Roland de La Platière Jean-Marie, 1734-1793, né à Thizy (Rhône), homme politique français.

Roland de La Platière Jean-Marie, 1734-1793, né à Thizy (Rhône), homme politique français. Inspecteur des manufactures de Picardie, puis de Lyon, il prit part au mouvement révolutionnaire dans cette ville, où il fonda le Club central (1791), en liaison avec le Club des jacobins. Fixé à Paris, il fut ministre de l'Intérieur (mars 1792). Ami des girondins, il rentra, après le 10 août 1792, dans le gouvernement dont Louis XVI l'avait renvoyé. Hostile à Robespierre, il chercha à sauver la tête du roi. Mis en accusation, il se réfugia en Normandie, où il se suicida à la nouvelle de l'exécution de sa femme. Sa femme, Mme Roland de La Platière. née Manon Phlipon, 1754-1793, née à Paris, intelligente, cultivée et belle, contribua à la carrière politique de son mari. À partir de 1791, elle tint à Paris un salon politique, où se réunissaient les jacobins. Amie de François Buzot, elle prit le parti des girondins et, en 1793, fut accusée d'avoir partie liée avec l'Angleterre. Arrêtée en juin, elle se défendit ellemême à la barre, mais fut condamnée à mort et guillotinée. Une statue de la Liberté, aperçue sur le chemin qui la conduisait au supplice, lui inspira ce mot, demeuré célèbre : « Ô Liberté, que de crimes on commet en ton nom ! » Elle a écrit en prison Mémoires pour ma fille. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Égérie Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Jacobins (club des)