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secourisme.

Publié le 08/12/2013

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secourisme. n.m., mise en oeuvre des secours d'urgence, ou premiers secours, apportés aux personnes victimes d'un accident, d'un malaise, d'une perte de connaissance. Par extension, on désigne par le terme secourisme les connaissances nécessaires pour mettre en oeuvre ces secours d'urgence et par le terme secouriste, la personne à laquelle ces connaissances ont été enseignées. En France, différents organismes, comme la Croix-Rouge ou la Sécurité civile, assurent une formation à ces fonctions de secourisme sanctionnée par un brevet de secourisme. Le secouriste en présence d'un blessé ou d'un malade doit procéder en trois étapes : protéger, alerter, secourir. La protection peut consister, par exemple, à sortir de l'eau un noyé, à éloigner un blessé d'une pièce en feu, à couper l'électricité en présence d'un électrocuté... L'alerte est la deuxième étape. Il s'agit d'abord d'alerter le voisinage pour éviter, par exemple, en cas d'accident de la voie publique, un second accident et, bien sûr, d'alerter les secours. Il est ici important de se faire assister et de demander à d'autres témoins de signaliser la zone d'accident et de prévenir les secours en précisant de façon détaillée les circonstances et le lieu de l'accident. Enfin, la dernière étape, le secourisme proprement dit, diffère évidemment en fonction du type d'accident en cause. Perte de connaissance. Il s'agit d'une situation d'urgence extrêmement fréquente. Il est primordial de ne pas s'affoler : dans la majorité des cas, la perte de connaissance est isolée avec une fonction cardio-circulatoire conservée, et le malade n'est donc pas en danger de mort. Le diagnostic de perte de connaissance est facile à porter devant une personne au sol incapable de répondre aux questions simples et ne réagissant pas à une stimulation physique (pincement, claque...). Il faut d'abord s'assurer de la fonction cardio-circulatoire et vérifier pour ce faire la présence de battements du pouls au niveau du poignet (sur la face palmaire du poignet à la base du pouce), au niveau du cou (en dehors de la trachée) ou au niveau de l'aine (à la partie médiane du pli de flexion de la cuisse). On s'assure ensuite de la conservation de la fonction respiratoire en posant la main sur la cage thoracique, qui doit régulièrement se soulever à un rythme de quinze à vingt fois par minute. Même en cas de conservation de la fonction cardio-respiratoire, la perte de connaissance expose au risque d'asphyxie par obstruction des voies aériennes supérieures. Il faut donc placer le malade inconscient en position latérale de sécurité (PLS), après avoir vérifié l'absence d'obstacle dans la bouche et si nécessaire enlevé un dentier. La position latérale de sécurité consiste à placer le malade sur le côté après avoir plié jambe et bras du dessus. Cette position permet l'attente des secours, qu'on mettra à profit pour analyser les circonstances de la perte de connaissance et pour rassurer l'entourage, puisque le malade inconscient ne court aucun risque si l'activité cardio-respiratoire est maintenue. La situation est tout autre si le pouls est encore présent, mais sans activité respiratoire (la cage thoracique ne se soulève plus). En cas d'intoxication médicamenteuse (tentative de suicide) ou de surdosage en drogue (overdose), il est possible de faire récupérer au malade une activité respiratoire spontanée en le stimulant verbalement et physiquement de façon énergique. Si ces manoeuvres restent sans effet, il faut réaliser une ventilation artificielle obtenue avec le plus d'efficacité par la méthode du bouche-à-bouche. Pour cela, il faut installer le malade sur le dos, dégrafer les vêtements et placer la tête en hyperextension. On soutient la nuque d'une main et on appuie avec l'autre sur le front. Avec la main posée sur le front, on pince le nez pour empêcher le passage de l'air insufflé par les narines. Le sauveteur inspire à fond, il applique ensuite de façon hermétique sa bouche sur celle du malade, puis il souffle l'air doucement et régulièrement. Il est primordial de vérifier l'efficacité du bouche-à-bouche, qui est attestée par le soulèvement de la cage thoracique de la victime. En cas d'efficacité, il faut poursuivre cette manoeuvre à une cadence d'environ vingt insufflations par minute tant que l'activité respiratoire spontanée est arrêtée. Dans d'autres cas, l'activité respiratoire est suspendue et le pouls n'est plus perçu. Il existe alors un risque vital important et, si rien n'est fait dans les quelques minutes, la mort est certaine. Il faut entreprendre une réanimation cardio-respiratoire en alternant le bouche-à-bouche et le massage cardiaque externe. Cette réanimation sera effectuée, si possible, par deux personnes qualifiées (médecin ou secouriste), qui alternent quatre compressions thoraciques et une insufflation. Pour réaliser le massage cardiaque externe, il faut installer le malade sur le dos sur un plan dur et se placer à genoux de façon perpendiculaire à sa poitrine. On place la première main en appuyant la paume sur le sternum du malade, la seconde main venant recouvrir la première. On se place, les bras tendus sans flexion des coudes, à la verticale du malade pour faire peser le poids du corps sur les bras en extension. Ensuite, on réalise les massages à la fréquence d'environ soixante par minute en appuyant par coups brefs pour déprimer la poitrine de la victime en utilisant le poids du corps. Comme l'activité respiratoire est toujours suspendue en cas d'arrêt cardio-circulatoire, il faut alterner massage cardiaque externe et bouche-à-bouche (une insufflation pour quatre ou cinq massages), si possible par deux personnes expérimentées. Hémorragie externe. Une hémorragie externe peut être provoquée par une lésion d'une veine ou d'une artère. En cas de lésion veineuse, il s'agit d'une hémorragie de sang foncé qui s'étend en nappe. En cas de lésion artérielle, il s'agit d'une hémorragie de sang rouge en jets rythmés. Quelle qu'en soit l'origine, le meilleur traitement est la compression simple directe du point de saignement à l'aide d'un ou de plusieurs doigts. Cette compression doit être suffisamment forte pour arrêter le saignement. Même en cas d'hémorragie d'origine artérielle, elle est toujours préférable à la compression artérielle à distance, méthode beaucoup plus difficile à mettre en oeuvre et réservée au cas où la compression directe n'est pas possible à cause de la trop grande douleur liée à une fracture associée. Cette méthode de compression indirecte consiste à interrompre le flux artériel en comprimant l'artère en amont de la zone hémorragique. Il est par exemple possible, en cas de plaie artérielle de la cuisse, d'interrompre le flux artériel en comprimant l'artère fémorale au pli de l'aine. En cas de section complète d'un doigt d'une main ou d'un pied, l'hémorragie est généralement facilement et rapidement contrôlée par une compression directe de la zone sectionnée. Il est important de récupérer le segment de membre sectionné, de le placer au sein d'un sac en plastique, et non dans un lit de glaçons, et de faire transférer blessé et extrémité du membre dans un service chirurgical spécialisé. Inhalation d'un corps étranger. Cet accident, qui arrive principalement aux enfants, se manifeste par de soudaines difficultés à respirer accompagnées d'une toux violente. Si l'enfant, bien que gêné, garde une respiration régulière et efficace, il faut prévoir un transfert rapide vers un service spécialisé pour bilan et ablation du corps étranger. En cas d'obstruction complète des voies aériennes supérieures, dont témoignent une respiration extrêmement difficile et la survenue d'une cyanose (coloration violacée des lèvres et des extrémités), il faut pratiquer la manoeuvre dite d'Heimlich pour tenter d'éjecter le corps étranger. Pour ce faire, on se place derrière le malade, on met un poing sur la partie médiane et supérieure de l'abdomen, juste en dessous du gril costal, et on recouvre ce poing de l'autre main. On exerce ensuite une pression brutale sur le poing situé sur l'abdomen. L'augmentation brutale de pression au sein des poumons permet généralement l'éjection du corps étranger inhalé. Accident sur la voie publique. Ces accidents exigent une vigilance toute particulière, car tous les cas de figure doivent être envisagés. Il faut d'abord protéger le ou les accidentés. En dehors d'un risque d'incendie, on ne cherchera pas à déplacer la victime. En cas de perte de connaissance, on vérifiera l'activité cardio-respiratoire et on mettra la victime en position latérale de sécurité. Ensuite, il faudra rapidement alerter en signalisant l'accident avec l'aide d'autres témoins, mais aussi prévenir les sauveteurs (gendarmes, pompiers, policiers...). On ne saurait trop insister sur la fréquence des suraccidents (accidents provoqués par un premier accident), qui peuvent aggraver les blessures des victimes, en provoquer de nouvelles et mettre en jeu la vie des sauveteurs. Ces suraccidents doivent être évités en signalisant correctement l'accident. Après avoir satisfait à ces deux mesures, et alors seulement, on pourra secourir en sachant que l'essentiel a déjà été fait, qu'à défaut de compétences particulières, on peut toujours rassurer et apporter un soutien moral et qu'on saura rester fidèle à l'universel précepte « Primum non nocere » (« Avant tout ne pas nuire »). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Croix-Rouge massage cardiaque noyade pouls respiration artificielle SAMU (Service d'aide médicale d'urgence) sapeur-pompier sauvetage Sécurité civile Les médias secourisme - principes généraux du secourisme : protéger, alerter, secourir Les livres secourisme - shémas, page 4710, volume 9

« thoracique de la victime.

En cas d'efficacité, il faut poursuivre cette manœuvre à une cadence d'environ vingt insufflations par minute tant que l'activité respiratoire spontanée est arrêtée.

Dans d'autres cas, l'activité respiratoire est suspendue et le pouls n'est plus perçu.

Il existe alors un risque vital important et, si rien n'est fait dans les quelques minutes, la mort est certaine.

Il faut entreprendre une réanimation cardio-respiratoire en alternant le bouche-à-bouche et le massage cardiaque externe.

Cette réanimation sera effectuée, si possible, par deux personnes qualifiées (médecin ou secouriste), qui alternent quatre compressions thoraciques et une insufflation.

Pour réaliser le massage cardiaque externe, il faut installer le malade sur le dos sur un plan dur et se placer à genoux de façon perpendiculaire à sa poitrine.

On place la première main en appuyant la paume sur le sternum du malade, la seconde main venant recouvrir la première.

On se place, les bras tendus sans flexion des coudes, à la verticale du malade pour faire peser le poids du corps sur les bras en extension.

Ensuite, on réalise les massages à la fréquence d'environ soixante par minute en appuyant par coups brefs pour déprimer la poitrine de la victime en utilisant le poids du corps.

Comme l'activité respiratoire est toujours suspendue en cas d'arrêt cardio-circulatoire, il faut alterner massage cardiaque externe et bouche-à-bouche (une insufflation pour quatre ou cinq massages), si possible par deux personnes expérimentées. Hémorragie externe. Une hémorragie externe peut être provoquée par une lésion d'une veine ou d'une artère. En cas de lésion veineuse, il s'agit d'une hémorragie de sang foncé qui s'étend en nappe.

En cas de lésion artérielle, il s'agit d'une hémorragie de sang rouge en jets rythmés.

Quelle qu'en soit l'origine, le meilleur traitement est la compression simple directe du point de saignement à l'aide d'un ou de plusieurs doigts.

Cette compression doit être suffisamment forte pour arrêter le saignement.

Même en cas d'hémorragie d'origine artérielle, elle est toujours préférable à la compression artérielle à distance, méthode beaucoup plus difficile à mettre en œuvre et réservée au cas où la compression directe n'est pas possible à cause de la trop grande douleur liée à une fracture associée.

Cette méthode de compression indirecte consiste à interrompre le flux artériel en comprimant l'artère en amont de la zone hémorragique.

Il est par exemple possible, en cas de plaie artérielle de la cuisse, d'interrompre le flux artériel en comprimant l'artère fémorale au pli de l'aine.

En cas de section complète d'un doigt d'une main ou d'un pied, l'hémorragie est généralement facilement et rapidement contrôlée par une compression directe de la zone sectionnée.

Il est important de récupérer le segment de membre sectionné, de le placer au sein d'un sac en plastique, et non dans un lit de glaçons, et de faire transférer blessé et extrémité du membre dans un service chirurgical spécialisé. Inhalation d'un corps étranger. Cet accident, qui arrive principalement aux enfants, se manifeste par de soudaines difficultés à respirer accompagnées d'une toux violente.

Si l'enfant, bien que gêné, garde une respiration régulière et efficace, il faut prévoir un transfert rapide vers un service spécialisé pour bilan et ablation du corps étranger.

En cas d'obstruction complète des voies aériennes supérieures, dont témoignent une respiration extrêmement difficile et la survenue d'une cyanose (coloration violacée des lèvres et des extrémités), il faut pratiquer la manœuvre dite d'Heimlich pour tenter d'éjecter le corps étranger.

Pour ce faire, on se place derrière le malade, on met un poing sur la partie médiane et supérieure de l'abdomen, juste en dessous du gril costal, et on recouvre ce poing de l'autre main.

On exerce ensuite une pression brutale sur le poing situé sur l'abdomen.

L'augmentation brutale de pression au sein des poumons permet généralement l'éjection du corps étranger. »

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