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sécheresse.

Publié le 08/12/2013

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sécheresse. n.f., insuffisance d'eau météorique pour les besoins de la biosphère. Dans le langage courant, la sécheresse est une période sans pluie. L'eau réellement disponible est égale à l'eau des précipitations, diminuée de l'eau évaporée et de l'eau infiltrée. La notion de sécheresse n'est pas la même en pays chaud et en pays froid, sur sol poreux ou sur sol imperméable. La sécheresse climatique. La sécheresse qui revient chaque année aux mêmes périodes est dite saisonnière : on peut donc distinguer des saisons humides et des saisons sèches. C'est le cas en climat tropical contrasté et en climat méditerranéen. Cette sécheresse prévisible s'exprime approximativement par l'indice xérothermique (nombre de jours secs dans les mois secs consécutifs de l'année). Mais l'opinion générale retient plutôt les sécheresses exceptionnelles, celles des années dont le total pluviométrique est sensiblement inférieur à la moyenne. À Dakar, par exemple, le déficit pluviométrique a varié de 29 à 77 % (par rapport à la moyenne) lors de la grande sécheresse de 1971-1974 : mais il avait été de 40 % en 1913, de 23 % en 1931, de 34 % en 1941, de 35 % en 1949... Les sécheresses graves sont caractéristiques du climat sahélien, et aucune ne prouve l'existence d'un changement climatique. La sécheresse des sols. C'est l'eau emmagasinée dans le sol après ressuyage (vidange par gravité) plutôt que l'eau qui tombe directement du ciel qui profite à la végétation : l'existence des oasis dans les déserts en témoigne. La réserve d'eau constituée en saison humide permet donc aux plantes de passer au moins le début de la saison sèche sans souffrir. 1 500 mm de pluie tropicale font vivre la forêt sèche ou la forêt mésophile ou encore la forêt ombrophile selon la durée de la sécheresse, qui peut varier de un à huit mois. Mais le principe doit être nuancé selon la texture du sol. L'eau disponible n'est réellement utilisable que si la pression osmotique de la sève parvient à vaincre l'attraction capillaire qui retient l'eau dans les pores du sol : or cette attraction est d'autant plus forte que les pores sont petits. Ainsi, l'argile accentue davantage la sécheresse météorique que le limon. L'inégale force de succion selon les espèces végétales est un autre paramètre à prendre en compte. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats aridification climat - Les types de climats et leur répartition désert - Les milieux désertiques - Les conditions climatiques désertification écosystèmes - Les facteurs limitant la productivité des écosystèmes famine hydrogéologie pluie sahel sol steppe xérothermique (indice) Les livres désertification, page 1438, volume 3

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