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Tours.

Publié le 13/12/2013

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Tours. chef-lieu du département d'Indre-et-Loire, sur la Loire. 133 403 habitants, dans une agglomération qui en compte plus de 290 000. La ville occupe une langue de terre qui forme un long triangle entre la Loire et le Cher avant leur confluent. Malgré les destructions causées par les bombardements pendant la Seconde Guerre mondiale, Tours conserve de son passé de remarquables témoins : la cathédrale Saint-Gatien (XIIIe -XVIe siècle), qui abrite le tombeau des fils de Charles VIII et que jouxte le cloître de la Psalette (XVe -XVIe siècle) ; l'église Saint-Julien (XIIe -XIIIe siècle) ; les vestiges de l'ancienne basilique Saint-Martin avec la tour de l'Horloge et la tour Charlemagne (XIe -XIIe siècle) ; la fontaine de Beaune ; l'hôtel Gouin, de la Renaissance, où est établi le Musée archéologique ; la maison dite de Tristanl'Hermite ; et, dans le Vieux Tours, autour de la place Plumereau, un admirable quartier ancien réhabilité. La ville abrite également un riche musée des beaux-arts, où l'on peut voir notamment des oeuvres des XVIIe et XVIIIe siècles français, ainsi que des toiles de Mantegna, Rembrandt et Rubens. Le musée du Compagnonnage est l'un des plus originaux musées de France. Les activités de la ville sont d'abord tertiaires. Tours est en effet une capitale touristique, dans une région au patrimoine prestigieux (châteaux de la Loire). Il s'y tient de grandes foires internationales, et elle partage avec Orléans et Poitiers ses activités universitaires. Le « parc technologique de la vallée du Cher » accueille aussi une centaine de laboratoires de recherche. Le secteur secondaire, qui s'est développé plus tardivement, compte surtout des industries mécaniques et électriques, et une importante industrie pharmaceutique. Sont également présents l'agroalimentaire, la fabrication de pneumatiques, de roulements à billes, l'imprimerie, l'ameublement et la confection. Histoire. Fondée par les Celtes Turones qui lui donnèrent son nom, la ville de Tours devint au IVe siècle, après la conquête romaine du Ier siècle avant J.-C., la capitale de la Lyonnaise IIIe . L'évêque de Tours saint Martin (mort en 397), évangélisateur des campagnes et patron des Francs, fit de la basilique de Tours et du monastère de Marmoutier un centre de pèlerinage connu dans toute l'Europe. C'est à Tours que Clovis, après sa victoire sur les Wisigoths à Vouillé (507), reçut les insignes de consul, qui marquaient sa reconnaissance par l'empereur d'Orient Anastase. Au VIe siècle, l'évêque de Tours Grégoire rédigea l'une des premières histoires des Gaules. Au VIIe siècle, c'est entre Tours et Poitiers que Charles Martel arrêta les invasions sarrasines. Au Xe siècle, Alcuin, conseiller de Charlemagne, y fonda une école de théologie et fit de l'abbaye Saint-Martin l'un des centres de la renaissance carolingienne, réputé pour ses manuscrits. Capitale du comté de Touraine, passé aux Angevins puis revenu à la France en 1259, Tours fut dès lors l'une des résidences favorites des rois de France : Louis XI établit sa retraite au château de Plessis-lès-Tours ; en 1484, il y réunit les états généraux qui consacrèrent l'unité de la nation et la soumission des trois ordres à l'autorité royale. Aux XVe e t XVI e siècles, la cité, prospère, s'agrandit et les riches marchands y bâtirent des hôtels (famille des Briçonnet) ; la culture des vers à soie (les mûriers furent introduits par Louis XI) et le tissage se développèrent rapidement (plus de huit mille métiers). Tours déclina, cependant, avec les guerres de Religion et l'exil des soyeux protestants après la révocation de l'édit de Nantes en 1685. Pendant la guerre de 1870 et l'occupation de Paris par les Allemands, Tours fut choisie comme siège de la délégation du gouvernement de Défense nationale (septembredécembre) dirigée par Gambetta. Le congrès de Tours. Ce congrès, le XVIIIe congrès national de la SFIO, se tint à Tours du 25 au 30 décembre 1920. Il provoqua une scission au sein de la SFIO et aboutit à la naissance du parti communiste français. L'épreuve de la guerre et la dynamique créée en Russie par la réussite de la révolution bolchevique de 1917 posèrent au parti socialiste français la question de l'adhésion à la IIIe Internationale communiste, qui avait été fondée par Lénine à Moscou en 1919. Après l'échec des grèves de 1920, Marcel Cachin et Ludovic Oscar Frossard, rentrant de Moscou, exposèrent les « vingt et une conditions » d'adhésion qu'imposait la nouvelle Internationale. Le débat du congrès porta sur le modèle léniniste d'organisation du parti, l'obéissance absolue à l'Internationale, et la notion de dictature du prolétariat. Le 29 décembre, 3 252 délégués du congrès (sur un total de 4 763) se prononcèrent pour l'adhésion à la IIIe Internationale. Le nouveau parti, appelé Section française de l'Internationale communiste (SFIC), fut aussitôt créé et conserva le journal l'Humanité, tandis qu'un « comité de résistance », mené par Léon Blum, maintenait la « vieille maison » SFIO. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats socialisme - Le parti socialiste en France Les livres socialisme - le congrès de Tours, page 4816, volume 9 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alcuin Clovis - Clovis Ier communiste (parti) congrès Défense nationale (gouvernement de la) France - Histoire - L'enracinement de la République - L'entre-deux-guerres (19181939) Grégoire de Tours Indre-et-Loire (37) Loire Louis - FRANCE - Louis XI Martin Saint-Pierre-des-Corps SFIO (Section française de l'Internationale ouvrière) socialisme - Le parti socialiste en France syndicalisme - Le syndicalisme ouvrier français - Le temps des divisions Touraine Les natifs de ce lieu Bérenger de Tours Balzac (Honoré de) Bonnefoy Yves Bosse Abraham Bourdichon Jehan Courteline (Georges Moinaux, dit Georges) Destouches (Philippe Néricault, dit Philippe) Fouquet Jean La Vallière (Françoise Louise de La Baume Le Blanc, duchesse de) Maar (Henriette Markovic, dite Dora) Nizan Paul Pêcheux Michel Semblançay (Jacques de Beaune, seigneur de) Trousseau Armand Vignon Claude Les médias Europe - carte politique France - carte des départements et des Régions Indre-et-Loire (37) - carte physique Les livres Tours, page 5243, volume 10

« « vieille maison » SFIO. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats socialisme - Le parti socialiste en France Les livres socialisme - le congrès de Tours, page 4816, volume 9 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Alcuin Clovis - Clovis Ier communiste (parti) congrès Défense nationale (gouvernement de la) France - Histoire - L'enracinement de la République - L'entre-deux-guerres (1918- 1939) Grégoire de Tours Indre-et-Loire (37) Loire Louis - FRANCE - Louis XI Martin Saint-Pierre-des-Corps SFIO (Section française de l'Internationale ouvrière) socialisme - Le parti socialiste en France syndicalisme - Le syndicalisme ouvrier français - Le temps des divisions Touraine Les natifs de ce lieu Bérenger de Tours Balzac (Honoré de) Bonnefoy Yves Bosse Abraham Bourdichon Jehan Courteline (Georges Moinaux, dit Georges) Destouches (Philippe Néricault, dit Philippe) Fouquet Jean La Vallière (Françoise Louise de La Baume Le Blanc, duchesse de) Maar (Henriette Markovic, dite Dora) Nizan Paul Pêcheux Michel Semblançay (Jacques de Beaune, seigneur de) Trousseau Armand Vignon Claude Les médias Europe - carte politique France - carte des départements et des Régions Indre-et-Loire (37) - carte physique Les livres Tours, page 5243, volume 10. »

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