terrorisme.
Publié le 11/12/2013
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terrorisme. n.m., utilisation de la violence pour parvenir à des objectifs politiques ou idéologiques. L'adjectif terroriste, souvent péjoratif, vise à discréditer celui auquel on l'applique : les résistants français, pendant la Seconde Guerre mondiale, lorsqu'ils recouraient à des attentats contre l'occupant, étaient qualifiés de terroristes. À l'inverse, certains mouvements ou partis revendiquent le terme de terroriste en affirmant le caractère inévitable de la violence pour obtenir leur libération, comme le firent les terroristes russes responsables, entre autres, de la mort du tsar Alexandre II en 1881. Terreur et terrorisme d'État. Sous la Terreur (1793-1794), l'objectif était de venir à bout de l'aristocratie et des ennemis du régime républicain. L'organisation de la terreur était alors sous le contrôle du pouvoir politique. À l'inverse, pendant la révolution russe, les bolcheviks préconisèrent l'usage de la terreur par les masses contre le pouvoir pour anéantir leurs ennemis de classe. La dictature du prolétariat est en effet définie par Lénine comme une phase transitoire reposant sur la violence. Plus largement, on peut définir un régime totalitaire comme un régime qui considère que la terreur est légitime. Les camps de concentration des régimes nazi et stalinien constituent des formes extrêmes de terrorisme d'État. Terreur et mouvements nationalistes. De nombreux mouvements de libération nationale ont utilisé et utilisent encore la terreur comme instrument de lutte : les bombes placées dans des bâtiments publics et les voitures piégées nécessitent des moyens relativement limités et ont fait la preuve jusqu'ici, par la peur qu'elles engendrent, de leur efficacité. Le terrorisme a été utilisé par des organisations d'idéologies très diverses : des mouvements sionistes en ont fait usage contre les Britanniques en Palestine ; les Basques de l'ETA ont eu recours aux méthodes terroristes sous Franco et ont continué après l'instauration de la démocratie ; dans les années soixante-dix, l'Italie a connu un terrorisme d'extrême gauche, avec les Brigades rouges, et d'extrême droite ; depuis les années quatre-vingt, les Tamouls pratiquent un terrorisme à grande échelle contre les Ceylanais au Sri Lanka. Ce terrorisme de groupes militants est souvent soutenu par des États désireux de déstabiliser un ennemi commun : les services secrets de certains pays de l'Est ont ainsi apporté leur aide aux terroristes palestiniens et, sans doute, à ceux de la Fraction Armée rouge en Allemagne de l'Ouest. La Syrie, l'Iran, la Libye ont été accusés d'avoir favorisé les détournements d'avions ou les prises d'otages et l'existence de groupuscules responsables d'attentats. Durant la guerre du Liban, les attentats à la voiture piégée étaient courants. L'intégrisme islamique fait peser, aujourd'hui encore, la menace terroriste. Alimenté par la haine de groupes ou de mouvements, le terrorisme trouve souvent ses racines dans le fanatisme politique et religieux, même si on a vu des démocrates y recourir comme moyen ultime de libération contre un oppresseur. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Action directe Baader Andreas basque (Pays) Brigades rouges Djihad islamique ETA (Euskadi Ta Askatasuna, en français « le Pays basque et sa liberté ») fanatisme Fraction armée rouge Olympiques (jeux) - Les Jeux de l'ère moderne Palestine Terreur totalitarisme Les livres Italie - la mort d'Aldo Moro (mai 1978), page 2624, volume 5
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