SUICIDE (psychanalyse)
Publié le 22/02/2012
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Action de se tuer intentionnellement. Selon Stengel (1964), « en moyenne un tiers des personnes qui se suicident souffrent d'une NÉVROSE ou d'une
PSYCHOSE ou d'un TROUBLE DE LA PERSONNALITÉ grave », la maladie DÉPRESSIVE OU MÉLANCOLIE étant le trouble mental présentant le risque de suicide le plus élevé. Il fait la distinction entre SUICIDE, dans lequel l'autodestruction est la seule intention ou la principale intention, et tentative de suicide où entrent d'autres motifs. « Un avertissement quelconque de l'intention suicidaire a presque invariablement été donné. » Ceux qui tentent de se suicider s'efforcent dans l'acte même de rester proche ou de s'approcher des autres. Les tentatives de suicide agissent comme des signaux d'alarme et ont l'effet d'un appel à l'aide, même si consciemment il n'y a pas eu d'intention d'appeler au secours. « On estime que les tentatives de suicide sont six ou huit fois plus communes que le suicide réussi. » Les théories psychanalytiques du suicide interprètent la force qui pousse à se détruire soit comme une attaque dirigée sur un objet introjecté soit comme un rejeton de l'instinct DE MORT.
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