vent. n.m., déplacement de l'air dû à des différences de

vent. n.m., déplacement de l'air dû à des différences de pression atmosphérique. Il y a un lien étroit entre le régime des vents et le régime barométrique : les vents tendent à rétablir l'équilibre entre des zones de pressions inégales. Les masses d'air des régions de hautes pressions convergent vers les centres de basses pressions, qu'elles tendent à combler. La direction des vents devrait donc être perpendiculaire aux isobares (lignes d'égale pression atmosphérique). En fait, par suite de la rotation de la Terre, les vents sont déviés vers leur droite dans l'hémisphère nord, vers leur gauche dans l'hémisphère sud, et circulent alors presque parallèlement aux isobares, laissant les hautes pressions à leur droite et les basses pressions à leur gauche pour l'hémisphère nord, et inversement pour l'hémisphère sud. Dans les couches inférieures de l'atmosphère, au-dessous de 500 m, le frottement sur le sol dévie les vents vers l'intérieur de la zone de basse pression. La vitesse du vent est d'autant plus élevée que les isobares sont plus serrées, c'est-à-dire que la différence de pression entre les centres de hautes et de basses pressions (gradient de pression) est plus grande. La vitesse ou force du vent se mesure, à 10 m au-dessus du sol, au moyen d'un anémomètre, et s'exprime en mètres-seconde, en kilomètres-heure, en noeuds ou en degrés sur l'échelle de Beaufort (voir ce nom). Dans les régions montagneuses, surtout par beau temps, il se produit une alternance du vent le jour et la nuit, due aux différences de température. Dans la journée, l'air est plus chaud au-dessus du relief ; le vent souffle de bas en haut : c'est la brise de vallée. Après le coucher du soleil, la montagne se refroidit plus vite que la vallée ; la différence de température est inversée et le vent souffle de haut en bas. La brise descendante est souvent moins forte que la brise ascendante.