tabac.
Publié le 10/12/2013
Extrait du document
«
couleur, et souvent réunies en manoques, pratiques en régression parce qu'elles
demandent une grande main-d'œuvre.
Certains tabacs, en particulier les tabacs noirs, sont en outre fermentés avant d'être
livrés aux utilisateurs.
Les feuilles ou les manoques sont alors pressées en balles (toile de
jute), en caisses de bois ou en boucauts, sortes de barriques.
Le tabac est ensuite traité
dans des manufactures produisant des cigares, des cigarettes, du tabac à priser (tabac
pulvérisé) et du tabac à chiquer.
Complétez votre recherche en consultant :
Les médias
tabac - production mondiale de tabac brut
Les livres
tabac - séchage en plein air des feuilles de tabac, page 5007, volume 9
Cambodge - culture du tabac, à Kompong Cham, page 822, volume 2
Europe - le village de Bojskovo, en Bulgarie, page 1803, volume 4
La production des cigarettes.
La production des cigarettes est l'activité principale des manufactures.
Les tabacs sont
d'abord mélangés ; en effet, le tabac d'une cigarette est formé d'un savant mélange, selon
un dosage très précis.
Les mélanges de « goût français » (Gauloises, Gitanes) comportent
principalement des tabacs cultivés en France, des tabacs d'Amérique du Sud et une faible
proportion de tabac d'Orient.
Les Gitanes comportent en outre du tabac du Kentucky.
Les
mélanges « goût américain » (Royale, Pall Mall, Marlboro) sont composés de tabacs de
Virginie, de Burley, d'Orient, et se distinguent par le fait qu'ils sont fortement saucés et
aromatisés (surtout sucre, cacao, réglisse).
Le mélange « goût anglais » est exclusivement
composé de tabac de Virginie, sans aucun additif.
Le « goût Maryland » contient une forte
proportion de tabac de Maryland.
Une fois mélangées, les feuilles de tabac sont humidifiées, puis hachées en fines
lamelles après séparation du parenchyme et de la côte, qui sont hachés séparément.
L'étape suivante est le séchage, qui prend la forme d'une véritable torréfaction dans le
traitement spécifique des tabacs noirs et notamment français.
Les cigarettes sont confectionnées par des machines répartissant le tabac sur un long
ruban de papier.
Ce papier est roulé sur lui-même pour former alors une cigarette sans fin
qui est débitée par des couteaux rotatifs.
La vitesse de confection de ces machines atteint
plusieurs milliers de cigarettes par minute.
Le papier utilisé est très mince (0,025 mm) et
composé de fibres combustibles, chanvre et lin.
La combustibilité est encore accrue par
l'imprégnation de matières spéciales ou par accroissement de la porosité.
Pour répondre
aux goûts des fumeurs, on utilise des papiers de combustibilité très variable (papier blanc,
papier maïs).
La cigarette peut, éventuellement, être dotée d'un filtre.
L'usage du filtre a commencé
peu après la Seconde Guerre mondiale, et, aujourd'hui, près des trois quarts des cigarettes
mondiales en sont dotées.
Cette proportion atteint plus de 80 % aux États-Unis, en
Allemagne fédérale, en Grande-Bretagne, au Canada, 80 % en France, moins de 10 % en
Turquie, en Inde et au P ākist ān.
Les premiers filtres en cellulose crêpée retenaient moins de condensats que le tabac
coupé qu'ils remplaçaient ; on leur adjoignit bientôt de la ouate de cellulose, et, désormais,
la majorité des filtres sont faits de filaments d'acétate de cellulose.
Plus récemment, on y a
incorporé différents additifs.
La mise en paquets des cigarettes s'effectue mécaniquement, de même que la mise en
cartouches de cinq à dix paquets.
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
tabac - laminoir de côtes, page 5007, volume 9.
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