travail.
Publié le 13/12/2013
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près de 50 % d'une classe d'âge était encore scolarisée ; la baisse de l'âge auquel on
s'arrête de travailler : depuis 1981, la retraite se prend légalement à 60 ans ; la durée
annuelle du travail se réduit : sous l'effet de la diminution de la durée hebdomadaire
normale (39 heures ou 35 heures dans certaines entreprises) et de l'allongement des
congés payés (5 semaines par an), elle était en France, au recensement de 1990, de
1 500 à 1 800 heures pour les salariés, contre près de 2 000 avant la Seconde Guerre
mondiale (ce qui était encore le cas en 1990 au Japon).
L'organisation du travail.
On appelle travail posté le travail en équipes successives.
Chaque journée est divisée en
deux ou trois « postes » (matin, après-midi, éventuellement nuit), à chacun desquels
correspond une équipe.
Ce type d'organisation du travail a été particulièrement utilisé
dans les industries lourdes, comme la sidérurgie, où la continuité dans l'utilisation du
capital fixe est essentielle.
Depuis la fin des années soixante-dix, des conditions de
concurrence plus vives et un environnement économique plus perturbé ont conduit les
entreprises à mettre en place des politiques accroissant la flexibilité du travail.
Celles-ci
passent par la recherche d'une organisation plus adaptée aux fluctuations du marché et
par une diminution des rigidités attribuées à certains facteurs institutionnels ou
psychologiques (législation du travail, influence des syndicats, comportements
routiniers).
Des pratiques d'aménagement du temps de travail et d'ajustement des
effectifs se sont ainsi développées : temps partiel, horaires flexibles, travail intérimaire,
licenciements.
Les formes d'organisation du travail héritées du taylorisme (voir ce
terme ) ont été remises en cause, notamment dans l'industrie, et remplacées par des
procédures laissant plus de place à l'autonomie des opérateurs, réclamant une
qualification plus élevée, mettant de plus en plus l'accent sur la qualité des produits et
sur la réduction du temps de réponse à la demande.
Les modes de rémunération se
sont aussi modifiés, pour intégrer de plus en plus la performance individuelle des salariés
et réduire le poids des augmentations collectives.
Ce mouvement a été parallèle à celui
de désindexation des salaires ( voir cet article ), qui a supprimé les ajustements
automatiques aux variations des prix.
L'ensemble de ces changements a été canalisé
par la législation et la négociation collective.
Par exemple, les lois Auroux ont renforcé la
« citoyenneté » dans l'entreprise, en assurant une meilleure représentation des salariés
et en développant les formes d'expression sur le lieu de travail, de façon à renforcer les
pratiques de négociation.
Voir aussi participation, rémunération, ressources
humaines et salaire.
La législation du travail.
Elle concerne divers aspects du processus de travail.
Les accidents du travail ou de
trajet, survenus sur le lieu de travail ou sur le chemin y menant, sont garantis depuis
1946 par la Sécurité sociale, ainsi que certaines maladies professionnelles assimilées.
Depuis 1981, les victimes d'accidents du travail bénéficient aussi d'une protection
spéciale en matière de licenciement.
Un contrat de travail est une convention par
laquelle une personne s'engage à mettre son activité à la disposition d'une autre, sous
l'autorité de laquelle elle se place, en contrepartie d'un salaire.
La forme la plus courante
est le contrat de travail à durée indéterminée, mais d'autres types de contrat existent
aussi : à durée déterminée, à temps partiel, d'intérim.
Une convention collective de
travail est un accord relatif aux conditions de travail (salaire, embauche, licenciement,
congés, ancienneté, procédure de conciliation en cas de conflit, etc.), et qui concerne
tous les travailleurs appartenant à une catégorie donnée.
Elle est généralement conclue
au niveau d'une branche par les syndicats et groupements d'entreprises, ou au niveau
d'une entreprise par les salariés et leur employeur.
Le travail au noir.
On appelle travail au noir les activités rémunérées non déclarées, effectuées en dehors
d'un emploi légal ou encore pendant les congés payés ou une période de chômage ou
de maladie.
Plus de huit cent mille personnes exerceraient un travail au noir en France.
Elles sont passibles de sanctions civiles et pénales, mais bénéficient d'une large tolérance
dans l'opinion publique, plus sensible au travail qu'à l'emploi.
Quatre critères semblent.
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