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romain, art - arts décoratifs.

Publié le 16/05/2013

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romain, art - arts décoratifs. 1 PRÉSENTATION romain, art, art de l'Antiquité romaine qui s'étendait, à son apogée, des îles Britanniques à la mer Caspienne. Le début de l'art romain peut être lié à la fondation de Rome, en 753 av. J.-C. selon les Anciens, mais certains préfèrent le situer en 510 av. J.-C., année qui marque le terme de la domination étrusque et l'avènement de la République. La fin de l'art romain est préparée par la division de l'empire en deux États indépendants à la mort de Théodose Ier (395 apr. J.-C.), mais elle est effective avec la disparition de l'empire d'Occident en 476, l'empire d'Orient ayant donné naissance à l'Empire byzantin. Dans les derniers temps troublés de l'empire, Rome garde son éclat, mais cesse d'être le siège exclusif du pouvoir. Milan, Trèves, Aquilée, Thessalonique, Antioche prennent de l'importance à la fin du IVe siècle. Constantinople, nouvelle Rome inaugurée par Constantin en 330, devient la capitale de l'Empire, et Ravenne accueille la cour d'Occident en 402. Mais l'art romain ne s'est pas éteint ; il a survécu dans l'art byzantin et dans l'art chrétien occidental ; en outre, il a constitué, pour la Renaissance et pour l'époque baroque, une source féconde d'inspiration. On reconnaît traditionnellement deux grandes périodes dans l'art romain : l'art républicain puis, après l'avènement d'Auguste en 27 av. J.-C., l'art impérial. Cette seconde période s'articule en plusieurs phases qui correspondent aux grandes dynasties d'empereurs -- Julio-Claudiens, Flaviens, Antonins, Sévères --, puis à des régimes particuliers -- les empereurs militaires, la tétrarchie --, que prolonge le Bas-Empire (324-467). Le cadre de l'art romain est d'abord celui de la cité de Rome, qui participe de la culture commune aux cités d'Italie, avec des composantes héritées des civilisations indigènes, d'autres des civilisations étrusques et d'autres encore empruntées aux colonies grecques établies depuis le VIIIe siècle av. J.-C. sur les rivages méridionaux de la péninsule. La conquête des royaumes hellénistiques a renforcé la familiarité des Romains avec l'art grec et leurs contacts avec d'autres traditions artistiques et, par la suite, a introduit une extrême diversité dans ses productions. Elle découle aussi de la « démocratisation « de l'art ; il est vrai qu'il est fortement lié à l'institution impériale, mais il concerne toutes les catégories sociales, du patricien de Rome au soldat de Rhénanie, en passant par le milliardaire athénien et tel affranchi. Malgré cette richesse, nous connaissons peu d'artistes. 2 ARCHITECTURE Notre connaissance de l'architecture romaine se fonde sur les vestiges conservés, très abondants, et sur d'autres sources, notamment le traité d'architecture en dix livres, De architectura, rédigé par Vitruve et dédié à Auguste. 2.1 Utilisation des ordres architecturaux Les Romains conservent l'ordre dorique et l'ordre ionique grecs ; ils développent un ordre corinthien, qui devient prépondérant, en associant au chapiteau une corniche particulière, alors qu'en Grèce le chapiteau corinthien s'intègre dans l'ordre ionique ; ils inventent aussi un chapiteau composite, à feuilles d'acanthe corinthiennes et à volutes ioniques. Ils mélangent les ordres, dont les éléments sont souvent utilisés dans la décoration architecturale, comme sur les façades de scènes ou au Colisée, à Rome (70-80 apr. J.-C.). Les colonnades entourent les temples, bordent les portiques et aussi certaines grandes rues. Elles participent de la tendance classique et de la tendance baroque qui traversent l'architecture romaine. 2.2 Matériaux et méthodes de construction À partir de l'époque républicaine, la pierre taillée est abondamment employée dans les constructions, avec d'autres matériaux : bois pour les charpentes et les huisseries, terre cuite pour les tuiles et des plaques de revêtement, etc. À l'époque impériale, les carrières (propriétés de l'empereur) se multiplient, et les pierres les plus prisées s'exportent à travers tout l'empire. À Rome, le tuf d'Italie centrale côtoie le marbre blanc de Grèce, d'Asie Mineure et de Luna (actuelle Luni, près de Carrare, Italie). Des marbres colorés, utilisés comme placages, donnent un aspect luxueux aux bâtiments. La forme et l'assemblage des pierres déterminent différents appareils. D'aspect monumental, le grand appareil met en oeuvre des blocs d'une certaine taille ; il s'agit habituellement de l' opus quadratum, connu des Grecs et des Étrusques, où les blocs parallélépipédiques se disposent en files, ou en assises, de hauteur constante. Ils sont liés entre eux par des pièces métalliques -- les scellements --, quelquefois par du mortier, et leurs faces présentent éventuellement des reliefs ; des bossages rustiques, en vogue à l'époque de l'empereur Claude Ier (42-54) apparaissent sur la Porte majeure (Porta Praenestina), à Rome. Cet appareil constitue toute l'épaisseur de la construction ou seulement ses faces visibles, si celle-ci est en « béton «. L'opus caementicium, maçonnerie concrète qui a l'aspect du béton, constitue incontestablement un apport capital des Romains à l'évolution de l'architecture. Il s'obtient en mêlant des moellons de toutes sortes à un mortier de qualité. Ce mortier, utilisé par ailleurs pour réaliser les joints entre les blocs ou les briques, ou pour enduire des surfaces, résulte d'un mélange de chaux et de différents produits -- appelés agrégats, principalement du sable (de sablière, de rivière ou volcanique, « la pouzzolane «) et de l'eau --, dans des proportions variables. Le béton pouvait être mis en forme dans des coffrages et utilisé seul (opus incertum), ou former le remplissage des murs et des voûtes. Les arcs et les voûtes construits en pierre existent depuis la seconde moitié du Ier siècle av. J.-C., mais la voûte connaît, surtout à partir du IIe siècle apr. J.-C., un développement remarquable grâce, précisément, à l'emploi du béton qui en rend la fabrication beaucoup plus facile. La voûte concrète donne véritablement aux Romains les moyens de leurs réalisations les plus prodigieuses. Elle permet de couvrir les grandes salles sans les supports intérieurs qui auraient été nécessaires dans une architecture par empilage, comme l'architecture grecque ; elle favorise ainsi le gigantisme des thermes, l'édification des basiliques. Les coupoles s'y rattachent ; certaines tiennent du prodige technique. Les arcades et les voûtes fournissent, en outre, des structures portantes ; elles interviennent dans l'aménagement de terrasses monumentales, comme au sanctuaire de la Fortuna Primigenia à Préneste (aujourd'hui Palestrina, sud-est de Rome ; fin du IIe siècle av. J.-C.), et dans les théâtres et les amphithéâtres, où les voûtes servent aussi de couloirs de circulation. Outre l'opus quadratum, d'autres appareils sont utilisés conjointement avec le béton ; certains combinent différents matériaux, disposent les éléments selon plusieurs directions, etc. La brique constitue alors le complément idéal du « béton «, dont elle accompagne l'expansion ; les immeubles d'habitation, les thermes et les entrepôts d'Ostie en conservent le témoignage. On tire de la brique des effets décoratifs, mais les décors plus riches ne manquent pas ; un exemple a été cité et d'autres seront évoqués ci-dessous. 2.3 Les types d'édifices 2.3.1 Les temples Les temples romains présentent des formes variées, dans lesquelles s'expriment les héritages étrusque et grec, mais aussi un goût original pour l'ampleur des volumes, la richesse du décor, la mise en scène. Les plus nombreux sont rectangulaires, mais il existe aussi des temples ronds. Le coeur du temple est la cella, salle qui abrite la statue de culte. Dans un temple courant, un vestibule (le pronaos) précède la cella ; des portiques bordent certaines faces ou entourent le bâtiment. Des supports intérieurs soutiennent la toiture et enrichissent la construction, dont les murs s'ornent éventuellement de niches à frontons et de moulures sculptées. Le temple se dresse, en général, sur un podium qui contribue à sa majesté. Le podium est d'origine étrusque, tandis que le péristyle, assez rare, est grec. Les constructeurs font un large usage de l'ordre corinthien, des colonnes et des piliers engagés, qui semblent partiellement pris dans les murs. La sculpture en relief et en ronde-bosse joue un rôle dans la décoration. Le temple s'élève habituellement dans un sanctuaire rectangulaire, contre le petit côté opposé à l'entrée, mais le paysage peut être aménagé pour le mettre en valeur, comme au sanctuaire de la Fortuna Primigenia à Préneste (aujourd'hui Palestrina, fin du IIe siècle av. J.-C.). Le Capitole, temple construit à Rome (510 av. J.-C.) sur la colline du même nom pour la triade Jupiter-Junon-Minerve (divinités majeures de la cité), comportait trois cellas, selon la tradition des Étrusques qui avaient introduit le culte. Les capitoles des autres villes conservent ce plan ou adoptent une cella unique. L'un des premiers temples en marbre de Rome, le temple dit « de Vesta «, sur le Forum Boarium (fin du IIe siècle av. J.-C.), avec sa cella circulaire et sa couronne de colonnes implantées sur un soubassement à degrés, apparaît comme une adaptation des précieuses tholos (rotondes) grecques. En revanche, la Maison carrée de Nîmes correspond au temple romain typique, dit « pseudo-périptère « : les colonnes sont engagées dans les murs de la cella, sauf à l'avant où elles délimitent le pronaos. Une fois ce type élaboré, les réalisations exceptionnelles ne cessent pas. Le temple de Vénus et Rome (121-136 apr. J.-C.), entrepris à Rome par l'empereur Hadrien, réunit dans un péristyle corinthien deux spacieuses cellas voûtées, terminées par une abside abritant la statue et ouvertes, l'une à l'est, l'autre à l'ouest. La coupole hémisphérique du Panthéon de Rome est célèbre ; ce temple grandiose, dédié par Hadrien à tous les dieux, a pour cella une rotonde dont le diamètre égale la hauteur (43 m). Perçant la coupole en son sommet, un oculus (9 m de diamètre) éclaire l'intérieur, dont les murs sont ornés de niches et, comme le sol, revêtus de marbre coloré. Le porche rectangulaire en saillie compte huit colonnes corinthiennes sur sa façade surmontée d'un fronton. Le décor envahit l'architec...

« 2.3. 1 Les temples Les temples romains présentent des formes variées, dans lesquelles s’expriment les héritages étrusque et grec, mais aussi un goût original pour l’ampleur des volumes, la richesse du décor, la mise en scène.

Les plus nombreux sont rectangulaires, mais il existe aussi des temples ronds.

Le cœur du temple est la cella, salle qui abrite la statue de culte.

Dans un temple courant, un vestibule (le pronaos) précède la cella ; des portiques bordent certaines faces ou entourent le bâtiment.

Des supports intérieurs soutiennent la toiture et enrichissent la construction, dont les murs s’ornent éventuellement de niches à frontons et de moulures sculptées.

Le temple se dresse, en général, sur un podium qui contribue à sa majesté.

Le podium est d’origine étrusque, tandis que le péristyle, assez rare, est grec.

Les constructeurs font un large usage de l’ordre corinthien, des colonnes et des piliers engagés, qui semblent partiellement pris dans les murs.

La sculpture en relief et en ronde-bosse joue un rôle dans la décoration.

Le temple s’élève habituellement dans un sanctuaire rectangulaire, contre le petit côté opposé à l’entrée, mais le paysage peut être aménagé pour le mettre en valeur, comme au sanctuaire de la Fortuna Primigenia à Préneste (aujourd’hui Palestrina, fin du IIe siècle av.

J.-C.). Le Capitole, temple construit à Rome (510 av.

J.-C.) sur la colline du même nom pour la triade Jupiter-Junon-Minerve (divinités majeures de la cité), comportait trois cellas, selon la tradition des Étrusques qui avaient introduit le culte.

Les capitoles des autres villes conservent ce plan ou adoptent une cella unique.

L’un des premiers temples en marbre de Rome, le temple dit « de Vesta », sur le Forum Boarium (fin du IIe siècle av.

J.-C.), avec sa cella circulaire et sa couronne de colonnes implantées sur un soubassement à degrés, apparaît comme une adaptation des précieuses tholos (rotondes) grecques.

En revanche, la Maison carrée de Nîmes correspond au temple romain typique, dit « pseudo-périptère » : les colonnes sont engagées dans les murs de la cella, sauf à l’avant où elles délimitent le pronaos. Une fois ce type élaboré, les réalisations exceptionnelles ne cessent pas.

Le temple de Vénus et Rome (121-136 apr.

J.-C.), entrepris à Rome par l’empereur Hadrien, réunit dans un péristyle corinthien deux spacieuses cellas voûtées, terminées par une abside abritant la statue et ouvertes, l’une à l’est, l’autre à l’ouest.

La coupole hémisphérique du Panthéon de Rome est célèbre ; ce temple grandiose, dédié par Hadrien à tous les dieux, a pour cella une rotonde dont le diamètre égale la hauteur (43 m).

Perçant la coupole en son sommet, un oculus (9 m de diamètre) éclaire l’intérieur, dont les murs sont ornés de niches et, comme le sol, revêtus de marbre coloré.

Le porche rectangulaire en saillie compte huit colonnes corinthiennes sur sa façade surmontée d’un fronton.

Le décor envahit l’architecture du temple de Bacchus à Baalbek (v.

150 apr.

J.-C., Liban), oriental par ses aménagements particuliers, tandis que le petit temple voisin dit « de Vénus » ( IIIe siècle apr.

J.-C.) propose des jeux de courbes baroques. 2.3. 2 Les basiliques La basilique, édifice romain caractéristique, remplit principalement une fonction commerciale et judiciaire.

Il s’agit d’une grande salle rectangulaire, souvent terminée par une abside, et divisée par des colonnades en trois ou cinq nefs, dont celle du centre est surélevée ; la lumière entre par des fenêtres percées dans les parties hautes.

La plus ancienne est celle de Pompéi ( IIe siècle av.

J.-C.), apparue avant les trois basiliques construites sur le Forum romain, dont la basilique Aemilia (179 av.

J.- C.).

Les forums impériaux de Rome montrent l’évolution de ce type de bâtiment.

La basilique de Maxence (début du IVe siècle apr.

J.-C.) achevée par Constantin, qui contenait une statue colossale, formait la salle la plus spacieuse de l’Antiquité ; couverte de voûtes en berceau et de voûtes d’arêtes, à l’imitation des thermes, et faite pour accueillir des foules, elle annonce les cathédrales. 2.3. 3 Les édifices de spectacle Les premiers théâtres romains datent de la fin de la République.

Le théâtre romain est un édifice compact constitué de trois parties, les gradins (cavea), l’orchestra, en demi cercle, et l’édifice scénique ; les acteurs évoluent sur une scène basse devant un mur très orné (frons scenae). Les théâtres peuvent être implantés en terrain plat, car les gradins ne s’établissent pas sur une pente naturelle, comme dans les théâtres grecs, mais sur des substructions voûtées.

Pour les concerts, les Romains disposent d’un bâtiment couvert, l’odéon. L’amphithéâtre (littéralement « théâtre en rond »), destiné aux chasses et aux combats de gladiateurs, se compose d’une arène et de gradins elliptiques ; certains aménagements, comme les cages des fauves, se trouvent en sous-sol.

L’amphithéâtre de Pompéi est l’un des plus anciens (70 av.

J.-C.) ; le plus imposant, le Colisée de Rome (70-80 apr.

J.-C.), peut accueillir environ 50 000 spectateurs.

Ces bâtiments, particulièrement représentatifs de la civilisation romaine, se rencontrent dans tout l’empire, comme en Libye (théâtre de Sabratha, 180 apr.

J.-C.) ou en Tunisie (amphithéâtre de Thysdrus, aujourd’hui El Djem, début du IIIe siècle apr.

J.-C.). Il en va de même pour le stade et l’hippodrome, appelé cirque ; la spina, sorte de longue base portant divers éléments, marque l’axe de la piste autour de laquelle tournent les chars ; les gradins s’incurvent à une extrémité.

Le palais de Maxence, à Rome, offre un bon exemple de cirque (512 m sur 81-85 m ; début du IVe siècle apr.

J.-C.).

Il existait aussi des bassins pour les batailles navales. 2.3. 4 Les thermes Les thermes apparaissent particulièrement représentatifs de la civilisation romaine.

Il s’agit d’établissements de bains qui, au-delà de l’hygiène, favorisent le sport, l’épanouissement du corps et de l’esprit, ainsi que la vie sociale ; par ailleurs, ils offrent une démonstration brillante des capacités techniques des Romains. Après des débuts simples, des thermes déjà luxueux sont construits à Pompéi à la fin du IIe siècle av.

J.-C.

ainsi que de grands thermes publics installés à Rome par Agrippa vers 25-19 av.

J.-C.

Aux thermes de Néron, à Rome (v.

52 apr.

J.-C.), apparaît le plan appelé à devenir caractéristique des thermes impériaux, qui se multiplient dans la capitale et dans les villes de l’empire (Trèves, Lutèce).

Sur l’axe de l’ensemble se succèdent les principaux locaux liés au bain : piscine (natatio), bains froids (frigidarium), bains tièdes (tepidarium), bains chauds (caldarium), bordés de salles de chauffe.

De part et d’autre s’agencent deux ensembles symétriques qui comprennent l’un et l’autre une entrée, un vestiaire (apodyterium), une grande cour à péristyle sur laquelle donnent de petites pièces, la palestre, sorte de gymnase.

Des salles de conférences, des bibliothèques et des musées complètent ces ensembles qui bénéficient de progrès techniques sous Trajan (98-117 apr.

J.-C.) et connaissent un développement spectaculaire sous Septime Sévère (début du IIIe siècle apr.

J.-C.).

Les réalisations tardives occupent des surfaces énormes — 11 ha pour les thermes de Caracalla, à Rome, achevés en 216 apr.

J.-C.

; 14 ha pour ceux de Dioclétien (298-306 apr.

J.-C.) —, étonnent par la hardiesse de leurs voûtes, ainsi que la richesse des mosaïques et des sculptures qui les décorent.

Naturellement, les thermes privés, et bien des établissements publics, n’avaient ni cette ampleur, ni cette complexité. L’architecture de l’eau comprend aussi d’innombrables fontaines ; on distingue les nymphées, fontaines monumentales parées d’un important décor ; Hérode Atticus avait construit à Olympie un nymphée ( IIe siècle apr.

J.-C.) décoré des statues des. »

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