Richelieu (Armand Jean du Plessis.
Publié le 06/12/2013
Extrait du document
«
les princes protestants à rendre les biens ecclésiastiques qu'ils avaient sécularisés, Richelieu
poussa le roi de Suède, Gustave-Adolphe, dans le conflit et contribua ainsi au
déclenchement de la guerre de Trente Ans.
Quand celui-ci, après de brillantes victoires, fut
tué à Lützen et que les princes protestants furent sur le point de succomber, Richelieu, qui
s'était assuré l'alliance de la Hollande, de la Suède, des princes de l'Italie du Nord et le
concours de l'armée du duc Bernard de Saxe-Weimar, fit entrer la France dans la guerre,
en 1635.
Les débuts furent désastreux : Corbie et Saint-Jean-de-Luz furent occupées par
les Espagnols et la Bourgogne, envahie par les Impériaux.
Mais l'énergie de Richelieu, le
soutien des princes protestants, la révolte de la Catalogne permirent de redresser la
situation : Corbie fut reprise, Arras occupée, la Bourgogne dégagée, l'Alsace conquise, ainsi
que le Roussillon.
Peu après, le 4 décembre 1642, Richelieu mourut, laissant à Mazarin le
soin de parachever son œuvre.
L'activité organisatrice et créatrice du cardinal s'est aussi exercée dans bien d'autres
domaines : il a doté l'armée d'un service civil de l'intendance ; il a reconstitué la marine et
créé des ports, tel Brouage ; il a encouragé le commerce extérieur et l'établissement de
comptoirs par la création de compagnies de commerce ; dans le domaine des lettres, il a
créé l'Académie française et lui a assigné pour tâche de fixer les règles du langage.
Sa grande politique nécessita des dépenses considérables.
Il fallut augmenter les
impôts, d'où des révoltes paysannes (les « croquants », dans le Limousin et le Poitou ; les
« va-nu-pieds », en Normandie), qui furent durement réprimées.
Cette œuvre exigea de
Richelieu un labeur immense, en dépit de la maladie qui fit de sa vie une longue suite de
souffrances, et il la réalisa en exerçant une véritable dictature.
Mais, pendant les dix-huit
années de son ministère, il fut constamment soutenu par Louis XIII, qui ne cessa de lui
témoigner sa confiance et même son amitié ; car le roi reconnaissait, dans les décisions
qui lui étaient proposées, la volonté de sauvegarder le principe monarchique et l'unité
française, et d'assurer la grandeur de son trône.
Richelieu fut l'un des plus grands serviteurs
de la monarchie française et un des créateurs de la monarchie absolue.
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Les corrélats
académie
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royal : le temps des cardinaux
Joseph (François Le Clerc du Tremblay, dit le Père)
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Marillac (Michel de)
Marillac (Michel de) - Marillac (Louis de)
marine - La marine nationale française - Histoire de la marine de guerre française
Richelieu (Louis Armand François de Vignerot du Plessis, duc de)
Rochelle (La)
Soissons - Soissons - (Louis de Bourbon, comte de)
Sorbonne
Trente Ans (guerre de)
Les livres
Richelieu, page 4389, volume 8
Richelieu (cardinal de), page 4390, volume 8
France - Louis XIII et Richelieu levant le siège de l'île de Ré, page 2010, volume 4.
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