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salut public (Comité de).

Publié le 08/12/2013

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salut public (Comité de). organisme révolutionnaire créé par la Convention le 6 avril 1793 pour remplacer l'ancien Comité de défense générale et servir d'intermédiaire entre la Convention et les ministres. La guerre, les premières défaites de 1793, la déclaration de « la Patrie en danger » mirent à l'ordre du jour la notion de salut public. Après les premières mesures d'exception, le Comité de salut public fut investi de l'essentiel du pouvoir exécutif avec la possibilité de suspendre les arrêtés des ministres et de prendre des mesures d'urgence ; ses délibérations étaient secrètes. Les membres du Comité, renouvelable chaque mois, étaient élus par la Convention. Le Comité fut dominé par les chefs de la Montagne ; Danton en fut le membre le plus influent du 6 avril au 10 juillet 1793, et Robespierre y entra le 27 juillet 1793. Le gouvernement de la Terreur. À l'exception de Hérault de Séchelles, guillotiné en même temps que Danton en avril 1794, les mêmes conventionnels furent constamment réélus de septembre 1793 à juillet 1794. Au cours de cette période, dite du « Grand Comité », les membres de ce véritable gouvernement dictatorial se répartirent le travail selon leurs compétences. Ainsi, Barère de Vieuzac prit en charge la diplomatie ; l'ancien girondin Lindet, le ravitaillement ; Robespierre, assisté de Saint-Just, Couthon, Collot d'Herbois et Billaud-Varenne, la politique générale ; Carnot et Prieur de la Côte d'Or, la guerre ; Jean Bon Saint-André, la marine, tandis que Prieur de la Marne effectuait de nombreuses missions dans les départements. Gouvernant selon le principe de la responsabilité collective, cette équipe d'hommes jeunes (de 26 à 47 ans), entièrement dévoués à l'État, accrut son pouvoir avec la neutralisation de la Commune et la suppression des ministres (avril 1794), remplacés par des commissions du gouvernement. Restant en théorie un organe exécutif de la Convention, le Comité de salut public contrôlait l'ensemble des organes civils et militaires de l'État. À la tête d'un gouvernement de plus en plus centralisé, il organisa la Terreur et la dictature de guerre. En juin 1794, au moment de la Grande Terreur, le Comité dut faire face à l'hostilité du Comité de sûreté générale et se divisa (Robespierre, accusé par Carnot notamment de se conduire en dictateur, ne se présenta pas au Comité du 29 juin au 23 juillet 1794). Après l'élimination de Robespierre et de ses alliés le 9 thermidor (27 juillet 1794), la Convention imposa le renouvellement plus fréquent du Comité de salut public et limita son rôle à la politique militaire et extérieure. Le Comité disparut avec la dissolution de la Convention en octobre 1795, mais la notion de « salut public » s'était imposée aux mentalités politiques françaises et fut souvent réemployée lors des situations de crise. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Barère (Bertrand Barère de Vieuzac, dit Bertrand) Billaud-Varenne Jean Nicolas Cambacérès (Jean-Jacques Régis de) Carnot Lazare Collot d'Herbois Jean-Marie Commune de Paris (1792-1794) Convention nationale Couthon Georges Danton Georges Jacques exagérés Fouquier-Tinville Antoine Quentin France - Histoire - Les bases de la France contemporaine (1789-1870) - La Révolution (1789-1799) Jean Bon Saint-André (André Jeanbon, dit) Lindet Robert Merlin (Philippe Antoine, comte) Pétion de Villeneuve Jérôme Prieur - Prieur de la Côte-d'Or Prieur - Prieur de la Marne Révolution française - La Convention jacobine et la Terreur (2 juin 1793-27 juillet 1794) Rewbell Jean-François Robespierre (Maximilien de) Saint-Just Louis Antoine Léon sciences (histoire des) - Quelques réflexions en forme de conclusion - Les savants et la Révolution française sûreté générale (Comité de) Terreur Théot Catherine thermidor

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