Uruguay.
Publié le 13/12/2013
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«
Río de la Plata.
L'organisation de l'espace est entièrement tournée vers la capitale, dont
l'agglomération rassemble à elle seule la moitié de la population.
Dès que l'on quitte la
région métropolitaine, les densités sont très faibles, parfois inférieures à 1 habitant/km 2.
Les petites villes abritent les propriétaires terriens et les activités tertiaires de détail.
La
capitale se définit par sa fonction portuaire et marchande, pivot de l'économie
d'exportation.
Elle exerce un quasi-monopole sur les activités industrielles et les services de
haut niveau.
Le littoral atlantique autour de Montevideo et celui du Río de la Plata forment
une zone balnéaire prospère, avec notamment Punta del Este, centre de tourisme
international.
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
Uruguay - avenue du 18-juillet, à Montevideo, page 5368, volume 10
Uruguay - gauchos et troupeau de moutons dans une estancia, page 5369,
volume 10
Uruguay - usine de filature de la laine à Montevideo, page 5369, volume 10
Histoire.
Découvert en 1516 par Díaz de Solís, le rivage nord du Río de la Plata intéressa peu les
colonisateurs.
Les Indiens nomades restèrent donc maîtres du territoire, jusqu'à ce qu'il
devînt un objet de rivalité entre Portugais installés au Brésil et Espagnols ayant pour base
Buenos Aires.
Ces derniers l'emportèrent en 1777, après avoir introduit l'élevage du
mouton, converti les Indiens Charrúas au catholicisme et fondé la forteresse qui allait
devenir Montevideo (1726).
À ce terne âge colonial (qui fut appelé l'« âge du cuir » parce que les gauchos
développèrent l'exportation de ce produit) succédèrent les guerres, civiles et extérieures,
du XIX e siècle.
L'indépendance ne fut obtenue qu'au terme d'un long processus, dont
Gervasio Artigas fut l'artisan et qui ne réussit, face aux tentatives hégémoniques de
l'Argentine, que par le grand exode du peuple oriental de l'Uruguay vers le nord du pays,
base de départ pour une reconquête qui demeure le moment lyrique de l'histoire du pays
(1811-1814).
Après avoir été intégré dans le nouvel empire du Brésil (1821-1827) sous le
nom de Province cisplatine, l'Uruguay fut reconnu indépendant en 1828.
Il se dota d'une
Constitution républicaine et unitaire en 1830.
Se formèrent alors deux partis politiques qui
n'allaient pas cesser de s'opposer : les blancos , conservateurs représentant le monde
agraire de l'intérieur, et les colorados , issus de l'élite libérale et commerçante.
En prenant le
pouvoir en 1865, le parti « colorado » de Venancio Flores mit fin à l'incessante guerre civile
qui minait le régime, mais impliqua le pays dans le conflit contre le Paraguay que menaient
le Brésil et l'Argentine (1865-1870).
En 1876, le colonel Lorenzo Latorre instaura une
dictature militaire, et l'Uruguay, lancé dans une politique de modernisation, connut un
véritable essor à la charnière du siècle (élevage, immigration européenne).
Après son
élection, le président José Batlle y Ordóñez (1903-1907 et 1911-1915) institua un
pouvoir exécutif collégial.
Le « Batllisme », qui conjuguait démocratie politique et
démocratie sociale, considéré comme l'âge d'or de l'Uruguay, fut interrompu par la crise
des années trente et la dictature du président Terra (1933-1938).
Mais la tendance la plus
libérale l'emporta à nouveau en 1946 et rétablit la démocratie au début des années
cinquante.
Gouvernèrent alors en alternance le parti « blanco » (exclu du pouvoir depuis
1865) et les colorados.
Mais cet équilibre fut brisé en 1973 : le président Bordaberry, pour
lutter contre la guérilla urbaine d'extrême gauche menée par les Tupamaros (mouvement.
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