Seine-et-Marne (77). département français de la Région Îlede-France. Il occupe la moitié de la superficie de celle-ci. La plus grande partie du département est encore très rurale, malgré une forte poussée urbaine. Le cadre physique. La Seine-et-Marne est située presque entièrement sur le plateau de Brie, dont le relief s'élève lentement de l'ouest (110 m) vers l'est (180 m). Le substratum du plateau est constitué de couches calcaires déposées dans des lacs au milieu de l'ère tertiaire, mais dont l'altération ultérieure a produit une roche argilo-siliceuse, la meulière. Il en résulte que les sols de la région sont assez humides et que l'eau est souvent présente en surface. Ce trait est accentué dans les larges vallées de la Marne et de ses affluents. Au nord de la Marne et de l'Ourcq, les limites du département transgressent celles du plateau de Brie et englobent une partie de la plaine de France, où un limon épais couvre la plate-forme structurale du calcaire de Saint-Ouen. Au sud-ouest, le département s'étend au-delà de la vallée de la Seine, sur les sables de Fontainebleau et de la basse vallée du Loing. Vie économique et population. Les différences pédologiques ont longtemps déterminé des spécialisations agricoles : l'élevage du gros bétail dans la Brie de Meaux et de Coulommiers, les cultures de céréales au sud, et celle des betteraves au nord (d'où la densité des sucreries). Ces différences ne doivent pas masquer des traits communs : une tradition d'agriculture intensive née dès le milieu du Moyen Âge dans des exploitations de taille importante, en fermage, ou encore le développement plus récent des cultures de fruits, de légumes et de fleurs, destinés au marché parisien. L'extension de l'agglomération parisienne a provoqué depuis le milieu des années soixante-dix une augmentation rapide de la population du département (au rythme de 1,6 % par an entre 1991 et 1997, soit 1,1 point de plus que le taux de croissance de la population métropolitaine). Cette augmentation résulte surtout de la construction de logements (lotissements ; quelques ensembles importants de logements sociaux, comme la Pierre-Collinet à Meaux ou le quartier du Plateau à Montereau). La croissance des emplois a été plus lente et la Seine-et-Marne n'offrait en 1995 que 390 000 emplois, tandis que 630 000 actifs y résidaient. De nouvelles perspectives sont cependant ouvertes, surtout au nord et à l'est du département. La plate-forme aéroportuaire de Roissy (dans le Val-d'Oise), la ville nouvelle de Marne-la-Vallée (et son prolongement par Disneyland Paris, qui laisse présager l'urbanisation jusqu'à Meaux), la ville nouvelle de Melun-Sénart accueillent emplois et équipements. La rocade est du TGV dessert ces trois sites. Le reste du département ne peut compter que sur des activités plus traditionnelles, comme l'exploitation des sables et graviers dans les vallées de la Seine et du Loing, et le tourisme, notamment à Fontainebleau en raison de son château et de sa forêt (27 500 hectares protégés), mais aussi dans de nombreuses cités historiques. Complétez votre recherche en consultant : Les livres parc de loisirs, page 3709, volume 7 habitat - Noisiel, ville nouvelle de Marne-la-Vallée, page 2301, volume 4 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Barbizon Brie EuroDisney Ferté-sous-Jouarre (La) Fontainebleau Île-de-France Lagny-sur-Marne Marne Marne-la-Vallée Meaux Melun Melun-Sénart Moret-sur-Loing Pincevent Provins Vaux-le-Vicomte (château de) Les médias Seine-et-Marne (77) - carte physique Seine-et-Marne (77) - tableau en bref France - carte des départements et des Régions Les livres agglomération - vue aérienne de Melun, page 93, volume 1 halle d'Égreville, page 2309, volume 5 rurbanisation, page 4524, volume 8 Seine-et-Marne (77) - la confluence de la Seine et de l'Yonne, à Montereau, page 4720, volume 9
