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signe.

Publié le 09/12/2013

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signe. n.m. 1. MATHÉMATIQUES : le signe d'un nombre réel non nul x est le signe + (lire plus) si x est strictement positif ; le signe - (lire moins) si x est strictement négatif (le nombre 0 n'a pas de signe). La règle des signes est la règle selon laquelle le produit de deux nombres réels est positif si les facteurs sont de même signe, et négatif si l'un est positif et l'autre négatif. 2. LINGUISTIQUE, SÉMIOTIQUE : unité linguistique ou sémiotique comportant deux faces, l'une matérielle, l'autre conceptuelle, unies par la relation de signification. L'emploi qui est fait de la notion de signe en linguistique et en sémiotique se distingue nettement de son usage quotidien. À propos des feux tricolores utilisés pour réglementer la circulation, on dit ordinairement que « le feu vert est le signe de la voie libre ». Si, comme il est pleinement légitime, on envisage de décrire d'un point de vue sémiotique le fonctionnement des feux tricolores, on dira que, dans le petit système constitué par l'opposition des feux vert, orange et rouge, le signe est constitué par la relation instituée entre un élément matériel (dans ce cas la lumière verte) et un élément conceptuel (l'autorisation de passer). L'élément matériel du signe reçoit le nom de signifiant et l'élément conceptuel celui de signifié. On voit donc que la notion de signe en linguistique et en sémiotique comporte trois éléments : le signifiant, le signifié et la relation - précisément dite de signification - qui s'établit entre eux. On constate également que l'usage quotidien du mot signe confère à ce mot un sens très voisin de celui que les linguistes donnent à signifiant. Les propriétés du signe. En linguistique, on peut considérer comme des signes les unités complexes telles que l'énoncé, la phrase ou le syntagme. Il est cependant habituel d'employer la notion de signe à propos des mots et des morphèmes. Ainsi délimité, le signe linguistique est, à la suite des analyses de Saussure, décrit comme comportant les deux propriétés suivantes : - le signe est arbitraire. Il n'existe pas de lien naturel entre le signifiant et le signifié. S'il est bien vrai que le sujet parlant de langue française est contraint d'utiliser la suite de sons ou de lettres - c'est-à-dire le signifiant - chaise pour exprimer le concept - c'està-dire le signifié - de « chaise », il n'est pas possible de trouver des traits communs entre ce signifiant et ce signifié, à la différence de ce qui s'observe pour certains symboles : la notion de « justice », par exemple, est symbolisée par la balance et ne le serait pas par le cheval ou la charrue ; - le signifiant est linéaire. Les unités qui le constituent se succèdent dans le temps (pour la manifestation orale) ou dans l'espace (pour la manifestation écrite) : il n'est pas possible de prononcer plusieurs sons à la fois, ni d'écrire plusieurs caractères l'un sur l'autre. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats alphabet code - 2.LINGUISTIQUE Cours de linguistique générale écriture - Les avant-courriers de l'écriture écriture - Typologie des écritures linguistique message sémiotique signifiant signifié symbole

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