sidérurgie.
Publié le 09/12/2013
Extrait du document
«
L'élaboration des demi-produits.
L'acier est généralement coulé en lingots, qui sont ensuite laminés à chaud dans un
laminoir lourd qui produit des pièces massives.
Dans les aciéries les plus modernes,
l'intermédiaire du lingot est supprimé et le laminoir lourd est alimenté directement par
coulée continue.
De gros trains de laminoirs discontinus transforment ces pièces massives
intermédiaires en poutrelles, palplanches, rails et barres rondes.
De moyens et petits trains
discontinus élaborent des profilés légers (pour les travaux de serrurerie), des ronds à
béton et des fils.
Les trains chauds continus à large bande produisent des tôles épaisses.
Les trains froids continus transforment les tôles épaisses en tôles minces.
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Les livres
sidérurgie - poste de commande et de contrôle d'un train continu de laminage à
chaud, page 4778, volume 9
Le contexte économique.
Secteur en pleine expansion durant les « trente glorieuses » – ces trente années
d'expansion qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale –, la sidérurgie dans le monde, en
Europe et surtout en France, s'est enlisée à partir de 1974 dans une crise profonde.
Premier choc pétrolier, concurrence des autres matériaux (comme le plastique et
l'aluminium), progrès technologique permettant d'utiliser moins de métal dans les produits
finis, vétusté des installations, apparition de nouveaux concurrents (Japon et pays de l'Asie
du Sud-Est, Chine, Brésil, Inde, Venezuela, Mexique) vendant leur acier meilleur marché,
etc., ce sont autant de facteurs qui ont conduit les différents gouvernements à restructurer
le secteur.
Les entreprises ont procédé à une réduction drastique de leurs effectifs : cela a
été le cas, en France, d'Usinor-Sacilor, de Thyssen (cependant numéro deux mondial
derrière Nippon Steel) et de Krupp-Hoesch en Allemagne, de British Steel au Royaume-Uni.
La surcapacité de la sidérurgie européenne demeure cependant, du fait notamment de
l'entrée en force sur les marchés des pays de l'Europe de l'Est, et ce sont encore des
milliers d'actifs qu'elle devra perdre.
La sidérurgie française a dû en outre faire face à
l'obligation de moderniser son appareil de production et d'augmenter sa productivité ;
groupe nationalisé en 1981, Usinor-Sacilor a été privatisé en 1995 après avoir perdu, au
total, 115 000 emplois.
La sidérurgie italienne, sous le contrôle de l'État depuis six
décennies, a également été privatisée en 1996.
Sur huit groupes produisant plus de
10 millions de tonnes d'acier par an, quatre sont japonais.
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Les corrélats
France - Géographie - La vie économique - L'industrie
Krupp - Krupp (Alfred Krupp von Bohlen und Halbach)
Les médias
sidérurgie - production mondiale d'acier brut
Les livres
Méditerranée - usine sidérurgique de Bagnoli, près de Naples, page 3126,
volume 6
sidérurgie - une aciérie au Japon, page 4778, volume 9.
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