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Schubert Franz, 1797-1828, né à Lichtental, près de Vienne, compositeur autrichien.

Publié le 08/12/2013

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Schubert Franz, 1797-1828, né à Lichtental, près de Vienne, compositeur autrichien. Il reçut son instruction musicale de son père, maître d'école, puis comme choriste de la chapelle impériale et élève au Stadtkonvikt (collège municipal), où il fut pendant cinq ans l'élève d'Antonio Salieri (1808-1813) qui le familiarisa avec l'oeuvre de Haydn et de Mozart. Obligé très tôt de gagner sa vie, il entra en 1814 comme maître dans l'école paternelle, sans toutefois renoncer à la composition : à 15 ans, il composait des opéras, des messes et surtout des lieder, dont le célèbre Roi des aulnes (1815), sa première oeuvre éditée, le Chant nocturne du voyageur, etc. Après avoir quitté l'école et été, un temps, précepteur des enfants du comte Esterházy, il se fixa à Vienne pour se consacrer à la composition, mais sa nature indolente et fantaisiste ne lui permit jamais de s'assurer une situation matérielle suffisante. Sa vie se partageait entre le travail et les réunions à la brasserie avec ses fidèles amis (les « schubertiades »). Lorsqu'il mourut du typhus, à 31 ans, il laissait une oeuvre considérable, en partie inédite, et n'avait pas connu la gloire méritée qui, depuis, n'a cessé de grandir autour de son nom. Un style empreint de lyrisme. Schubert est un mélodiste, et toute son oeuvre, même instrumentale, n'est que chant. Son romantisme ne l'a jamais poussé à faire éclater les formes de la tradition. Son originalité tient surtout dans l'expression de son lyrisme, caractérisée par une couleur instrumentale et une richesse harmonique toutes nouvelles. Sa musique coule de source, comme improvisée, et elle atteint immédiatement au chef-d'oeuvre dans la pièce courte, notamment dans le lied, dont il créa définitivement le genre : il en laissa plus de six cents, sur des poèmes de Goethe, Schiller, Heine, etc., où il réalisa la parfaite et intime fusion de la poésie et de la musique, exprimant, dans une forme concise et d'une exquise fraîcheur, tour à tour le génie populaire ou légendaire allemand ou une tendresse et une nostalgie profondes (Marguerite au rouet, 1814 ; la Truite, 1819 ; la Jeune Fille et la Mort, 1817 ; Prométhée, 1819 ; les cycles mélodiques la Belle Meunière, 1823, et le Voyage d'hiver, 1827, etc.). Dans le domaine instrumental, il s'éloigna de Haydn et de Mozart en créant un style lyrique aux subtils jeux harmoniques : de ses neuf symphonies, il faut citer les deux mouvements de l'Inachevée (1822) en si mineur et la Grande Symphonie en ut majeur (1828). Il composa pour la musique de chambre vingt-quatre quatuors, dont les plus justement célèbres sont le quatuor en ré mineur (dit la Jeune Fille et la Mort, 1824, car il y reprend le thème du lied) et le quatuor en sol majeur, deux trios avec piano, un octuor en la majeur, un quintette pour cordes en do majeur et le célèbre quintette de la Truite (pour piano, violon, violoncelle et contrebasse, 1819). Il composa vingt-deux opéras avec moins de bonheur (Rosamonde, 1820), des messes, des motets. Enfin, parmi ses oeuvres conçues pour le piano, il faut citer les sonates, les Moments musicaux (1823-1828) et les Impromptus, d'une fraîcheur poétique et d'un lyrisme très personnels. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Autriche - Arts Autriche - Arts - Musique Deutsch Otto Erich lied Roi des aulnes (le) Salieri Antonio Sawallisch Wolfgang Schuppanzigh Ignaz valse Vienne - La musique à Vienne - La capitale de la musique Voyage d'hiver Les livres Schubert Franz, page 4667, volume 9 Autriche - Franz Schubert, page 487, volume 1

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