superfluidité.
Publié le 10/12/2013
Extrait du document
«
l'existence d'une phase liquide était la preuve que des interactions existaient.
Ces
interactions devaient donc se manifester.
Lorsqu'on excite des particules, par exemple en
en mettant certaines en mouvement alors que d'autres restent au repos, on leur transmet
une certaine énergie.
Dans un système quantique macroscopique, la nature des états
d'énergie accessibles est imposée par ce caractère quantique, et le génie de Landau fut de
deviner quel devait être le spectre d'énergie des états accessibles.
Ensuite, il identifia les
particules dans un état excité à des « quasi-particules » indépendantes les unes des autres
et formant une sorte de « gaz ».
Enfin, il montra que ce gaz de quasi-particules pouvait de
façon satisfaisante s'identifier à la composante « normale » du modèle à deux fluides, la
composante superfluide étant formée par l'état condensé de la condensation de Bose-
Einstein.
Ce modèle, qui valut à son auteur le prix Nobel, est bien confirmé par l'ensemble
des propriétés expérimentales, quoiqu'il cesse d'être quantitatif aux abords de la transition.
L'isotope 3 de l'hélium, bien qu'étant un fermion, présente cependant un état
superfluide à une température de l'ordre du millikelvin.
Difficile à observer et moins
spectaculaire que celui de l'hélium-4, cet état est cependant remarquable, car il résulte d'un
appariement des atomes aboutissant à la formation de paires analogues aux « paires de
Cooper » de la supraconductivité.
Par un mécanisme identique, on suppose que les étoiles
à neutrons observées comme pulsars sont également dans un état superfluide.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
capillarité
hélium
Kapitsa Petr Leonidovitch
Landau Lev Davidovitch
onde
pulsar
spectre
supraconductivité.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓