variations climatiques.

variations climatiques. altérations du climat, présentes ou passées. Elles ont une origine très complexe : modification de l'activité solaire, de l'inclinaison de l'axe des pôles, de la composition de l'atmosphère (donc des éruptions volcaniques et de l'activité chlorophyllienne), des courants marins, des surrections tectoniques, de la masse des inlandsis, etc. À l'échelle géologique, les indices recueillis impliquent des variations considérables puisque, à certaines époques, le Groenland portait des palmiers et l'Afrique centrale une calotte glaciaire. En fait, le déplacement des continents (tectonique des plaques) remet toute explication en question. À l'ère quaternaire, la nôtre, des alternances de refroidissement et de réchauffement ont fait se succéder des périodes « glaciaires », pendant lesquelles les inlandsis se dilataient et les glaciers descendaient dans les plaines (périodes Biber, Donau, Günz, Mindel, Riss et dernière glaciation de Würm), et des périodes « interglaciaires » au climat proche de celui que nous connaissons. Aucune explication n'est totalement satisfaisante. Après la glaciation de Würm, la température a remonté d'une dizaine de degrés, par saccades, dépassant l'actuelle de 2 à 3 o C entre 6000 et 4000 avant J.-C. : c'est l'optimum « atlantique » ou « néolithique », auquel on doit peut-être les débuts de l'agriculture. Au cours de l'histoire, les températures moyennes ont varié sensiblement : plus fraîches de 0,5 o C à l'époque romaine, plus froides de 1 o C (ce qui est important) du XVII e au XIX e siècle (« petit âge de glace ») ; et plus chaudes entre-temps. Corrélativement, il s'est produit une variation du niveau de la mer : grande régression au Würm, petite transgression (dite flandrienne) au postWürm, avec saccades. Ces variations sont unanimement tenues pour naturelles (même si elles restent inexpliquées). Il en va autrement des variations climatiques contemporaines. Certes, on constate, depuis la fin du XIXe siècle, à la fois un léger réchauffement du globe, une légère remontée du niveau marin et une augmentation plus rapide de la teneur de l'air en gaz carbonique. Mais les chiffres divergent, et les explications encore plus. Pour les uns, le phénomène ne fait que perpétuer les oscillations du passé : réchauffement naturel induisant une augmentation du gaz carbonique, gaz au demeurant bénéfique pour la végétation. Pour les autres, c'est le gaz carbonique d'origine anthropique (combustions, etc.) qui, induisant un effet de serre, est responsable du réchauffement climatique, avec les catastrophes que cela peut entraîner. Les spécialistes sont donc loin d'être d'accord. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats acclimatation climat - Les changements climatiques Sahara - Histoire - Introduction serre (effet de) Les médias serre (effet de) Les livres variations climatiques, page 5424, volume 10