spéléologie.
Publié le 09/12/2013
Extrait du document
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simple de ces concrétions est la stalactite fistuleuse (semblable à un macaroni), tube à
parois minces à travers lequel circule l'eau d'alimentation ; les grosses stalactites sont des
concrétions stratifiées, alimentées à la fois par un canal central et par l'eau ruisselant à
l'extérieur de la concrétion.
Les excentriques, poussant leurs excroissances en tous sens,
sont formées à partir d'un très faible apport d'eau.
La gravité n'intervient pas dans leur
croissance, qui est fonction des variations de la tension superficielle.
Le reste de la calcite
dissoute se dépose sur le plancher de la cavité, formant une stalagmite.
La concrétion de la calcite peut également avoir lieu dans l'eau : en tombant dans une
flaque, chaque goutte dépose une mince couche de calcite autour de particules mises en
mouvement par sa chute, construisant ainsi peu à peu ce qu'on nomme une perle des
cavernes.
L'évaporation de l'eau des flaques entraîne la formation d'un fin voile de calcite,
que la tension superficielle maintient à la surface de l'eau et qu'on appelle calcite flottante.
Ce voile se soude au bord de la flaque, ce qui contribue à l'épaissir.
Dans les eaux
circulantes, les chutes d'eau provoquent également des dépôts de calcite qui peuvent
former des barrages successifs, appelés gours.
La calcite peut encore cristalliser
directement dans l'eau en formant des cristaux en « dents de cochon » (scalénoèdres).
Le
carbonate de calcium peut également cristalliser, en présence de dolomie ou de fer, sous
une autre forme minéralogique appelée aragonite.
On rencontre plus rarement des
cristallisations d'autres minéraux comme le gypse.
La spéléologie sportive.
Si la spéléologie est une science, elle est surtout connue sous son aspect sportif.
L'exploration spéléologique nécessite en effet de grandes qualités physiques, pour
descendre (et remonter) des puits qui dépassent parfois 100 m de profondeur, progresser
dans des boyaux étroits, glaiseux ou noyés.
C'est un sport d'équipe en raison du volume
de matériel à mettre en œuvre : échelles, cordes, canots pneumatiques, scaphandres
autonomes, mâts d'escalade...
De nombreuses expéditions spéléologiques ont été
marquées par l'établissement de records :
– de profondeur : en 1951, 505 m au gouffre Lépineux, par M.
Loubens et Haroun
Tazieff ; les 1 000 m furent dépassés en 1956, au gouffre Berger (Vercors).
Les gouffres
les plus profonds que l'on connaisse sont le Jean-Bernard, en Haute-Savoie (1 608 m de
dénivellation), et le site de V.V.
Iljukhina, en Russie (2 300 m) ;
– de distance parcourue ou découverte : 90,496 km à la Coumo d'Hyouernedo (dans
les Pyrénées).
Le plus long parcours connu est celui des Mammoth Caves, aux États-Unis
(plus de 500 km) ;
– de durée de séjour sous terre : 205 jours dans le Midnight Cave (Texas), par Michel
Siffre, en 1972, lors d'une expérience de séjour sous terre « hors du temps » ; 463 jours
dans les monts Svrljig (Serbie), par M.
Veljkovic ;
– records, enfin, de longueur pour les siphons parcourus en plongée souterraine : le
doux de Coly (Dordogne) 3 125 m ; en profondeur noyée, la Fontaine de Vaucluse
(Vaucluse) atteint, en plongée, - 200 m (- 308 m en sondage).
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
spéléologie - Spuguetto de Labastide, page 4866, volume 9
spéléologie - gouffre du Taillon, page 4866, volume 9.
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Liens utiles
- Martel, Édouard Martel, Édouard (1859-1938), spéléologue français, fondateur de la spéléologie moderne.
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