Strindberg August, 1849-1912, né à Stockholm, auteur dramatique et écrivain suédois.

Strindberg August, 1849-1912, né à Stockholm, auteur dramatique et écrivain suédois. Marqué par ses origines (il était le fils d'un bourgeois et d'une servante), en proie à des angoisses mystiques et à des crises nerveuses, marié trois fois, il fut tout au long de sa vie d'une grande instabilité, ses contradictions ne trouvant un apaisement que dans l'écriture pratiquée avec rage et profusion. Des thèmes novateurs. Ses oeuvres littéraires sont inspirées de l'histoire de la Suède ou mettent à nu des drames personnels : parmi elles, on peut citer la Chambre rouge (1879), peinture réaliste de la bohème de Stockholm qui marqua les débuts du naturalisme en Suède ; le Plaidoyer d'un fou (1887-1888), Inferno (1897) et deux récits écrits en français. Son oeuvre théâtrale, à travers laquelle il se posa en rival de Henrik Ibsen et qui, d'une certaine manière, va en effet au-delà des préoccupations sociales et symbolistes du théâtre ibsénien en abordant des thèmes peu traités alors sur une scène (la démence, les obsessions, le sadisme quotidien), exprime avec une violence sans frein ses principales hantises : la duplicité de la femme (Père, 1887), la haine sociale (Mademoiselle Julie, 1888, sans doute sa pièce la plus célèbre - une jeune fille noble y devient le jouet d'un domestique), l'inévitable échec du couple (la Danse de mort, 1900), l'opposition entre le ciel et la terre (le Songe, 1902), le règne du mensonge (la Sonate des spectres, 1907)... Taxées à leur création de naturalistes en raison de leur crudité, ses pièces furent en réalité les premières à explorer les abîmes mentaux que, plus tard, la psychanalyse allait rendre familiers. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Strindberg August - Mademoiselle Julie, page 4907, volume 9 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Ibsen Henrik naturalisme - 2.LITTÉRATURE Suède - Arts - Littérature théâtre - Le XXe siècle : les remises en cause Les livres Suède - August Strindberg, page 4927, volume 9