tonalité du be-bop l'avaient engagé à jongler avec les différentes pratiques artistiques. Mais ce fut surtout par le roman qu'il se révéla, sous le pseudonyme de Vernon Sullivan (J'irai cracher sur vos tombes, 1946 ; Elles se rendent pas compte, 1948 ; Et on tuera tous les affreux, 1948). Parallèlement, il publia sous son nom d'autres récits qui rencontrèrent peu de succès (Vercoquin et le plancton, 1946 ; l'Écume des jours, 1947 ; l'Automne à Pékin, 1947 ; l'Herbe rouge, 1950). Vian semble prendre l'existence avec la gaieté grinçante d'un clown tragique, cherchant à sublimer dans la légèreté des mots et des images les diverses folies de la guerre et de la politique. Même s'il est reçu au Collège de pataphysique, sa chanson le Déserteur montre bien, en pleine guerre d'Algérie, combien le surréel et le rire ne l'éloignent pas des réalités dramatiques de son époque. Sa poésie, à l'ironie tendre et amère (les Cent Sonnets, 1941-1944 ; Barnum's Digest, 1948 ; Cantilènes en gelée, 1950 ; Je voudrais pas crever, publié après sa mort en 1962), son théâtre, fondé sur la caricature et la parodie loufoque (l'Équarissage pour tous, 1950 ; le Goûter des généraux, 1951 ; les Bâtisseurs d'Empire, 1959), et jusqu'à ses nouvelles (les Fourmis, 1949 ; Loup-garou, 1964 ; le Ratichon baigneur, 1981) témoignent de la variété d'une oeuvre que l'on a, en grande partie, découverte seulement après la mort prématurée de Boris Vian. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats jazz - Une « musique d'art » d'essence populaire Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Beauvoir (Simone de) chanson - La chanson politique France - Arts - Littérature - Le XXe siècle Hot Club de France (HCF) Salvador Henri Les médias Vian Boris Les livres Vian Boris, page 5496, volume 10 France - Patrix, Saint-Germain-des-Prés (1948), page 2041, volume 4 France - Boris Vian, page 2042, volume 4
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